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Cher Jean-Philippe
vous avez cité un extrait des propos d'Hervé.
Auriez-vous des réponses personnelles en rapport aux questions qu'il a soulevé ?
Cordialement, Peteris
Message édité par: Mick Hunter, à: 2006/09/19 18:26
Cher Dolmata
En réponse à votre question sur l'"hypothèse d'enseignement" que vous avez proposé, à savoir si je vous ai bien compris "construction d'une position juste à partir d'un relâchement", et son aboutissement, je vous avais préconisé de relire mon message à ce propos page 12, et, m'étant relu moi-même, je me suis appercu que j'y avais par inadvertance introduit deux mots en contre-sens avec ma pensée, que jai corrigé ce matin...
Pour reprendre ce thème qui me semble important à expliciter, il est à considérer en premier 4 points :
- que le concept de "position" est non équivalent à celui de "fonctionnement"
- que relativement aux trois options de fonctionnement du dos en équilibre dynamique assis qui se différencient entre-elles sur un plan visuel, biomécanique et dans leurs conséquences fonctionnelles pour le cavalier comme pour sa monture, il est a considérer que pour un même cavalier, pour la mise en jeu de chacune de ces options gestuelles correspondra un niveau de tension de soutien du dos différent, le fonctionnement en balancier lombaire ne nécessitant que le plus "bas", le fonctionnement en balancier global le plus "élevé".
- qu'en parallèle, il est à considérer que pour un cavalier assis en selle, l'un des trois mode de fonctionnement d'accompagnement des allures se mettra immédiatement en jeu dès la mise en mouvement de sa monture.
- et qu'enfin, pour ce qui est du "relâchement", celui-ci gagne à être considéré relativement à l'option de fonctionnement sur laquelle il s'établit ou que l'on souhaite voir s'établir, notamment si l'on s'en préoccupe par avance sur une "position à l'arrêt".
Si selon votre hypothèse de départ, vous envisagez de constuire progressivement "une position juste", que ce soit à partir d'un relâchement ou d'un soutien actif, vous n'obtiendrez jamais d'un cavalier en équilibre assis en mouvement qu'il arrête le jeu des articulations impliquées dans l'accompagnement du mouvement de sa monture pour tenir quelque "position déterminée" que ce soit, à moins de lui demander de s'arrêter... :-)
Ce cavalier va nécessairement "fonctionner" au niveau de certaines articulations, et cela selon des modalités qui peuvent être différentes.
Le concept de "construction d'une position juste" est donc dès le départ fondamentalement inadéquat.
Maintenant, pour ce qui de la mise en jeu des diverses options de fonctionnement d'accompagnement des allures, le niveau de tension de soutien du dos comme le positionnement relatif de la nuque par rapport à la verticale passant par les hanches seront des paramètres déterminants.
Si vous partez d'un "relâchement", (sauf exceptions), c'est le fonctionnement du dos nécessitant le moins de tension de soutien qui se mettra automatiquement en jeu, à savoir le fonctionnement en balancier lombaire, fonctionnement qui en soi, s'il est pratiqué avec aisance, n'a aucune raison d'être considéré ni comme un "bon" fonctionnement ni comme un fonctionnement "pas juste" mais simplement comme une "option de fonctionnement" permettant de réaliser plein de choses à cheval avec certaines limites et différences comparativement avec notamment l'emploi du fonctionnement en balancier global.
Si par ailleurs vous souhaitez la mise en jeu d'un fonctionnement en balancier global pour en exploiter "les avantages", en ce cas, plutôt que du "relâchement", c'est d'un soutien du dos majoré qu'il vaut mieux partir, avec la nuque en retrait de la verticale passant par les hanches de préférence...
Bien cordialement, Peteris
(par KLAVINS Peteris)
MARCANTONI Hervé écrit:
Le fonctionnement du cavalier est un aspect important de l'environnement du cheval monté et donc de son comportement, mais est-il le plus important, au point d'en faire LE critère de la hiérarchie équestre, comme vous paraissez le faire ?
Cher Hervé
après réflexion, je reste perplexe sur ce qui vous porte à écrire que je paraîtrais faire du fonctionnement du cavalier "LE critère de la hiérarchie équestre", sans bien comprendre également ce que vous entendez vous-même par "hiérarchie équestre" ???
Cordialement, Peteris
dolmata écrit:
...
il est primordial pour nous cavaliers "amateurs" qu'il existe une bonne position un modèle juste "parfait" un fonctionnent juste (même si les autres fonctionnent par ailleurs) sinon il n'y a pas de petite lumière au fond du tunnel, pas de but, pas de quête...
la difficulté pour nous qui tournons avec obstination dans nos carrières c'est de percevoir quel est le bon modèle celui vers lequel on va tendre, qu'il soit personnifié ou représenté...quote]
Cher Dolmata
dans l'attente de lire vos réflexions éventuelles concernant mon message précédent, il me paraît utile de revenir sur vos propos ci-dessus, en relation également avec les notions de "fonctionner bien" ou "fonctionner mal" introduites dans le débat par Jean-Philippe.
Plutôt que de raisonner (ou de travailler dans sa carrière...) avec des "perspectives" de "bonne position", de fonctionnement "juste","parfait","Ideal" :-),etc... (en contre-point des termes "négatifs" qui vont avec implicitement), il me semble plus "constructif" d'envisager les choses sous l'angle des savoir-faire fonctionnels appropriés aux circonstances équestres particulières ou aux objectifs, à la "quête" de chaque cavalier...
Des "Modèles Equestres" vers lesquels on peut aspirer à tendre, il y en a de nombreux dans plein de disciplines, mais c'est certainement pas par une "utopique modélisation" d'une "insaisissable position" qui les caractériserait que l'on peut se simplifier son parcours ou sa "quête équestre personnelle"...
Il me semble plus opportun de s'interroger sur la question de savoir si l'on dispose dans son "bagage technique" des mêmes "outils fonctionnels de base" que les Modèles vers lesquels on souhaite tendre, et basiquement, ce sont les options gestuelles d'accompagnement des allures qu'il y a lieu de considérer en premier lieu, et de résoudre, si besoin, ses "lacunes éventuelles" en la matière...
Sans qu'il soit, à mon avis, utile pour chacun de maîtriser l'emploi des 3 options de fonctionnement du dos potentiellement exploitables, savoir en exploiter deux, dont le fonctionnement en balancier global, me semble à l'évidence "plus pratique" que de savoir fonctionner "uniquement non-en balancier global", sans qu'il y ait lieu de considérer par ailleurs, comme il a été suggéré, qu'en disposant de 2 options de fonctionnement, l'on disposerait d'un "bon" ET d'un "mauvais" fonctionnement...
Chacune des options de fonctionnement du dos a ses "applications potentielles" comme ses "limites d'applications inhérentes" selon les circonstances, et c'est par ses propres observations et son "ressenti personnel" de "l'impact sur sa monture" de l'emploi de telle ou telle option dans telle ou telle circonstance que chaque cavalier, (en mesure de changer à son gré son fonctionnement d'accompagnement des allures...), peut se forger dans sa pratique équestre personnelle une "idée objective" de leur exploitation la plus judicieuse...
Ceci-dit, sans avoir besoin de le "ressentir soi-même" pour le "constater objectivement", il est aisément observable que le fonctionnement en balancier global permet de "galoper différemment" que si l'on ignore comment "fonctionner ainsi"...
Cordialement, Peteris
(par KLAVINS Peteris)
cher peteris, bas débit oblige je prends un peu plus de temps pour répondre
à très bientôt
cordialement
dolmata
Message édité par: Mick Hunter, à: 2006/09/19 18:24
Message édité par: Mick Hunter, à: 2006/09/19 18:25
Message édité par: Mick Hunter, à: 2006/09/19 18:25
KLAVINS Peteris écrit: (PAGE 13)
Cher Jean-Philippe
Je vous remercie de votre intention exprimée de répondre à mon précédent message (page 11) à votre adresse après l'avoir étudié, et comme rien ne presse, je profite de l'occasion pour vous suggérer d'étudier aussi, pour plus d'informations sur le fonctionnement en balancier global en équilibre arrière, quelques messages que j'ai rédigés sur ce thème et que vous pouvez trouver dans les sujets : "Jean d'Orgeix à la SEP" et "De la belle Posture", page 29 de l'Ancien Forum, ainsi que "Balancier Global,suite", page 28 de ce même Ancien Forum, de préférence dans cet ordre de lecture...
Cordialement, Peteris
Cher Jean-Philippe
Puisque vous dites, en fin de sujet "l'équilibre en question", avant d'annoncer que vous cessiez pour votre part cette discussion, avoir jamais entendu utiliser la terminologie de Balancier Global et vouloir mieux comprendre cette notion, je me permets de "cordialement réactualiser" le message ci-dessus à votre intention...
Peut-être que Dolmata se sentira également motivé par cette "relance du sujet" pour poursuivre sa réponse dans le "débat" des dernières pages... :-) ???
Cordialement, Peteris
KLAVINS Peteris écrit:
Me relisant, peut-être aurais-je du préciser que les angulations des flèches oranges par rapport à la verticale passant par les hanches n'étaient pas "représentatives de limites" mais simplement relatives au montage proposé par Jean-Philippe...
Cordialement, Peteris
PS : sur le montage de Jean-Philippe, le cavalier vous semble-t-il se "raccrocher aux rênes" ?
Jean-Philippe n'en a pas que je sache modifié la tension... :-)
PPS : me relisant à nouveau, j'ai rajouté une petite précision utile à mes propos antérieurs, à savoir concernant l'exploitation du fonctionnement en balancier global "au trot assis comme au galop assis"
Message édité par: KLAVINS, à: 2006/08/04 17:07
Message édité par: KLAVINS, à: 2006/08/04 17:26
Klavins Peter