Définition de la légèreté;
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Bonsoir à toutes et tous,
misterdress écrit:
La légèreté?
Ne rien demander au cheval - ne rien en obtenir
...Le bonheur intégral quoi
Et voilà, c'est malin! Je savais bien que la pitrerie appelle la pitrerie.
Alors en voici une troisième d'affilée, ou plutôt voici une correction apportée à la première: après consultation d'autorités en héllenistique, il apparaît qu'il faudrait en fait désigner notre pathologie (la peur de la légèreté) par le terme de kouphotiphobie.
Notre nouvel ami en serait-il atteint?
Amitiés,
Jean M
Privée d'ordinateur depuis 8 jours, je n'ai pas pu intervenir sur l'intervention de "misterdress": alors merci France!
Misterdress s'est inscrit sur le forum d'AI pour le sujet suivant, effacé en décembre par ses soins:
http://www.allege-ideal.com/index.php?option=com_joomlaboard&Itemid=37&f...
Que penser de son intervention ici et de son comportement sur le compte-rendu de Sylvain Beaulieu?
Pour avoir défendu la Pétition "pour le respect du règlement en concours auprés de la FEI" et pour avoir passé beaucoup de temps à expliquer les méfaits du Rollkur sur les autres forums,avec la petite équipe des "gens d'AI", je sais que nous avons en face de nous des détracteurs de l'équitation de légèreté qui n'hésitent pas à critiquer AI, à condamner l'équitation de Nuno Oliveira et à mépriser l'héritage des maîtres classiques.
Rien ne sert de discuter technique ou de présenter des arguments scientifiques ou biomécaniques face à des gens qui ne savent que répéter: "montrez des photos/vidéos!" et "gagnez en Grand Prix!" même ( et surtout) quand on leur montre des cavaliers qui déroulent toutes les figures du Grand Prix, en descente des aides.
Le discours de ces personnes est malheureusement appuyé par ce qui se passe en dressage de compétition ( jugements, classements et méthodes d'entrainement)
Parler de légèreté, ce n'est plus parler d'équitation mais "faire de la politique"...au détriment des chevaux.
AI était épargnée sur son site jusqu'à ces derniers temps et nous étions quelques uns à "batailler" en ordre dispersé sur les autres forums.
Comment réagir à ces visites provocatrices?
Il serait souhaitable que nous réfléchissions ensemble à ce problème: qu'en pensez-vous?
.
Bonjour,
« Comment réagir à ces visites provocatrices? Il serait souhaitable que nous réfléchissions ensemble à ce problème: qu'en pensez-vous? » Catherine
Rien à faire en particulier. Ignorer totalement l’intervention. Où voir si on peut rebondir sur un mot, une expression, sans dire à cette personne : tu es un crétin !
De notre côté, il faut être plus « professionnel » dans la façon de s’exprimer.
Ne pas parler de la légèreté avec cette forme d’exaltation qui rendrait irrésistibles la personne qui en parle et son enseignement… Elle se met en position d'être "attaquée".
Mais finalement chacun est libre.
Il s’agit d’un travail quotidien dont le cheval reste l’acteur principal. Le cheval doit être rendu capable de légèreté, pour qu’il soit en mesure de pouvoir l’offrir en retour à son cavalier.
Découvrir que l’on peut ne pas provoquer de résistances de la part du cheval est très positif. Mais il faut en avoir provoqué beaucoup auparavant pour discipliner ses « aides » au cheval.
Les sorties en extérieur sont également utiles à l’expression de sa soumission que l’on retrouvera avec plaisir sur une carrière de compétition. Cette soumission est une base propice et utile pour faciliter l’expression de la légèreté que l’on souhaite promouvoir.
Amicalement.
Message édité par: phfarnault, à: 2009/01/16 16:36
Bonjour à tous
Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas , c'est que vous n'avez rien fait.
-Clemenceau
pierrex
Bonsoir,
Il me semble pouvoir rapporter cette phrase de Ch. Cunningham (écrite dernièrement dans le sujet « La détente, comment la construire... » 2009/01/25 à 09:20 », et la rajouter à la (recherche de la) définition de la légèreté.
« …rend le cheval extrêmement attentif et perméable aux aides. » Cunningham.
Ce terme de « perméabilité » est peu souvent employé dans le forum.
D’une façon générale, il ne dénote pas seulement la finesse d’un cavalier, mais également la certitude que son cheval a reçu l’éducation (physique…) qu’il convient pour une bonne entente.
Le manque de perméabilité du cheval serait la pierre qui fait buter la légèreté… ( ?).
Amicalement.
Bonjour à toutes et tous,
FARNAULT Philippe écrit:
Ce terme de « perméabilité » est peu souvent employé dans le forum.
D’une façon générale, il ne dénote pas seulement la finesse d’un cavalier, mais également la certitude que son cheval a reçu l’éducation (physique…) qu’il convient pour une bonne entente.Le manque de perméabilité du cheval serait la pierre qui fait buter la légèreté… ( ?).
Vaste et très pertinente question, qui mériterait peut-être un sujet à part...
La perméabilité est largement un concept propre à l'équitation germanique, il me semble me rappeler que le terme dans la langue de Goethe est «durchlässigkeit» (qu'on me corrige si nécessaire).
Voici la définition qu'en donne Podhajsky:
«Il y a perméabilité lorsque la tension de rêne, agissant par le chemin de la nuque, de l'encolure et du dos sur le postérieur du même côté, le fléchit et le charge.»
Relisant cela (le mot «tension» est bien là!) j'ai l'impression que le cheval qu'on a rendu perméable est justement celui qui est capable d'accepter des aides pas nécessairement légères. La perméabilité serait possible sans légèreté; d'ailleurs si la perméabilité fait partie des concepts équestres pour Podhajsky, ce n'est pas le cas de la légèreté.
En revanche, la perméabilité pourrait très légitimement être considérée comme condition de la légèreté, peut-être même comme le suggère Philippe comme pierre de touche de la distinction entre vraie et fausse légèreté. Il faut pour cela une définition plus générale que celle que j'ai rappelée plus haut, par exemple «propriété du cheval qui se laisse influencer par les aides sans manifester de résistance» (définition du dictionnaire d'Ollivier).
Malgré tout je résiste quelque peu à la séduction de ce concept dans la mesure où il pourrait sembler faire reposer une certaine responsabilité en matière de bonne équitation sur le cheval lui-même... ce qu'il faut bien sûr éviter à tout prix. Parlons de perméabilité, mais sans jamais oublier que c'est au cavalier de s'arranger pour que son cheval soit perméable, ce qu'il pourra faire grâce à la légèreté de ses aides...
Encore une question de poule et d'œuf!
Amitiés,
Jean M
Merci Philippe et Jean.
La richesse de votre échange nous conduit doucement vers un "décriptage" de la légèreté. Nous finirons un jour par lister les ingrédients autorisés.
En attendant le plaisir de vous lire.
Amicalement, bruno
bonsoir,
muet mais vous parcourant souvent, je ne peux résister à la tentation de vous livrer ma réflexion personnelle.
Podhajsky est podhajsky, mais la définition de le perméabilité ne lui appartient pas, fort heureusement.
mon opinion est que le perméabilité est la capacité du cheval à "entendre" les aides ; en cela, tous les chevaux ne sont pas égaux.
Mais cette perméabilité détermine une sorte de curseur, essentiel dans la définition que je me fais de la légèreté, c'est à dire :
"la légèreté est la juste application des aides ; cette application est le signal minimal à partir duquel le cheval entend (c'est "sa" perméabilité)."
si vous appliquez les aides en deça de ce seuil de communication (la perméabilité), vous n'êtes pas léger, vous êtes absent ;
si vous appliquez les aides au dela de ce seuil, vous n'êtes pas léger, vous êtes lourd.
Rejouissons-nous ! car nous pouvons être léger avec un pauvre cheval, et bien lourd avec une bête de concours, même si l'oeil est trompé.
bien à vous.
La légèreté?
Ne rien demander au cheval - ne rien en obtenir
...Le bonheur intégral quoi