Pensees a la lecture du livre de Jean d'Orgeix
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Xavier,
dans votre dernier post: nous sommes d'accord sur toute la ligne!
Et pour les vidéos de NO en plein boulo: la pluspart de celles qui sont accéssibles sont malheureusement comme ca. De l'eau au moulin des "ennemies" de la légèreté car ils sont ennemis de quelque chose qu'ils ne pigent pas.
Sa plus belle prestation publique -m'a t'on dit- fut à Lausanne en 1965. Il en existe un film et celui-ci a disparu (ou a t'on du nouveau là?).
Et puis, cette question encore: N.O. savait t'il que les films tournés pendant qu'il travaillait, pour lui, allaient tous sortir sur lieux publiques???!!
Alors tout le monde voit tout ca sans trop comprendre ce qui se passe et aprés on dit: et bien si LUI il fait ca, c'est que c'est trés bien, puisqu'il était un Maître.
Je dis non! Ca n'est pas trés bien, c'est du travail. C'est souvent nécessaire mais le labeur prouve toujours qu'on est encore loin de la lègèreté.
En chirurgie il y a aussi des artistes! Mais regardons à quoi ressemble le patient pendant l'opération!
Vous voyez ce que je veux dire Xavier?
Cordialement
Pascale
Bonjour tout le monde,
Je n'ai pas tout lu, de temps en temps je viens lire 2 - 3 posts... je félicite chacun pour sa patience.
J'ai l'impression que quelque part, il faut savoir nuancer entre la fixité des principes et la réalité de la vraie vie. A cheval, c'est pareil, qui ne fait pas de concessions ne va jamais nulle part et se trouve devant l'infranchissable. Tel cheval se décontractera et engagera mieux si on lui concède par moment un contact plus ferme avec une main liante, conciliante, tel autre en profitera immédiatement pour se déséquilibrer... "ne dis jamais fontaine..." m'a dit mon premier maître - dans la limite du raisonnable bien sûr - des chevaux de toutes les formes, délinquants ou bien nés, il en avait passé plus de 300 dans son petit manège, à l'époque.
Chez soi ou chez les autres, il faut savoir se réjouir d'un résultat qui, en terme de dressage, ne sera jamais parfait, et jamais identique d'un jour à l'autre.
Et Beudant, on aime ou on n'aime pas, mais des concessions, il en a fait aussi...
Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2010/04/08 20:04
Hello,
Liverpool mène.
Pascale,
J'ai bien conscience de partager beaucoup de vos points de vue.
Je n'ai pas dit, ou n'ai pas voulu dire que NO au boulot portait atteinte à la légèreté ; je ne le pense pas.
J'ai juste voulu signifier que parfois, dans notre esprit d'éternel étudiant en choses équestres, nous avons tendance à imaginer la légèreté comme ne pouvant être autrement que cet état parfois sublime du cheval terminé par un maître immense.
Or, la légèreté passant par le juste dosage des aides, c'est à dire l'emploi nécessaire et suffisant des aides, au dessus duquel c'est la force, en dessous duquel c'est l'absence, on est parfois surpris de la légèreté des commencements, qu'on n'imaginait pas parce qu'on avait le produit fini en tête.
Si la légèreté se joue dès les commencements, elle ne se ressemble pas d'une étape à l'autre.
Il en va de même pour cette main fixe, que nos avons tant de mal à définir unanimement.
Ainsi,Je pense que le cadre du jeune cheval est fort large, et qu'à mesure que le cheval se fixe sur une main liante mais de plus en plus "demandeuse" le cheval se fixe progressivement, permettant en retour de fixer la main, qui dès lors continue d'être liante mais de façon quasi invisible. Un cercle vertueux, si vous voulez.
A titre d'illustration, dans la vidéo de Tans, qui nous montre un cheval qu'il a repris depuis trois mois, l'attitude du cheval évoque un partenaire qui a été mis un peu prématurément dans un travail de galop dans lequel la bouche a rencontré la main au troisième temps de l'allure.
Ou une main qui a manqué de liant (de guidage bienveillant permettant un cadre, si vous préférez) avec le jeune cheval.
bye
Bonjour
dommage que vous n'ayez pas tout lu, Yasmine
vous vous seriez demandé pourquoi et comment, à partir d'un message parlant de main, le sujet est arrivé à la fixité de la jambe, l'usage et la tenue du stick...s'il s'agissait d'une dissertation, la plupart de nos messages se retrouveraient barrés en rouge "hors sujet"...d'ailleurs Sandra n'intervient plus, je crains que nous n'ayons rien compris à ses propos
comme vous le dites, il y a les principes et la réalité...laquelle oblige souvent à déroger - dans la limite du raisonnable - aux principes à moins de vouloir passer pour psychorigide
Pascale
Qui cherche le plus pourra peut être trouver le moins.
c'est une façon de voir ; on peut à l'inverse se contenter de petits pas; un pas après l'autre le progrès se fait
votre point de vue est celui d'un professionnel à cheval plusieurs heures par jour. Est-ce qu'il serait raisonnable pour un amateur montant 1, 2 ou 3 fois la semaine ? N'ayant pas le temps de travailler assez, pour atteindre la perfection il usera d'artifices...pourquoi voit-on tant d'enrênements plus ou moins bien utilisés sinon pour atteindre un peu plus vite un certain idéal, peu importe lequel ?
Aller, pour revenir au livre de Jean d'Orgeix. Je l'ai lu une première fois d'un trait ; puis relu par morceaux en fonction des besoins...on se rend bien compte qu'appliquer ses conseils n'est pas si simple...mais il donne l'envie d'essayer
@Michel Kaplan
j'avoue me sentir un peu vermisseau sur ce forum...alors merci de m'avoir approuvée au sujet des certitudes
Xavier [/b]"l'attitude du cheval évoque un partenaire qui a été mis un peu prématurément dans un travail de galop"
pour un peu mieux comprendre... ce cheval des les 1er fois monter sans même tenir les renes balancait sa tête de haut en bas au départ le simple fait de passer de l'arret au pas il se soulevait du devant....mon travail sur 4 mois à été de l'assouplir en tout sens dans un pas lent pour qu'il ai le temps de faire et de comprendre...il ne supportait pas le contact du mord vous lui toucher simplement avec le doigt la ou l'on serre en général une muserolle hop il levait brusquement la tête.
et contrairement a ce qu'on me conseillait mettre une muserolle serrée à fond + enrenement + pousser pousser dans le mvt en avant ..... je n'ai pas suivis ces conseils ... pourtant provenant d'une personne amenant tous ses chevaux près du grand prix ... donc j'ai continuer à le travailler comme je l'ai indiquer sans forcer des séances remplis d'interruption selon le principe demander peu récompenser souvent ... et comme je l'ai dis un mois plus tard il ne bougait plus la tête et se soutnenait tout seul.
et donc avant ses 4 mois il n'avait travaillé qu'un an auparavant durant 4 mois également entre il ne fait rien que
de la prairie et 2 promenades par mois quand il fait beau.... donc avant ca il n'avait rien fait....
et le travaille au galop n'a jamais été poussé ... je fais tout en fonction de ce que me donne le cheval.. quasi jamais je n'ai un cheval
qui transpire.... je n'aime pas faire des marathon ...
Effectivement pour l'aider par moment je faisait de petit appuyé pour aider au chg de pied ... mais ce sont également ses début d'appuyé
au galop. . car sur 4 mois en partant d'un cheval sortant de prairie ne sachant que faire les 3 allures en promenandes demandé plus m'aurait
obligé à le forcer
Bonjour Pascale et tous les autres amis,
J’ai lu quelques articles de JCR dans l’éperon et dans des publications américaines ; je les ai trouvés confus. J’aurais aimé lire « Baucher, cet incompris », mais l’occasion ne c’est pas présentée.
Plus tard, son épouse m’avait contacté par e-mail exprimant de l’intérêt sur mes propos dans un forum ; je lui ai répondu ; elle m’a envoyé une photo de JCR sur un cheval au piaffer ; j’ai exprimé la cause du manque d’élasticité ; plus de nouvelles.
Retournant à JO ; j’ai lu son livre « L’équitation » ; il y introduit le principe de la main fixe ; j’y crois, à condition qu’elle fournisse au cheval l’espace dont il a besoin pour trouver son équilibre.
Pour travailler dans la légèreté, le cheval ne doit appréhender ni la présence des humains qui le soignent, ou l’entraînent, ou l’utilisent, ni celles des outils dont ils se servent.
Par exemple, le cheval ne doit craindre ni la chambrière, ni la cravache ; il doit comprendre et respecter leurs messages. Pour bien obtenir cela, il faut les caresser avec la cravache, puis avec la chambrière avant de commencer à s’en servir. De préférence, tout cela doit précéder le travail en main ou à la longe.
Dans le cas de Talento monté par CH, la cravache de dressage est utilisée de cette façon.
Catherine a « les mains immobiles avec des doigts mobiles », les rênes sont suffisamment longues pour lui donner l’espace dont il a besoin pour qu’il puisse bien s’équilibrer dans le mouvement voulu ; la cravache est à gauche dans la recherche du piaffer (Talento a une courbe naturelle vers la droite), sa jambe gauche glisse vers l’arrière ; CH n’utilise pas sa cravache ou presque pas, et le cheval ne la craint pas; il y répond!
Je m’excuse pour l’absence des vidéos, ils ont étés ôtés pour couper les frais pendant ma maladie ; et, ils sont coincés dans mon vieil ordinateur, qui ne fonctionne plus ; tout n’est pas perdu, j’ai les cassettes.
J’aimerais visionner les films de NO ; quelles sont leurs liens ; faut’il que je feuillette toutes les pages pour les trouver ?
Ils peuvent m’expliquer des témoignages navrants que je n’avais pas du tout compris.
Amicalement,
Michel
Bonjour Monsieur Kaplan
Voici déja un lien d'un video d'Oliveira de +/- 9 min ... cela peut vous interressé comme vous le demandez.
Bonjour, peu de temps.
France à écrit:
votre point de vue est celui d'un professionnel à cheval plusieurs heures par jour. Est-ce qu'il serait raisonnable pour un amateur montant 1, 2 ou 3 fois la semaine ?
Je suis Maman depuis 7 ans maintenant et cela m'a rapprochée de ceux qui ne montent pas systèmatiquement plusieur heures par jour (sauf pendant les clinics). Et pourtant, mes chevaux et tous ceux que j'éduque ou ré-éduque, travaillent mieux (spectaculairement mieux) depuis que je les travaille moins et mieux.
Pensez vous vraiment que l'allusion cachée par le titre de mon livre soit innocente? Détrompez-vous, si vous le souhaitez bien-sûr.
Michel,
JCR avait une idée bien précise concernant le pouvoir ou abus de pouvoir des photos. Je me doute alors de sa réaction quand il a lu votre réponse.
Bon, à tous, à plus tard, j'ai mon 1er cours d'équitation dans un quart d'heure. On m'a dit que je devais y venir sans apporter la belle cravache que l'on m'a offerte pour Noel.
Et moi qui me réjouissais de pouvoir enfin! l'essayer sur un vrai cheval, histoire de voir comme il se cabre quand je lui taperai dessus.
Amusez-vous bien
Cordialement
Pascale
Pascale
Pureté n'est pas puritanisme. (sans le moindre atome d' agressivité de ma part, et je n'ai pas encore lu votre livre, je vous connaitrai bien mieux après.)
Adrien, tu les as sous la main, les vidéos de NO ? Si oui, pourrais-tu en choisir une ou deux où NO "bosse" son cheval "hors représentation" ?
Pour le reste, je suis d'accord avec vous, la seule chose qu'on ne puisse embellir sans qu'elle en périsse, c'est la vérité.
C'est pour cela qu'il ne faut jamais gouroutiser personne.
Bye
xavier Kenaz