le beau Totilas
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et si on comparait les photos 1 et 2?
Alone,
Si l'on peut admettre qu'il y a exagération du défaut par la prise de vue un peu en plongée, le défaut reste, et révèle une transition descendante faite dans le mouvement inverse du rassemblé. Ce n'est malheureusement pas un exemple isolé.
Je n'arrive pas à voir ces défauts de paralaxe sur les vidéos d'autres couples.
J'étais à s'Hertogenbosch en 2010,et j'ai assisté aux échauffements de Totilas et à ses reprises. Je n'ai pas constaté la décontraction dont Yasmine fait état. La compétition peut en effet provoquer des états différents. Mais l'équitation pratiquée présentaient les mêmes caractéristiques.
Par cet article, je ne cherchais pas à dénigrer, mais à répondre à un besoin exprimé de voir ce qui différenciait l'équitation d'engagement de M. A. Rath de celle d'Ed Gal sur le même cheval. Juste pour aider à voir le travail du dos et des membres, sans dire que le cheval est parfait maintenant, mais en montrant l'effort d'engagement entrepris.
Il y a des vidéos prises par des spectateurs à Lexington sur youtube. Les angles de prises de vue sont différents des vidéos des médias officiels et révèlent encore plus de choses sur les difficultés et défauts de locomotion du cheval, que les vidéos que j'ai utilisées.Je recommande dans mon article de ne pas en rester aux arrêts sur image, mais d'alterner mouvement et arrêts.
Je pense vraiment qu'il était temps que ce cheval arrête ce travail qui allait le "ruiner" comme on disait au XVIIIème siècle.
Yves Katz : vous vous doutez bien que je n'ai pas choisi ces deux photos totalement au hasard... ;)
Vous tirerez les conclusions que vous voudrez de leur comparaison. Néanmoins comparer deux allures différentes avec deux fonctionnements du dos différents me semble hasardeux non ?
Nelly Valère : merci pour votre précision.
En soit le problème à mes yeux ici n'était vraiment pas pour moi le fait de "critiquer" le cheval et son cavalier (chacun pense ce qu'il veut de ça) mais bien l'utilisation de cette photo en particulier que certains lecteurs peu au fait des manipulations/altérations qu'une image peut subir (effet grand angle, prise en plongée...) peuvent prendre au pied de la lettre pour illustration de la vérité nue.
Ou alors il faut légender en précisant l'éxagération de l'effet.
Et pour l'anecdote, il est quand même arrivé à ce pauvre cheval d'être assis, tendu et en "descente de main", ouf ! ;)
Message édité par: Alone, à: 2011/09/12 17:53
Personnellement, sur cette photo, je le trouve plus écrasé qu'assis.........
Permettez-moi de préciser ma pensée, sans vouloir l'imposer à quiconque bien sûr!
Je ne trouve pas que Totilas ait l'air plus relax et heureux de se mouvoir avec son nouveau cavalier. Il y a quand même maintenant nombre se signes de mécontentement que nous n'avions jamais vus avec EG... Et le premier intéressé reste quand même le cheval... C'est lui qui dit le dernier mot.
Si l'on écoute ses deux cavaliers successifs, ce qui le rend tellement extraordinaire, ce cheval, c'est justement sa volonté de se surpasser en permanence et de vouloir donner toujours plus. D'où peut-être une impression de tension - celle qui le rend si brillant, si supérieur.
Sauf que maintenant le cheval passe derrière les jambes de son nouveau cavalier. Il recule dans son piaffer... A trop vouloir engager au delà de ses moyens, le cheval devient irrégulier, moins allant, plus inquiet, contracté.
Je ne prétends pas que tout était parfait avant, même si c'était très bon, mais je trouve dommage de vouloir décortiquer ce cheval afin de le réorganiser différemment. Lui non plus n'a pas l'air de savourer l'expérience. Il a 11 ans et va passer les dernières années de sa vie en rat de laboratoire pour prouver ensuite que, finalement, on ne pouvait pas en tirer plus. C'était déjà bien ce qu'il donnait. Et, non, les juges qui l'ont noté ne sont pas tous des imbéciles. Il n'a pas eu 100 % - alors ;-)
KATZ Yves écrit:
Personnellement, sur cette photo, je le trouve plus écrasé qu'assis.........
C'est exactement ce que j'allais dire ! il s'écrase avec un dos plat.
si j'étais naïve je dirais "si le dos est plat au lieu d'être creux, il y a déjà évolution..." *lol*
de toutes façons, quoi qu'on sorte comme illustration ça n'ira jamais car c'est EG. Comme c'est EG, c'est le mal incarné, brrr.
Hop là le cheval piaffe sur place, avec l'anterieur perpendiculaire (chose rare de nos jours parait-il si on écoute monsieur Karl), il n'est pas coincé par les rênes, le cheval semble plus attentif que crispé, mais non il a le dos plat que voulez-vous !
On ne peut pas laisser le bénéfice du doute 5 minutes, ni dire "tiens, ça c'est moins pire voire même mieux" ça ferait désordre. :)
Bref j'avais créé ce compte pour répondre à l'article de Cheval Savoir et à la photo en particulier, c'est chose faite, je n'ai plus rien à ajouter !
Au plaisir (ou pas) !
Bonjour,
On peut aller voir le site "images pour Totilas"sur lequel il y a énormément de photos que j'aurais pu prendre pour illustrer mon propos dans Cheval-Savoir.La remarque de Alone quant aux défauts de paralaxe dûs à l'écran tient moins bien au vu de ces photos; La longueur exagérée de jambe d'Edward Gal par rapport au ventre du cheval que souligne Alone tient sans doute un peu à la vue un peu plongeante, mais il y a une série tout à fait équivalente de photos prises sur le vif,où l'on voit le pied dépasser de plus en plus au fur et à mesure que la diagonale, après s'être déployée, se termine par un ralentissement que je ne peux décemment pas caractériser par le mot "rassembler",si ce n'est par un mouvement inverse du rassembler le plus élémentaire, et encore moins règlementaire.Cette plongée médiale du corps du cheval est bien une des deux raisons pour lesquelles le pied dépasse beaucoup. D'ailleurs, la proportion est difficile à évaluer sur ces photos, car la jambe est souvent pliée vers les flancs, ou, si vous regardez attentivement la photos officielle du trot allongé mise en fin d'article (photo très largement diffusée, et facilemment retrouvée dans les compilations), la hauteur du pied par rapport au flanc du cheval,( il ne dépasse pas, en effet) est en fonction du mouvement du corps de Totilas en rotation autour d'un axe longitudinal (que j'appelle roulis, comme pour un bateau, dans un autre article, au lieu de tangage,où l'arrière monte quand l'avant descend, et vice versa):on voit le dessous gauche du ventre du cheval, ce qui correspond à l'élèvation de la fesse gauche provoquée par la pliure du postérieur droit ( caractéristique du "marcheur aux jambes"), et élévation de l'antérieur gauche qui correspond, non pas à un allongement du trot, mais à un trot espagnol qui fait monter énormément l'épaule.(Encore ai-je pu me rendre compte par moi-même, que, fait dans les règles de l'art par ou sous la direction d'écuyers soucieux de la biomécanique de leurs chevaux, un vrai trot ou pas espagnol n'exclut surtout pas le ploiement de l'articulation lombo-sacrée,et n'ait donc pas ces caractères délétères pour l'appareil locomoteur, mais au contraire, un caractère éducatif et même thérapeutique). Du fait de cette rotation, le pied du cavalier se trouve plus haut sur la photo,comme en réalité.
Pour ce qui est des mesures faites par les scientifiques, (Post de Bernard Maurel)elles ont été faites, et se font encore, sur des cavaliers montant des chevaux de compétition, et entraînés suivant les normes actuelles,c'est à dire celles que Allège -Idéal combat en général,si j'en juge par le collectif "juger autrement".La norme de correction étant alors donnée par l'équitation qui gagne des médailles, avecn en comparaison, celle des débutants qui ne sont pas encore assez bons pour en gagner. Frank Odberg se bat depuis plusieurs années au sein de l'ISES (International Society for Equitation Science) pour faire valloir le fait que ces mesures n'ont de valeur que relatives à l'équitation pratiquée, et que, si le cavalier met le cheval sur les épaules ( pour faire vite et outré, mais pas si rare...)les mesures ne pourront pas servir de normes, ce qui tend à se faire, en rassurant les candidats aux médailles. Le cheval doit allonger son encolure dans telle circonstance, oui mais... la réalité veut que l'encolure s'allonge très peu...le réalité de qui? Le départ au galop doit se faire par une prise d'équilibre, oui mais... c'est rare(constatation du Pr Hilary Clayton au moment de Barcelone, ses mesures et études ayant été faites sur des chevaux médaillés). Le piaffer en main présente telles caractéristiques et les GRF (Ground Reaction Forces)sont de tant, oui, mais...monté, ce ne sont pas les mêmes.
Ne pourrait-on pas faire une étude très pointue des textes qui ont fondé l'art équestre, expérimenter les préconisations avec honnêteté,art et assiduité en dehors de toute marchandisation,sur un pannel de chevaux de races différentes( dans un Conservatoire International des arts équestres, maison d'étude et de recherche), faire des mesures qui deviendraient des normes, ce qui, n'en doutons pas, collerait sûrement au règlement de la FEI qui émane de ces mêmes textes. Notre époque peut faire des mesures indicatives extrêmement précises, et puisque le règlement de la FEI est trop souvent contourné, la science pourrait peut-être, comme dans les siècles passés mais avec des moyens supérieurs, aider quelque peu l'art. Encore faut il constituer un réservoir de chevaux et cavaliers capables de présenter des mouvements et des airs dont les caractéristiques reflettent l'aboutissement des 5000 ans de recherches empiriques pour aboutir à ce que nous nommons légèreté telle que Xénophon et L'Hotte la conçoivent et la définissent.
Le congrès de l'ISES a lieu cette année dans le sein du sein du Dressage de compétition, et en conjonction avec le Gobal Dressage Forum, en présence de la grande prêtresse de la biomécanique du cheval monté, le Pr Hilary Clayton , elle-même cavalière de compétition. J'y présente deux sujets, l'un ayant trait à cette problématique, l'autre à la mise en main "à la française".
Et je me sens bien seule, mise à part l'aide de Frank Odberg!
Théophile Pamphlet
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Voilà pourquoi rien ne vaut un coup d'oeil "en live" pour se faire une idée. Ressentir l'athmosphère de travail, la respiration du cheval, son regard, son comportement quand on lui rend les rênes après un travail soutenu, les sons émis par sa mâchoire, les mouvements de ses lèvres...
http://www.chevaux-de-regagnas.com