La MAIN impulsive
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Théophile Pamphlet écrit:
«Etre dans la main et dans les talons, c'est la qualité que l'on donne à un Cheval parfaitement dressé, qui fuit la main, fuit les jambes et les éperons, avec liberté et obéissance, soit en avant ou en arriére, dans une place de côté sur un talon et sur l'autre, et qui souffre les jambes et même les éperons sans se traverser ni déplacer la tête. Si l'on trouvait aujourd'hui un pareil Cheval, on pourrait, sans témérité, lui donner le nom de Phénix. »
François ROBICHON de la GUÉRINIÈRE : Les termes de l'art, dans l'école de cavalerie.
Citons La Guérinière avec quelque exactitude, sans confondre les «s» et les «f», s'il vous plaît:
«Etre dans la main et dans les talons, c'est la qualité que l'on donne à un Cheval parfaitement dressé, qui suit la main, suit les jambes et les éperons, avec liberté et obéissance, soit en avant ou en arriére, dans une place de côté sur un talon et sur l'autre, et qui souffre les jambes et même les éperons sans se traverser ni déplacer la tête. Si l'on trouvait aujourd'hui un pareil Cheval, on pourrait, sans témérité, lui donner le nom de Phénix. »
Jean
Message édité par: jmb, à: 2008/08/26 11:53
je crois sincèrement que tout le monde peut se tromper. Nous sommes là pour échanger et s'enrichir de nos différences dans le respect de tous. aussi revenons au sujet.
Visiteur écrit:
Citons La Guérinière avec quelque exactitude, sans confondre les «s» et les «f», s'il vous plaît:Et toc. C'est très bon ça. Monsieur T.Pamphlet qui veut se battre contre l'obscurantisme en lisant et en comprenant La Guérinière complètement de travers. C'est excellent :)))
P.<br><br>Message édité par: Cate, à: 2008/08/26 13:34
:-)
C'est à y perdre son latin, surtout pour une novice comme moi.
...Un effort s'il vous plait, pensez aux débutants (mais passionnés!) et à la langue française
Merci
Amicalement
Théophile Pamphlet
s'il fuit la main le cheval n'est t il poas dans la réaction négative s'il la suit n'est t il pas dans la confiance qui engendre l'action. Ne vaut il pas mieux qu'il suive que fuir. s'il suit il accepte l'action de main s'il fuit il refuse. Non?
Monsieur Pamphlet, et tous;
Je n'ai pas voulu polémiquer en corrigeant votre erreur de lecture, mais j'ai été trop sec, excusez-moi; beaucoup de gens qui lisent LG dans une édition d'époque se trompent sur les F et les S, c'est dû à la typographie de l'époque (remarquez quand même que les F ont une barre horizontale plus grande que les S); mais si l'erreur est parfaitement excusable, elle n'en est pas moins fatale par moments, et je crois que c'était le cas ici.
Je suis en train de mettre L'École de Cavalerie en ligne sur piaffer.org, ce sera je crois quelque chose d'utile: un texte intégral mais lisible par tous. Ce sera fini bientôt!
(Merci pour la référence à Imhotep)
Jean
Perrine, ne comptez pas lire ici ce qu'est la main impulsive, cette expression revient de temps en temps dans les discussions mais les gens qui en parlent ne prennent jamais la peine d'expliquer comment ça marche ni comment la pratiquer. Il faut faire partie du club de "ceux qui l'ont senti", sinon on ne peut pas comprendre.
Quelqu'un pourait peut-être nous l'expliquer par télépathie ? Dommage. Dans mes livres de référence, on appelle un chat un chat.
Cordialement, marie
cette reprise d'un post de Jane peut sans doute aider à la compréhension :
"La main impulsive est tout.
Il est remarquable de constater comme il est aisé de l'enseigner au cheval vert, dans le travail à pied, par le truchement de la flexion impulsive.
La flexion impulsive est étonnante d'efficacité, mais il convient de ne pas jouer aux apprentis-sorciers, toutefois, avec elle. Aussi, mieux vaut l'apprendre avec quelqu'un qui en possède l'expertise, plutôt que de s'aventurer seul(e) en ces terres méconnues.
cela dit, la flexion impulsive apprend au cheval vert à se porter vers l'avant au moindre contact de la main, pourvu, POURVU, que la main rende immédiatement, voire, et c'est mieux encore, POURVU que la main rende immédiatement avant que le cheval transfère son équilibre pour avancer, la main "insinuante", en quelque sorte.
La flexion impulsive met le cheval dans la contradiction de la rêne qui pousse vers l'avant (celle qui est appliquée à la nuque), qui s'oppose à la rêne qui retient (celle qui est appliquée à la bouche), contradiction dont le cheval sort par un mouvement en avant qui suit instantanément sa flexion-cession de mâchoire.
Puisque les rênes se détendent instantanément, il n'y a pas opposition de la main au mouvement en avant. Et, si on réitère l'exercice, il est remarquable de constater que le cheval se porte en avant au premier contact de la main.
Reste alors à lui enseigner que si la main ne cède pas dans le quart de seconde qui suit, cela signifie le frein. Mais, davantage encore que cette barrière de la main, c'est l'assiette qui donne le signal fort.
Bref, grâce à JC Racinet, mais avant lui, grâce à certaines lectures anciennes, j'ai découvert cette flexion impulsive qui enseigne au cheval la main impulsive ; si le cavalier ne vient perturber ce mécanisme fin par une main lourde, inerte, on fait l'économie de bien des aides, et surtout les jambes, qu'on peut réserver à d'autres desseins.
le légèreté reste avant tout l'économie des aides.
un bémol à la flexion impulsive : avec un cheval abimé, il convient de rechercher le judicieux placement sur l'encolure de la rêne de nuque (celle qui pousse) car ce cheval a appris à s'enfermer, hélas, au contact de la main. Si on ne trouve pas l'emplacement qui contre cet enfermement (en général, en montant un peu la rêne, il y a du mieux), mieux vaut ne pas poursuivre l'exercice.
bonne journée.
Jane Aériks
En effet j'avais déjà lu le message de Jane A.
Pardonnez-moi mais je ne vois pas bien l'intérêt, tout ça est bien trop subtil pour moi. Je n'enseignerai pas à un cheval à penser "en avant" au moindre contact des rênes, j'ai déjà suffisament de difficulté à rééduquer un cheval habitué à s'arrêter avec les éperons dans les flancs "pour engager" comme ils disent, qui du coup se dit, ouais les jambes des fois j'avance et des fois je m'arrête, ça doit être au choix ? et je préfère m'arrêter, là.
Donc imaginons, si j'utilise la main impulsive, pendant ce temps j'ai l'avantage que ça laisse mes jambes libres de faire autre chose. Pas des actions impulsives j'imagine, donc des jambes isolées ? Sinon quoi d'autre ? Ca éviterai d'avoir à combiner jambe isolée avec action impulsive des jambes tout à la fois ? C'est ça ?
Cordialement, m
je ne sais pas ce qu'il faut comprendre dans les propos de Théophile, le colonel Carde est loin, je pense, d'être un mystique quand à ses propos ils sont tout sauf obscur.
Quand à dire que c'est l'action de tout notre corps qui provoque est canalise le mouvement, que la jambe est nécessairement influencée par ce que fait la main et vice-versa. Que beaucoup de travail est nécessaire pour obtenir la bonne attitude qui génèrera l'action juste et donc le bon mouvement dans la légèreté. Cela me semble très concret et très contemporain.