Le poinçonneur des Lilas, ou la main fixe..
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Bonjour,
Merci pour vos encouragements Yasmine. Oui, le succés en Allemagne est trés possible et c'est justement cela qui "angoisse" les décideurs de la FN. Là bas, je suis connue par les cavaliers comme le loup blanc et par la FN...comme le mouton noir. C'est la vie.
Votre question concernant la traduction est trés pertinente car déjà dans sa langue d'origine, la main-fixe est mal dite et donc mal interprètée.
En allemand, on la traduit en ce moment par "festgestellte Hand", ce qui -malheureusement là aussi n'enlève pas l'impression de dureté, de rigidité, que donne cette expression.
En francais, je trouve qu'il faudrait trouver un terme court pour exprimer ceci: "Main qui cède plus vite que son ombre".
Quelqu'un sur AI aurait t'il une idée dans ce sens?
Car en effet, la seule main capable de ne JAMAIS nuire à la souplesse est justement la main-fixe. C'est elle qui offre ET sert fidèlement la souplesse physique ET psyschique du cheval...et du cavalier, qui peut bientôt se reposer sur un cheval qui va bien.
Un couple ou cavalier qui me plaîsent bien?
*N. Oliveira bien sûr, quand -oubliant de vouloir plaire à tout le monde (mon analyse)- il reste fidèle à son équitation bauchériste.
*Lt. Polay sur Chronos
*Otto Lörke, son entraîneur qui lui aussi était apparament bien loin de méconnaître la flexion de mâchoire, donc la main-fixe.
La liste peut s'allonger mais je fini ici avec quelqu'un dont il existe peu de vidéos et si oui, elles sont peu significatives pour ceux qui attendent du démonstratif: JC Racinet.
De plus, voir qu'une main est une main fixe n'est pas donné automatiquement à tout le monde. C'est effectivement plutôt le cheval qu'il faut observer: un cheval dans le mouvement, dans une posture correcte avec un cavalier en descente d'aides est une indication assez sûre et visible aussi sur une photo.
Aussi, savoir pratiquer soi-même la main-fixe n'est peutêtre pas une obligation pour la déceler, mais un avantage certain.
Bonne journée
Pascale
Que faut-il alors penser de l'instruction des cavaliers en club où on leur demande (du moins l'ai-je toujours entendu) d'accompagner le mouvement d'encolure avec les bras ? Passage transitoire obligé ou fausse route ?
Olivier S écrit:
Que faut-il alors penser de l'instruction des cavaliers en club où on leur demande (du moins l'ai-je toujours entendu) d'accompagner le mouvement d'encolure avec les bras ? Passage transitoire obligé ou fausse route ?
Une des nombreuses inepties de l'enseignement d'aujourd'hui, mal compris et mal enseigné.
Ce ne sont jamais les bras qui doivent accompagner le mouvement de l'encolure.
les bras tombent naturellement le long du corps, coudes ployés, reposés plus ou moins sur les hanches.
Et c'est le mouvement des hanches, utile pour être en phase avec son cheval qui invite la main, si besoin est, à suivre la bouche du cheval et les mouvements de l'encolure.
Des bras qui bougent ne permettent pas la fixité de la main, des bras qui bougent n'autorise pas le langage des doigts, des bras qui bougent, à un moment ou un autre, bloquent le jeu de l'encolure et durcissent la bouche du cheval .....
Je monte et attelle ma jument et j'avais remarqué qu'elle se posait mieux sur la main quand elle était attelée ou aux longues rênes que montée. C'était assez rageant de constater qu'elle appréciait mieux un contact qui passait par des anneaux fixes plutôt que directement par ma main, plutôt considérée comme bonne...
Alors, en observant ma jument dans la glace du manège quand je la montais, comme le suggère Pascale, j'ai (re)trouvé que la bonne position pour moi était celle rappelée par Yves et qu'on apprenait par coeur autrefois: coudes ployés, bras tombant naturellement le long du corps. Avec un plus indispensable (pour moi en tout cas): bien tenir mon dos et mes abdos. Je n'y arrive pas tout le temps: les journées devant l'ordinateur n'aident pas à acquérir la bonne musculature et bloquent les épaules.
La vie moderne est peut être aussi ce qui rend plus difficile l'acquisition d'une bonne position: je vois beaucoup d'ados au dos avachi et tout mou, et ça se retrouve évidemment à cheval, alors que je crois fortement qu'un dos tonique est indispensable.
hello,
Perso, je pense que le terme "main insinuante" ne contient pas la nocivité implicite que contient le terme "main fixe", la main fixe étant trop souvent entendue comme une main inerte, morte.
Autant dire une main en enrênement fixe.
bye
Xavier et les autres,
L'expression "main fixe" peut être mal comprise, certe, mais il n'empèche qu'elle se fixe une fraction de temps pour transformer l'énergie, la sublimer.
Que penser de "la main sublimatoire"?
Définition de sublimatoire (chimie):
Qui sert à sublimer, à faire passer directement de l'état solide à l'état gazeux.
La main "sublimante" peut également convenir et çà sonne mieux.
(Je vous invite à vérifier les autres sens de ces termes).
C'est un petit essai. A vous de vous creuser la tête... Et je ne pense pas que tout cela soit complètement inutile.
Amicalement,
Christopher
Message édité par: pianissimo, à: 2010/03/22 17:16
Ah oui, "main insinuante" est une idée juste mais je trouve "main sublimatoire" plus...comment dire...précise.
Pour la question d'Olivier dont Yves a fait remarqué qu'elle est malheureusement tellement d'actualité, voici -plus que mon point de vue- mon angle de vue:
Je pense que les chevaux qui ne sont pas capable de fixer leur tête et leur encolure sont des jeunes chevaux ou des chevaux ayant des problèmes. Par conscéquent ils ne sont pas des chevaux d'école .
Par contre, qu'un cavalier apprenne à sentir les deux possibilités, qu'il apprenne aussi à accompagner des mouvements d'encolure sur un cheval qui sait la bouger ET la fixer, là oui, d'accord.
Mais mettre un cavalier débutant (par ex.) sur un cheval qui ne sait pas fixer son devant, lui dire que c'est normal et qu'il faut accompagner cela avec les bras (ce qui parfois devient obligé tellement le cheval ouvre là son cadre), là NON, c'est la réalité pourtant mais c'est une fausse route: on économise sur la formation des chevaux.
A+
Pascale
hello,
Je prends le sujet en route et ne fais que passer.
Juste pour avancer qu'on ne devrait pas chercher à fixer la tête d'un cheval ; la main liante se fixe à mesure que le cheval se fixe, sous peine de faire rencontrer une main insupportable au cheval.
Ce qui est important, c'est ce liant. Tous les chevaux que j'ai rencontrés, que leur cavalier avait fixés en érigeant la main en enrênement fixe, en mur de béton, opinaient caricaturalement du chef en un "oui" qui signifiait "non !"
Mais cela a peut-être été proposé. Ou pas.
Portez-vous bien.
Je propose ce truc:
"Allumage à décharge de condensateur".
(Le dit condensateur ne pouvant se charger qu'un très bref instant, et c'est bien sûr sa décharge qui est le temps utile).
Vroum vroum!
Je suis sûre que vous aurez beaucoup de succès en Allemagne Pascale. Par curiosité, comment traduisez-vous main fixe ?
Lorsque je parlais de vidéo, pensez-bien que pour comprendre la "fixité" sans nuire à la souplesse, des images en mouvement peuvent aider mais il n'est point nécessaire que ce soit vous sur le cheval: Oliveira? Autre inconnu ou connu? Il doit bien y avoir un couple qui vous plaise un tout petit peu non?
Personnellement, je me replonge dans les journaux de dressage et biographies de Neckermann, Podhajsky, et... Klimke, et oui, je suis incorrigible mais, quelles vies de cavaliers appliquant des principes classiques sur quantités de chevaux différents auxquels personne ne s'intéresserait aujourd'hui dans le milieu compet.
http://www.chevaux-de-regagnas.com