Décontraction
- Login to post comments
Bonjour à tous
Actuellement beaucoup de dits et d'écrits nous disent encolure basse = décontraction du dos, au moindre problème on nous dit de mettre le nez bas et loin devant pour décontracter, qu'en est-il réellement ?
cordialement pierre
Bonjour à tous
J'ai 2 chevaux l'un, Némo le plus jeune (tout juste 5 ans) et très peu travaillé, il se rassemble naturellement avec grande facilité (ébauche de piaffer) l'autre, Loli 7 ans, naturellement plus sur les épaules se rassemble beaucoup moins facilement.
Après d'infructueux tâtonnements il se trouve que j'ai testé avec Loli le relèvement d'encolure (avec précautions) tout en recherchant la décontraction de la mâchoire sans me préoccupé de l'angle tête encolure les résultats sont surprenants, je retrouve presque les mêmes sensations qu'avec Némo (rênes fluide sans aucun appui bien sûr).
Encolure haute, Loli est parfaitement décontractée calme, les hanches fléchissent et le dos monte. Il me semble donc quelque peu abusif d'associer l'abaissement d'encolure et décontraction du dos, comme le relèvement de l'encolure avec dos raide et creux.
cordialement pierre
Cher Pierre
il n'y a que les abuseurs qui abusent...
Si ,dans cette attitude juste, le cheval est amené à travailler correctement dans son arrière- main, il pourra alors muscler correctement son dos, ce qui lui permettra de supporter plus facilement le poids du cavalier, d'assurer une correcte "transmission" de l'engagement des postérieurs à toute la masse et d'avoir un cheval dans une impulsion correcte.
Bonjour Yves,
Il y a certains points que je ne comprends pas.
1. Si j'ai bien compris vous étirez le dos avant de le faire travailler, mais travailler un muscle en élongation est dangereux, donc comment cela pourrait-il être juste ?
2. Comme nous savons que le cheval contracte son dos à proportion des forces de propulsion qu'il doit absorber et propager, pour le muscler il vous faut le faire aller vite, mais en même temps vous l'étirez, cela ne me semble pas naturel et dangereux (voir 1.)
3. Il me semble que le dos transmette le désengagement des postérieurs à toute la masse plutôt que leur engagement.
Cordialement,
Hervé
J'ajouterais
4. Avec l'encolure allongée vers l'avant la répartition du poids est plutôt sur les épaules. Dans ces conditions les hanches ont plus de facilité pour s'étendre que pour fléchir. Comment cela amène-t-il l'arrière-main à travailler correctement ?
enfin :-),
5. Il me semblait que ce travail était recommandé dans le Denoix et Pailloux pour faire travailler les abdominaux et non le dos ; ce qui me parait plus logique, puisque dans ce cas le dos est étiré pour qu'il n' antagonise pas le travail des abdominaux.
Mais comme les postérieurs ne peuvent être engagés dans cette attitude que par l'augmentation de la vitesse, on se retrouve avec le même problème, qui s'apparente à la quadrature du cercle.
Message édité par: Marcantoni, à: 2006/08/28 10:47
Cher Hervé
N'avez-vous pas écris un jour que vous ne compreniez rien à la biomécanique ? -:)
Alors pourquoi avancer tant d'affirmations péremptoires et non fondées ???
Bonjour à tous
Oui ce genre de sujet à déjà été traité et alors, alors beaucoup de questions, ben oui ! je ne trouve pas de réponses satisfaisantes.
Yves,
"l'avancée du bout de devant doit se faire avec soutien de l'encolure qui se met dans le prolongement de la ligne du dos (pas plus bas, le cheval ayant le nez par terre pour brouter uniquement!) et une nuque qui reste souple; pour arriver à ce résultat, le cheval va allonger ses masses musculaires, ce qui ne peut se faire que si le cheval est décontracté et qui est un des signes de la décontraction.
"
Dans cette attitude l'encolure est portée par le ligament cervical donc inaction des muscles de soutien, c'est une position de repos alors décontraction oui, musculation je doute ? alors quels intérêts ?
" Si ,dans cette attitude juste, le cheval est amené à travailler correctement dans son arrière- main, il pourra alors muscler correctement son dos, ce qui lui permettra de supporter plus facilement le poids du cavalier, d'assurer une correcte "transmission" de l'engagement des postérieurs à toute la masse et d'avoir un cheval dans une impulsion correcte.
"
Une fois dans cette attitude "juste" qu'est-ce que l'on fait ? quels exercices ?
Qu'est-ce qu'une arrière-main qui travaille correctement et comment l'amener à travailler correctement ?
Engagement des postérieurs oui, mais il faut alors "pousser" le cheval qui prend de la vitesse il faut donc le retenir de la main et puis, les jambes (du cheval) reste tendues sans flexions donc inefficaces, alors transmettre quoi ?
Dans cette attitude (position de repos) le cheval est peu réactif, éteint, est-ce le meilleur moyen de rechercher l'impulsion ? (peut-être la crainte de trop d'impulsion, toujours plus délicate à gérer avec un cheval réactif, révélateur des moindres fautes du cavalier qui doit donc user de plus de finesse, de délicatesse, de sentiment équestre, tact ... ceci expliquerait-il cela ?).
Si l'objectif est le rassemblé type Baucher 1re manière c'est effectivement la bonne voie mais alors il faut le dire clairement. Au fait ! ne reprochait-on pas à la méthode Baucher 1re manière de provoquer des problèmes d'impulsion.
Je ne parle même pas des problèmes d'équilibre.
Désolé il doit me manquer quelque chose, je ne comprends pas et fais une croix dessus. Chacun peut évidement avoir son idée.
Ou alors on maintient la nuque significativement plus haute que le garrot et là s'ouvre un autre monde.
cordialement pierre
MEIER Pierre écrit:
Engagement des postérieurs oui, mais il faut alors "pousser" le cheval qui prend de la vitesse il faut donc le retenir de la main et puis, les jambes (du cheval) reste tendues sans flexions donc inefficaces, alors transmettre quoi ?
Et si le cheval prenait du rebond plutôt que de la vitesse ?
Dans cette attitude (position de repos) le cheval est peu réactif, éteint, est-ce le meilleur moyen de rechercher l'impulsion ? (peut-être la crainte de trop d'impulsion, toujours plus délicate à gérer avec un cheval réactif, révélateur des moindres fautes du cavalier qui doit donc user de plus de finesse, de délicatesse, de sentiment équestre, tact ... ceci expliquerait-il cela ?).
Pensez vous réellement qu'il faille rester dans une attitude figée ? Ne serait-ce pas plutôt l'alternance des attitudes avec le travail différent des différents groupes musculaires qui amène la tonicité tant recherchée ?
Je ne parle même pas des problèmes d'équilibre.
Vous aurez des inconvénients dans toutes les méthodes... En gardant la tête haute, vous prenez le risque de laisser le garrot effondré, le rein creux, etc...
Désolé il doit me manquer quelque chose, je ne comprends pas et fais une croix dessus. Chacun peut évidement avoir son idée.
Ou alors on maintient la nuque significativement plus haute que le garrot et là s'ouvre un autre monde.
Je crois que les deux manières de travailler sont bonnes et que chacune est plus ou moins adaptée à un couple, mais qu'il ne faut pas "faire une croix dessus" sous peine de s'enfermer dans un extreme, ce qui n'est jamais bon...
Enfin, il ne faut pas prendre un bout d'une manière de faire (le travail bas ou le travail haut) et dire que ce n'est pas bien... Car personne, jamais personne à ma connaissance, ne travaille uniquement bas ou uniquement haut puisque c'est l'alternance des attitudes aux différents stades du dressage qui va permettre la progression du cheval. Pensez-vous que les gens qui éduquent leur chevaux en commençant par travailler un peu bas n'arrivent pas au rassembler ? N'avez-vous donc jamais vu travailler un cheval qui soit tout aussi capable d'aller "sniffer la sciure du manège" que d'aller se rassembler au maximum pour aller piaffer ou pirouetter ?
Cordialement aussi :)
Bonjour Peteris,
Merci pour cette réponse éclairante.
Je souhaiterais savoir quelle est la proposition fausse (et pourquoi) :
1. Pour faire engager les postérieurs dans la position basse, il faut augmenter la vitesse.
2. Plus le cheval va vite, plus il raidit son dos pour absorber les efforts de propulsion.
3. Si on étire la ligne du dessus on favorise la contraction de la ligne du dessous et inversement.
4. La position basse surcharge les antérieurs et favorise donc l'extension des postérieurs plutôt que leur flexion.
Cordialement,
Hervé
P.S
C'est pourquoi on voit tant de chevaux de "dressage" cassés en deux.
Comme ils ont été poussés en avant en attitude basse -dogme de l'équitation officielle, leurs postérieurs sont désengagés et leur dos raide.
Le cavalier relève alors l'encolure, sans aucun souci de décontraction, pour présenter son cheval dans une pseudo-attitude de mise en main, ou pour obtenir une extension spectaculaire des antérieurs.
Cela donne la silhouette caractéristique du cheval de "dressage", une encolure élevée, cassée à la troisième vertèbre par l'utilisation des rênes allemandes (dans ces conditions le ramener ne peut être obtenu qu'en force), un dos raide et des postérieurs désengagés.
Message édité par: Marcantoni, à: 2006/08/29 10:43
Cher Hervé
A chacune de vos affirmations péremptoires, il est possible de répliquer : pas nécessairement
En méditant un tant soit peu dans cette perspective, je suis certain que vous êtes à même de vous répondre à vous même... :-)
message supprimé car il répondait dans le ton adopté par M. Klavins.
Hervé
Message édité par: Marcantoni, à: 2006/08/31 16:49
Petite explication personnelle:l'avancée du bout de devant doit se faire avec soutien de l'encolure qui se met dans le prolongement de la ligne du dos( pas plus bas, le cheval ayant le nez par terre pour brouter uniquement!)et une nuque qui reste souple; pour arriver à ce résultat, le cheval va allonger ses masses musculaires, ce qui ne peut se faire que si le cheval est décontracté et qui est un des signes de la décontraction.
A ne pas confondre avec le cheval qui tire sur les rênes pour s'écrouler et précipiter!
Si ,dans cette attitude juste, le cheval est amené à travailler correctement dans son arrière- main, il pourra alors muscler correctement son dos, ce qui lui permettra de supporter plus facilement le poids du cavalier, d'assurer une correcte "transmission" de l'engagement des postérieurs à toute la masse et d'avoir un cheval dans une impulsion correcte.
Il y a les dits, les écrits et l'interprétation que l'on en fait.
Quant à Ph Karl, je suis certain qu'en s'adressant directement à lui, il y a possibilité de le voir organiser des stages en France.
Amicalement, Yves KATZ,BEES2, coordinateur Ile de France.
............
Small personnal explanation :the advance of the head and of the neck has to be made with support of the neckline which puts itself in the continuation of the line of the back (no more low, the horse having the nose on the ground to graze only!) and a nape of the neck which remains flexible ;for this result, the horse is going to to stretch out its muscular masses, what can be made only if the horse is relaxed and what is one of the signs of the looseness.
Not to confuse with the horse which fires at reins to collapse and precipitate!
If, in this just attitude, the horse is brought to work correctly in its back hand, he can develop the muscle of its back, what will allow it to bear more easily the weight of the rider, to assure a correct "transmission" of the commitment of the hindlegs to all the mass and to have a horse in a correct impulse.
There are the said, the papers and the interpretation which we make.
As for Ph Karl, I am certain that by addressing directly him, it will be a possibility of seeing him organizing trainings in France.
Friendly, Yves KATZ, BEES2, coordinator Ile de france
Amicalement, yves KATZ http://educaval.forum-pro.fr/