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Le poinçonneur des Lilas, ou la main fixe..

95 réponses [Dernière contribution]
Berthier Pascale
Déconnecté
Inscrit: 28/10/2009

Bonsoir Dany,
oui, je crois que nous parlons des mêmes situations et de la même chose.
Et le mîme, pour éduquer la sensation de cette fixité, est un bon exercice:
1) main posée su le pare-botte et on bouge dans tous les sens, sauf la main en question et
2)on démonte le pare-botte et tout le manège, autour du cavalier faisant l'exercice, en laissant ce dernier la main dans le vide, où elle se trouvait en 1). Lá l'élève en question bouge à nouveau dans tous les sens...sauf sa main!! ;-)

Ca fait travailler aussi les entreprises de construction.

Amicalement
Pascale

BEAU Dominique
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Bonjour

"Il existe des exercices pour aider la main à se fixer, mais là, nous en reparlerons en temps voulu".

Désolée d'être aussi pragmatique, mais quels sont les exercices en question ?
J'en aurais bien besoin !

Merci

Berthier Pascale
Déconnecté
Inscrit: 28/10/2009

Bonjour Dominique Beau,
merci pour votre question.
Comment dire...?
Dans une série noire, on m'aurait répliqué ici: "Pascale, t'en as trop dit ou pas assez! Haut les mains! La réponse ou la vie !?"
Alors, ou j'ai une bonne sortie à la Belmondo: "Non non non! Ne me racompagnez pas à la porte! Je repars à la nage par la chasse d'eau!"
ou j'ai une bonne raison.

J'ai une bonne raison: pour des question de droits (et devoirs!)d'auteur, je pourrai répondre en détail à votre question en fin 2009 / début 2010. Là, le temps sera voulu.

Par contre, l'histoire du mîme ci-dessus est un bon début pour un entraînement à pied.
Á partir de là, pourquoi ne pas imaginer toutes sortes d'exercices pour avoir la main du mîme, à cheval (et acquérir ainsi la "main du maître"...)?
Ne sommes nous pas tous des chercheurs ici?

Cordialement.
Pascale

BEAU Dominique
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Je n'ai pas tout compris...donc j'attendrais ! Mon cheval me le pardonnera, il m'en a déjà tellement pardonné !

FARNAULT Philippe
Déconnecté
Inscrit: 25/07/2006

Bonjour,

En attendant, « … pourquoi ne pas poser les mains sur le garrot et aller ainsi ? » Xavier a émis cette idée un peu plus haut, sans succès…

Sur le garrot ou sur les cuisses, c’est l’aboutissement du livre dont j’ai parlé auparavant « Propos sur le dressage et la fixation de la main » qui a été publié en 1973 par leurs auteurs, Jean Persin de Lauret et Daniel Boulay.

Ce livre a été cité dans « La main du Maître » de Patrice Franchet d'Espèrey.

Amicalement.

Berthier Pascale
Déconnecté
Inscrit: 28/10/2009

Oui, tout à fait. il faut seulement se souvenir d'avoir des doigts qui peuvent s'ouvrir, se fermer, se serrer, s'entrouvrir, laisser glisser, pincer et même ne rien faire.

Amitiés
Pascale

Christopher Cunningham
Déconnecté
Inscrit: 24/06/2007

Bonsoir à tous,

L'image du mîme de Pascale me parle bien.

Vous savez, mon épouse qui ne monte pas à cheval, pratique le Taï Chi, et lorsque je lui parle de la gestuelle équestre, elle me dit souvent: "Mais! C'est du Taî Chi!" Et quand elle me parle de ses séances avec son maître chinois, j'ai envie de lui dire: "C'est de l'équitation, ton truc!"

Par parenthèse, Philippe Farnault qui évoque le bouquin de d'Espèry a du remarquer que cet écuyer fait à plusieurs reprises allusion aux arts martiaux ("La main du maître").

Amicalement.

Dany Lahaye
Déconnecté
Inscrit: 09/10/2009

Bonsoir à tous,
concernant la comparaison de l'équitation avec les arts martiaux, j'ai lu dernièrement un livre qui s'intitule "le zen dans l'art chevaleresque du tir à l'arc". C'est incroyable comme j'ai retrouver des similitudes avec l'équitation de légèreté!
Pour ce qui concerne de poser les mains sur le garrot, je crains que cela nuise à la fixité recherchée. Pour que la main soit fixe, il faut qu'elle soit très souple, un peu comme lorsque vous devez marcher en tenant une assiette pleine, pour ne pas renverser le liquide, il faut de la fixité mais de la souplesse, imaginez que vous posez les mains qui tiennent l'assiette sur le garrot...

 Dany Lahaye

OLRY Juliette
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

bonjour Dany,
voilà un petit livre qui est un trésor de justesse , et fait référence également ...en photographie !( cf Cartier Bresson , l'oeil du siècle ) .
petit livre qui a transité souvent par chez moi mais que je n'ai lu qu'assez récemment ... avant ... je ne le voyais pas , n'étant sans doute pas mûre pour ces mots là!
"lorsque l'élève et prêt le maître parait ", le tout n'est pas d'avoir les bons éléments pour avancer, mais de les avoir au moment ou l'on est prêt pour les recevoir

FARNAULT Philippe
Déconnecté
Inscrit: 25/07/2006

Bonjour,

« Lorsque l'élève est prêt le maître parait », cité par Juliette.
Il s’agit d’une phrase typiquement extrême-orientale J’y vois une forme passive d’évolution de l’élève qui devient maître.

Pour un occidental, « Le maître paraît » fait penser à un événement extérieur.
Hors ne peut-on pas penser plutôt à un développement personnel intérieur de l’élève parvenu à l’harmonie entre son art, la nature et sa vie de chaque jour ?
Cette harmonie serait « la cible intérieure » de l’archer évoqué par Dany Lahaye.

Amicalement.