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Définition de la légèreté;

101 réponses [Dernière contribution]
lucien
Déconnecté
Inscrit: 01/12/2008



Message édité par: lucien, à: 2008/12/07 20:45

lucien
Déconnecté
Inscrit: 01/12/2008

la légèreté

ce mot est à la mode
glisser la légèreté dans un écrit ça fait bien (sérieux et pro)

mais est il à la mode sur le terrain (en application)

france
Déconnecté
Inscrit: 06/03/2007

peut-être pas, comme vous le suggérez

question pour question : à votre avis, pourquoi ?

FARNAULT Philippe
Déconnecté
Inscrit: 25/07/2006

Bonsoir,

Je continue dans mon idée, car il est probable que je ne sache pas donner la définition de la légèreté.

En effectuant des variations des allures le cavalier prend possession des postérieurs (pratiquement à l’insu du cheval, et sans action directe) ; ou lorsque le cavalier éprouve le besoin de reprendre possession des postérieurs du cheval qui a montré une résistance passagère.
A ce sujet Nuno Oliveira écrit son expérience à l’instant de la résistance : « Les résistances sont vaincues non pas par une opposition de la part du cavalier mais par une gymnastique appropriée. »
Reprendre possession des postérieurs (leur donner de l’activité) en augmentant légèrement l’allure, par exemple au moment d’une résistance, sans à coup et en demandant un léger ralentissement est du ressort de la gymnastique.
William Steinkraus insiste en disant que « la solution réelle réside dans le rétablissement de la vivacité des membres postérieurs ».

Pour cela il faut que le cavalier admette en plus comme légitime que le cheval "marche avec son dos" pour faciliter le fonctionnement de ses hanches et des postérieurs et lui donner ainsi la réelle vivacité utile à sa légèreté.

Message édité par: phfarnault, à: 2008/12/07 22:36

FARNAULT Philippe
Déconnecté
Inscrit: 25/07/2006

Cela est aussi important si l’on veut arrêter correctement le cheval, en provoquant le déplacement de ses postérieurs vers l’avant. L’arrêt peut être considéré comme l’aboutissement d’une variation d’allure, où le cheval, en raccourcissant ses foulées, prend en charge la totalité de sa masse pour l’immobiliser.
En haute compétition, on voit des chevaux qui ralentissent ou s’arrêtent sans que l’écartement des membres antérieurs et des postérieurs diminuent.
On voit même les postérieurs se reculer avant l’immobilisation montrant l’effort de résistance du cheval à ce raccourcissement (opposition à la main trop active). Le rassembler de ce seul geste étant pratiquement peu visible, je ne sais pas si leurs cavaliers pratiquent réellement une équitation de légèreté.

Je ne fais que parler de ce qu’on doit apprendre au cheval en basse école pour le mettre en condition de légèreté, hors d’un adoucissement uniquement des mains du cavalier qui ne serait pas suffisant. Cet adoucissement se fait tout seul si on donne au cheval « les armes » de la légèreté.
Cela revient à dire qu’il n’y a pas de secret pour donner une base solide à la légèreté qui vue ainsi ne devrait pas être un effet de mode.

Amicalement. Je passe le relais à qui veut bien.

Message édité par: phfarnault, à: 2008/12/07 22:37

Serge Mulot
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Inscrit: 27/09/2008

Bonsoir Bruno,

Comment, vous ne connaisez pas la définition de la légéreté ? Vous !

Fichtre, diantre.

FARNAULT Philippe
Déconnecté
Inscrit: 25/07/2006

A Serge :

Nous pourrons tout au plus apporter des « amendements » à la définition du général L’Hotte, rappelée ici au début par Jean M B.

Christian Carde ajoute à cette phrase dans le sujet « La légèreté, c’est quoi ? » (2006):

« (Le général L’Hotte) précise :
- qu’elle n’est réalisée qu’après disparition complète des résistances,
- qu’elle n’est réalisée que dans la combinaison de l’opportunité des moyens utilisés pour dresser et du talent du cavalier.

« Elle est donc très exigeante.

- qu’elle se traduit par « la parfaite obéissance du cheval aux plus légères indications de la main et des talons du cavalier »
- que la soumission de la mâchoire en est un corollaire.
- qu’il est vain de la chercher hors de l’Impulsion « marier impulsion et flexibilité des ressorts »
« Je conseille de prendre aussi connaissance de l’excellent texte de Coralie Smith sur « Nos dossiers » : « La vraie légèreté permet la réponse instantanée du cheval à la moindre requête du cavalier. Elle prouve que le cheval se déplace en équilibre, dans l'impulsion et qu'il se tient tout seul. » »

Et dans le sujet « Un peu de légèreté » (2007) Ch. Carde :
« Alors si je puis donner un conseil à ceux qui cherchent la vraie je dirais:
Ne cherchez pas la légèreté hors de l'activité, de l'équilibre (comprendre le meilleur équilibre du moment) et du contact. Pas le contact choisi par le cheval, mais celui que vous souhaitez et qui n'a rien à voir avec la tension des rênes. C'est du moins comme cela que je cherche moi-même. »

Amicalement.

FARNAULT Philippe
Déconnecté
Inscrit: 25/07/2006

Une autre base solide à la légèreté, à laquelle je suis très sensible, est exprimée par cette phrase du général Decarpentry dans « Conseils à un jeune cavalier » :

« Pendant son débourrage, le cheval n’a jamais dû se défendre parce que toutes les causes qui auraient pu provoquer ses résistances étaient systématiquement écartées.
« Le cheval dressé ne doit plus pouvoir résister, parce que l’obéissance aux indications du cavalier est devenu pour lui une nécessité… ». Page 94.

C’est une orientation intellectuelle que le général donne à ses lecteurs.

Serge Mulot
Déconnecté
Inscrit: 27/09/2008

Bonjour Philippe,

Ce que vous donnez me semble, à moi personnellement, correct.

Cordialement

Serge

lucien
Déconnecté
Inscrit: 01/12/2008

nous parlons tous de légèreté

la recherche t'on ?
est elle qu'un but?

est il possible de travailler dans la légèreté et surtout existe t'elle vraiment ?