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Décontraction

223 réponses [Dernière contribution]
KLAVINS Peter
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Chère Marie

Pour ce qui est de votre essai d'EED en descente d'encolure, l'avez-vous réalisé au pas, au trot, ou à ces 2 allures successivement,(y a-t-il eu en ce dernier cas des "différences"...), et pensez-vous savoir "fonctionner en balancier global" au trot assis ?

Cordialement, Peteris

Klavins Peter

Jean-Philippe
Déconnecté
Inscrit: 31/07/2006

Je rejoins Peteris dans ses interrogations. Ce type de travail est préconisé par le Dr Pradier. Je le pratique. Je l'ai vu pratiqué depuis pas mal de temps déjà chez les Henriquet.

Je n'ai pas du tout l'impression qu'il met mes ou leurs chevaux sur les épaules.

Il faudrait peut-être voir de vote côté, sur le respect de la cadence, de la légèreté, que sais-je encore, sans oublier votre fonctionnement à vous.

Bien amicalement à tous

 

ANDUZE-ACHER Sylvie
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Juste une question :
Quel intérêt y a-t-il à pratiquer des EED en attitude basse ?, si c'est pour l'inculquer à un jeune cheval, cette logique gymnique m'échappe ...et me semble même incohérente, tout comme me semble incohérent de faire faire des appuyers à un jeune cheval qui est physiquement encore incapable de s'incurver : mais bon, ce serait logique d'appliquer pour de vrai, sur un vrai cheval, tout ce que l'on sait , et de respecter le facteur temps pour qu'une réelle progression musculaire vers le rassembler, se mette en place.

( le ton n'est pas méchant, ni critique ni acerbe !)

Sylvie Anduze-Acher
coordinatrice Midi-Pyrénées

Jean-Philippe
Déconnecté
Inscrit: 31/07/2006

( le ton n'est pas méchant, ni critique ni acerbe !)

C'est limite, quand-même... Non, je plaisante. Ce n'est pas la peine de préciser, nous nous en doutions, enfin, moi...

et de respecter le facteur temps pour qu'une réelle progression musculaire vers le rassembler, se mette en place.

Là, entièrement d'accord. Mener un cheval vers le rasembler peut prendre pas mal d'années (5 à 6 ans) de travail quotidien.

Tout ce travail en extension d'encolure au trot en EED est un très bon travail, à mon avis. D'abord, on ne peut bien muscler et assouplir que ce qui est décontracté. C'est une règle autant valable pour le sportif cheval que pour le sportif humain. Et dans ce travail, il faut rechercher la décontration.

Dans ce travail, pour maintenir sa cadence et son équilibre dans la légèreté, en deux mots, pour se soutenir de lui même, le cheval est obligé de fortement travailler son gainage abdomino-psoaso-fessio-dorsal. Bien-sûr, si avec un jeune cheval, tu te lances d'entrée dans ce type de travail, tu vas droit dans le mur, tu t'en doutes. Il faut d'abord commencer par obtenir l'extension dans le calme la décontraction et la légèreté droit sur le cercle. Et cela peut déjà prendre un certain temps...

Et c'est évident que l'appuyer ne peut venir que dans une progression logique du travail du cheval.

Bien amicalement à tous

Message édité par: JPhL, à: 2006/10/19 14:01

 

KATZ Yves
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

"Cette leçon produit tant de bons effets à la fois, que je la regarde comme la première et la dernière de toutes celles qu'on peut donner au cheval,pour lui faire prendre une entière souplesse et une parfaite liberté dans toutes ses parties" dixit La Guérinière.
Mais point n'est besoin de rappeler ce conseil pour insister sur le fait que l'EED est un EXERCICE d'assouplissement, qui, donc, peut et doit se pratiquer aux différentes étapes de l'éducation du cheval:
1/chez le jeune cheval dans une attitude étendue pour améliorer la souplesse des postérieurs et l'amélioration de leur engagement et de la tension de la ligne du dos avec allongement de l'encolure faisant suite à la cession de nuque.
2/chez le cheval qui aborde la haute école pour améliorer la mise sur les hanches et préparer le rassembler.
3/chez le cheval fait pour parfaire et vérifier sa parfaite légèreté aux aides.
Il y a autant d'EED que de conformation de chevaux, de degré d'éducation et d'objectifs que l'on se fixe.
Ensuite, l'EED devient une figure de dressage....
Amicalement, yves KATZ, BEES2.
...............
" This lesson produces so many good effects at the same moment, as I consider at it as the first one and the last one of all those whom we can give to the horse, to let him have a whole flexibility and a perfect freedom in all his parts "La Guérinière dixit.
But is not need to call back this advice to insist on the fact that shoulder in is an EXERCISE of softening, which, thus, can and has to be practised in the various stages of the education of the horse:
1 / to the young horse in an attitude spread to improve the flexibility of the hind legs and the improvement of their commitment and the tension of the line of the back with elongation of the neckline following upon the transfer of nape of the neck.
2 / to the horse which approaches the high school to improve the stake on hips and prepare to collect him.
3 / to the horse made to perfect and verify the perfect lightness in the helps.
There is so many EED as conformation of horses, educational degree and objectives that we settle.
Then, the EED becomes a figure of training....
Friendly, yves KATZ, BEES2.

Amicalement, yves KATZ http://educaval.forum-pro.fr/

x
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Bonjour à tous

Je ne pense pas que Guérinière travaillait ses chevaux vers le bas fusse en épaule en dedans.
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Quand on fait les choses par habitude on a tendance à les faire sans y prêter attention. Je me suis donc amuser à faire un petit test avec ma jument Loli. qui est par nature plutôt équilibré sur les épaule (SF). Etant à l'arrêt, encolure légèrement relevée juste assez pour avoir la nuque en point le plus haut je demande une décontraction de mâchoire puis détermine au pas en préservant l'acquis de la cession de mâchoire (0 gramme) et là on sent très nettement le dos monté, le cheval est rond et en plus on se trouve dans un excellent équilibrage. ... ?
En faisant des départs au trot dans les mêmes conditions on arrive à obtenir une poussée extrêmement forte à vous décoller de la selle le cheval restant parfaitement calme.

cordialement pierre

Jean-Philippe
Déconnecté
Inscrit: 31/07/2006

Bonjour à tous

Je ne pense pas que Guérinière travaillait ses chevaux vers le bas fusse en épaule en dedans.

Mais depuis la Guérinière, trois siècles d'histoire de l'Equitation se sont écoulés, les chevaux ont évolué, d'autres Ecuyers ont apporté leur pierre à l'édifice, on ne travaille plus aux piliers, les branches des mors de bride ont raccourci, que sais-je encore...

En deux mots, l'histoire de l'Equitation ne s'est pas arrêtée avec la disparition de FR de la Guérinière...

Bien amicalement à tous

 

x
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Bonjour à tous

Merci Jean-Philippe je connais le refrain. Si vous aviez pris la peine de relire les quelques messages précédent le mien vous auriez sans nul doute compris le pourquoi du comment.

C'est très curieux ! pour certains se référer aux anciens c'est très bien quand cela sert leur discours mais dans le cas contraire ils nous opposent ce genre d'argumentaire :-)

cordialement pierre

marie
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Pierre écrit:

Je me suis donc amuser à faire un petit test avec ma jument Loli. qui est par nature plutôt équilibré sur les épaule (SF). Etant à l'arrêt, encolure légèrement relevée juste assez pour avoir la nuque en point le plus haut je demande une décontraction de mâchoire puis détermine au pas en préservant l'acquis de la cession de mâchoire (0 gramme) et là on sent très nettement le dos monté, le cheval est rond et en plus on se trouve dans un excellent équilibrage. ... ?
En faisant des départs au trot dans les mêmes conditions on arrive à obtenir une poussée extrêmement forte à vous décoller de la selle le cheval restant parfaitement calme.

cordialement pierre

Bonjour

Merci pour le récit de votre expérience Pierre.
C'est exactement la seule façon qui me permette d'obtenir de bons départs au trot avec mon "urluberlu".

Cordialement, Marie

Message édité par: dorange, à: 2006/10/21 21:18

xavier
Déconnecté
Inscrit: 21/09/2006

Pierre,

Ainsi vont les figures de rhétorique...

Je suis d'une opinion un petit peu différente de celle de JP, dans la mesure où depuis La Guérinière et Baucher, on n'a rien inventé qui me séduise vraiment (à part un simulateur, peut-être...) ; par conséquent, mes seules références sont celles du passé, puisque celles du présent qui me satisfont sont héritières de ce passé là, (héritage qu'elles revendiquent d'ailleurs assez souvent dans leurs ouvrages !)

Personnellement, toute proportion gardée, je me sens proche de P Karl, stylistiquement parlant (à part le chapeau), et ma référence livresque favorite reste N Oliveira, ce qui me renvoie directement aux pères de l'équitation française.

bien sûr que les chevaux ont changé ; depuis huit jours, j'ai le bonheur d'éduquer un Lusitanien si "livresque" que je redécouvre tout, et que ce "tout" me semble simple à réaliser (encore faut-il savoir ne rien faire), alors qu'avec mon anglais à reconstruire, tout ce qui aurait dû être simple est longtemps resté livresque.

bien à vous

xavier Kenaz

xavier Kenaz