De l'impact de l'assiette
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merci Nicole......
Pour aller un peu dans le sens de CUNNINGHAM, je me suis demandé pourquoi moi je fonctionnais en BG naturellement, après que Pétéris m'en ai informé.....c'était il y a environ 3 ans......depuis j'apprends a me servir de cet outil formidable, la maîtrise de ma posture, de mon équilibre, des variations de cet équilibre ectect...
J'ai commencé l'équitation dans le sud de la France sur des chevaux camargue dressés pour le travail de troupeau: taureaux et chevaux. J'ai passé des heures a cheval a cru le plus souvent, en balade au pas, au milieu des vaches que l'on emmenaient brouter hors des parcelles cloturées, et tout les adultes qui m'entouraient a l'époque je le crois devaient certainement fonctionner en BG.....
On le voit aussi chez les cavaliers tauromachique.....
Je suis convaincue que l'équitation de travail devrait être le premier apprentissage de tous les cavaliers....
isa
Les selles utilisées pour l'équitation de travail ne favorisent-elles pas le fonctionnement en balancier global ?
Bonjour à tous
Quel bonheur de lire se débat passionnant .....
J'ai une question pour Fred Venin :
Voudriez vous nous expliquer comment en pratique vous utilisez l'impact de votre assiette ?
Et quelles répercussions en avez vous déduit ?
(vos différentes analyses pertinentes et détaillées m'interpellent et me donnent envie de connaître vos propres déductions)
En vour remerciant par avance,
Nathalie
Webmaster écrit:
Les selles utilisées pour l'équitation de travail ne favorisent-elles pas le fonctionnement en balancier global ?
il me semble aussi
Bonjour,
Excusez mes réponses espacées dans le temps mais le sort s'acharne, notre cheval est hospitalisé après avoir été opéré de colique, la joie...
Piotr : Quel qu'en soit le résultat, merci de votre vidéo, de vos photos qui valent mieux que toutes les démos.
Pour abonder dans le sens de RENARD, il est vrai que pour être admis, il faudrait répéter l'opération avec un grand nombre de chevaux, de races, morphologie, age et education différentes :)
ISA DANNE : Malgrès nos 13 pages de partage, nous n'avons encore démontré l'impact physique que peuvent avoir l'assiette, les pressions (encore un autre débat en fonction de la réponse au stimulus "pression" des chevaux) ou le poids du corps. La vidéo de Piotr tend même à prouver exactement le contraire tant ses deux mains sont même à gauche pour tenter d'empêcher (inconsciemment probablement) son cheval de se déporter à droite alors que Piotr se jette à gauche...
Webmaster : Merci pour votre analyse sur l'énergie cinétique, je suis à la recherche de la conversion en unité des Joules (energie) au poids (accélération de la masse) afin d'éclairer notre propos sur les variations de pression.
Cela étant, les selles de travail, ainsi que les tapis et "amortisseurs" tendent encore plus à répartir les masses et pressions sur le dos du cheval. Si sensible soit il comment peut il interpréter des infos qui physiquement n'ont pas d'impact sur sa mécanique?
De plus, me vient ici une autre question. Pendant l'éducation de nos chevaux, il nous faut être à l'affut de chacun de ses mouvements, de ses réactions pour les corriger les orienter, ou les féliciter.(Ce qui est difficile en équitation, ce n'est pas de produire les mouvements, au demeurant tous plus ou moins naturels, mais de réussir au temps 1/10eme de sec près de féliciter un embryon de réponse correcte où le chevall va s'engoufrer et progresser rapidemment) Le cheval ayant des temps de réaction des dizaines de fois supérieurs aux nôtres, comment être au maximum de sa concentration dans cette voie si on pense à sa position, à son fonctionnement.
J'en viendrait presque à penser qu'il vaut mieux penser plus à communiquer avec lui quitte à momentanément sacrifier les infos de l'assiette mais à préserver la communication globale, plutot qu'à se concentrer absolument sur la position, sachant, encore une fois, que l'impact de nos 60 kg sur ces 600 kg n'est pour le moins pas démontré, pour le plus inexistant.
Nathalie : Je réponds à votre question ce soir.
Merci pour vos qualificatifs sur mes analyses mais elles ne sont que les déductions de mes lectures (JDO, Saint Fort Paillard, Fillis) auxquels je compare honnêtement mon travail (si tant est que cela soit possible), dans les délais et les résultats, et qui me renvoient à mes abyssales lacunes et m'obligent à remettre en question vraiment, en profondeur les raisonnements que l'on tient pour acquis et qui ne sont que le résultat d'un empirisme de la facilité et de la non culture du résultat afin d'excuser ma médiocrité.
Si j'échoue je ne m'en predrai qu'à moi même.
Je n'ai pas prévu de réussir.
Continuons ce partage important
Fred
Message édité par: venin, à: 2008/10/13 12:56
Message édité par: venin, à: 2008/10/13 13:03
Ce serait super Piotr, si vous aviez le temps de le faire. Je ne peux pas le faire sur mon cheval, il n'a que 5 ans et de surcroît bien plus raide à droite qu'à gauche.
Fred, quel courage... vous êtes insatiable! :-)
Monsieur Venin,
« Malgré nos 13 pages de partage, nous n'avons encore démontré l'impact physique que peuvent avoir l'assiette, les pressions ou le poids du corps. » Frédéric Venin.
Je ne sais pas si vous avez raison… Mais vous restez dans votre idée de départ : « Je suis assez dubitatif quant à l'impact réel de l'assiette sur les mouvements du cheval. », alors que beaucoup d’idées ont été émises par de nombreuses personnes, avec la « dure » condition que vous avez « imposée » au début : « Évitons les "moi avec mon cheval… ». Comment faire ?
De toute façon il n’y a pas d’obligation de résultat. Qu’en pensez-vous ?
Que peut-on obtenir avec l'impact physique de l'assiette, des pressions ou du poids du corps ?
En ce qui me concerne lorsque je peux être à cheval, je suis en mesure d’entretenir, d’augmenter l’impulsion du cheval. Pas une fois dans les livres les auteurs ne parlent de l’impulsion du cheval autorisée par la qualité de l’accompagnement du cavalier (influence de son assiette, et donc de son corps), ou du moins pas directement.
Il s’agit d’une démarche fondamentale et presque personnelle à chaque cavalier en fonction de sa compréhension des mouvements du cheval.
Avec un jeune cheval en quelques heures la compréhension est acquise et le cheval montre qu’il plus « malin » en observant tous les gestes et en cherchant à y donner une réponse. Tout est en sensations dont l’expression est difficile à transcrire ou à démontrer sur l’instant.
Cet accompagnement de l’assiette et du corps sans opposition est la première « ouverture de barrière », qui précède celle de la main. C’est « la légèreté » de base qui introduit celle de la main.
Comprendre cela (aimer les mouvements de son cheval, y participer pour les conduire ensuite) est aussi la première sensation de liberté que transmet un cavalier à l’animal.
Inclure cette notion d’accompagnement dans l’éducation du cheval, et d’autant plus alors que l’allure est ralentie, prend soin de ses émotions. Le cheval garde à l’esprit que la porte reste ouverte et qu’il peut à tout moment se porter vers l’avant. Son ralentissement sera beau et libre.
L’accompagnement compris et bien fait est bien suffisant dans la recherche de l’influence de l’assiette et du corps.
C’est même je crois ce qu’il faut acquérir en premier. Les « pesées de l’assiette » (expression bien plus jolie - que le mot pression - et tellement mieux appropriée à l’équitation de légèreté !) et les « pesées sur l’étrier » viennent après et pratiquement sans y penser.
Vous êtes parfois directif dans vos remarques, je vais l’être à mon tour : j’aimerais bien que vous ne soyez plus autant dubitatif !
Amicalement.
Ca m'intéresse aussi, mais je vous lis et j'apprends en silence.
J'interviens cependant.
Avec mon 5 ans, j'ai souvent la facheuse tendance à déporter mon poid du corps vers l'intérieur dans les épaules en dedans. Mis à part créer des contractures, je n'ai jamais senti d'utiliter à le faire.
Par contre, sur le cheval mis d'une amie, le simple fait de déplacer un peu de poids sur ma fesse intérieure et tourner légèrement mes épaules met le cheval dans le mouvement.
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MAIS j'ai un commentaire: le jeune cheval c'est bien connu est plus raide d'un côté que de l'autre, le cheval mis est normalement DROIT de hanches et d'épaules et donc en parfaite équilibre (s'il n'est pas gêné par son cavalier)... Je pense qu'il serait donc plus juste de faire l'expérience avec un cheval bien avancé dans son dressage.
Je sais je suis pénible!!
Message édité par: chapal, à: 2008/10/11 22:31
Message édité par: chapal, à: 2008/10/11 22:32