l'équilibre en question/ balance
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Hervé,
pour avoir le bonheur de connaître et d'avoir travaillé avec Le petit-fils (et déjà grand-père lui même) d'un cavalier compagnon de Beudant au Dragon de Lunéville (me sembe-t-il, sous réserve, cependant) je puis vous assurer que de "la méthode" (ouvrage auquel vous prenez référence mais dont le titre est pour le moins dogmatique, vous l'admettrez) à la pratique, il y avait quelque marge.
Beudant, qui adressa à son compagnon des lettres que j'ai pu étudier, confiait qu'en épiant (par une fente du manège) son Colonel (Faverot) qu'il vénérait en bon subordonné d'alors, il avait pu observer certaines adaptation de "la méthode."
Mais, pour revenir au demi-arrêt, avoir recours à celui-ci n'est-il un constat d'échec, au moins avec un cheval "terminé" (bien que je conteste que la légèreté soit proportionnelle au degré de dressage, ce qui jette la confusion entre "perméabilité" et "légèreté") ?
Puis, Hervé, vous parlez de La Guérinière pour expliquer le terme "parer", terme qui provient, en fait, de l'espagnol du...XIV siècle, et qui signifie très exactement ce que j'ai précisé, sans aucun parti pris.
N'est-il plus intéressant de se pencher sur la tenue des rênes à l'ancienne, dont il est fort difficile de trouver trace dans les ouvrages, et qui dit tout ?
Je ne vous connais point (et j'y perd sans doute beaucoup) mais avez-vous eu l'occasion de monter un cheval réputé difficile et de l'avoir mené "trois rênes dans une" (selon l'expression consacrée) ?
C'est très enrichissant quant aux vibrations, demi-arrêts, etc. Ce dont je suis certain, justement, c'est que face au cheval, les propos ne tiennent pas toujours, la vérité, mais j'enfonce une porte ouverte, étant détenu par chaque cheval, qui ne sait pas lire.
Réjouissons-nous, l'Equitation est un bonheur d'homme heureux, après tout.
pardonnez-moi avec ces identités, xavier = kenaz.
cordialement
le passage par le pas espagnol, c'est discutable mais plusieurs routes mènent à Rome
ceci simplement pour illustrer mon propos sur le geste avant la mécanique même si par la suite il faut associer d'autres moyens
pour Peteris
je me ferais un plaisir de donner une réponse à votre question. mais il faut me rafraichir la mémoire car je ne sais plus sur quoi
Pour Dolmata, oui, plusieurs routes y mènent... Mais, le passage par le pas espagnol, c'est contraire à l'idée que je me fais de cet air. Le pas espagnol comme gymnastique des épaules, oui, cela se conçoit sans problème, même si je vous avouerai que je l'ai rarement pratiqué, à tort peut-être. Mais pour amener au passage... Décidement non, je ne m'y fais pas ! Mais bon, tout est une question de sensibilité, de parcours de formation...
Pour Marie, je n'ai jamais eu la prétention d'être un érudit (Personne qui est savante, lettrée.) ! Je pense l'avoir exprimé dans mes messages passés (...ce qu'il me reste de culture équestre, etc.) Mais, je considère Xavier Kenaz comme en étant un. Moi, il me reste quelques vieux souvenirs de mes lectures passées. Et depuis pas mal de temps déjà, je m'en suis arrêté à la lecture des livres de M Henriquet et de Nuno Oliveira... J'y trouve mon compte, c'est l'essentiel pour moi...
Pour Peteris, pour répondre à vos questions, je pense que oui. Mais un jour peut-être, la machine infernale me mettra à l'épreuve et me renverra à ma triste réalité... ;-)
Cordialement à tous
Message édité par: JPhL, à: 2006/09/22 10:52
il est vrai que cela pose problème l'allure n'est pas carré mais en extension il faut rapidement après l'avoir déclenché revenir au mode dont vous parlez
pour ma part j'ai repris par le piafer
en rééquilibrant plus à l'horizontale et en développant vers l'avant
dolmata écrit:
pour Peteris
je me ferais un plaisir de donner une réponse à votre question. mais il faut me rafraichir la mémoire car je ne sais plus sur quoi
Cher Dolmata
le plus simple, c'est de relire les dernières pages du sujet "vos avis critiques..."
Cordialement, Peteris
Xavier,
Vous êtes libre de donner aux mots la signification qu'il vous plait, mais parade en français équestre - comme en allemand, signifie arrêt et demi-parade, demi-arrêt.
Comme je monte en simple filet, la tenue des rênes de bride n'est pas un sujet qui m'interesse particulièrement.
Je suis d'accord avec vous qu'aucun livre ne peut décrire exactement ce qu'il faut faire - il faudrait n'être jamais monté à cheval pour dire le contraire.
Hervé,
en guise de clin d'oeil, la linguistique est mon petit domaine de prédilection. Je ne sais pas ce qu'est le français équestre. De mémoire, mais avec l'âge je deviens défaillant, "parare" a généré parade.
Qu'importe le flacon.
Montez-vous en filet simple, quel que soit le cheval ? J'ai fait cela longtemps, jusqu'à réaliser, ce qui n'engage que moi, que la légèreté se portait mieux lorsque je commençais un cheval en bride pour l'ammener au filet simple.
Qu'en pensez-vous ?
très cordialement
en rééquilibrant plus à l'horizontale et en développant vers l'avant
Mon cher Dolmata, j'ai du mal à comprendre. C'est pour cela d'aillerus que je recherche le DVD de P Karl sur ce fameux passage issu du pas espagnol. On va me préter le premier. Je ne sais pas s'il en parle sur celui-ci. Car, je crois qu'il y a 3 DVD.
Le piaffer comme le passage sont des airs dits "relevés". Alors, je trouve qu'il y a contradiction avec une rééquilibration "plus à l'horizontale et en développant vers l'avant". C'est d'ailleurs en paralant de ces deux airs que N Oliveira a dit à l'Ecuyer : "la mécanique d'aborrrrrrrrrd, le geste ensuite.", pour pouvoir mettre en place les transitions entre ces deux airs. Et l'Ecuyer, c'était l'Adjudant-Chef Donard.
Bien cordialement à tous
Je me permets de vous rappeler qu'une des règles de ce forum est de ne pas se faire appeler Riri, Fifi, Loulou, Jean-Philippe, Kenaz ou Dolmata, mais de signer de son nom ses interventions, surtout quand ces personnes se prétendent mutuellement à ce point "érudites".
Cordialement, Rossinante.