Le poinçonneur des Lilas, ou la main fixe..
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Bonjour toutes et tous,
Philippe, vous vouliez dire 1961, pas 1971, je suppose.
Effectivement l'histoire de Persin qui, ayant quelques heures à perdre à Lisbonne avant son avion, demande à un taxi de l'emmener voir une école d'équitation, sans plus de précision car il ne connaissait aucun nom, et se retrouve chez NO, est cocasse (elle m'a été racontée indépendamment par Persin et par Oliveira).
Ensuite, j'ai toujours entendu dire que la narration de l'incroyable spectacle auquel il avait assisté avait touché en même temps Bacharach et Henriquet (et d'autres sans doute), mais enfin il y a toujours des variantes...
Il y a, malheureusement, beaucoup de cavaliers qu'on dirait volontiers «prêts» et qui ne rencontrent pas leur maître, tout simplement parce que les maîtres sont une espèce bien rare.
Amitiés,
Jean M
Bonsoir à tous.
Merci Jean et Philippe pour cette anecdote si attachante.
Pour revenir au thème, il me semble que dans la maîtrise de son propre corps, le cavalier devrait en arriver à ne plus penser qu'à sa main et à ses talons. L'aplomb, le liant et la fixité étant définitivement acquis.
Je n'ai pas encore lu le livre de Herrigen...
A vous.
Amitié.
Bonjour,
Merci Jean M.B. pour ces précisions.
On dira : « découverte » de Nuno Oliveira par Jean Persin de Lauret en 1961.
Puis par René Bacharach en 1971. Et plus tard Michel Henriquet.
Je me suis intéressé, sur le Net, au livre « Le zen dans l'art chevaleresque du tir à l'arc » de Eugen HERRIGEL, indiqué par Dany Lahaye et cité dans « La Main du Maître » par Patrice Franchet d’Espèrey.
J’ai trouvé cette phrase propre aux difficultés rencontrées par les chevaux montés face à l’emprise exagérée de leur cavalier:
« Vous pensez que ce que vous ne faites pas par vous-même ne se produira pas. » Herrigel
Cette phrase, à résonance grave dans le contexte de l’équitation, est à verser au dossier de la définition de la légèreté.
Ceux qui veulent conserver sincèrement le « perçant » de leur cheval doivent, je crois, la méditer.
Amicalement.
www.chevalmag.com/chevalmag/Actualites/Divers/Nuno-Oliveira-et-l-Oliveirisme-vu-par-Michel-Henriquet
Encore une variante :
Muni d'adresses dont une menait au « sanctuaire », je pris mon billet d'avion lorsqu'un événement inattendu m'obligea à ajourner mon départ. Mon ami Jean Persin, autre bauchériste, m'offrit de partir à ma place. Trois jours après, il était de retour .
« Voici ce que je ramène, qu'en pensez vous ? » me dit-il en extirpant de sa poche un paquet de photos. J'étais stupéfié, j'avais sous les yeux un écuyer et ses chevaux dans les plus belles attitudes classiques de l'imagerie équestre du Grand Siècle.
« Je suis soulagé » me dit alors Persin, « car il sera chez vous demain, il va présenter un cheval à Genève et a accepté de s'arrêter en route,je vais le chercher à Orly et l'amène ici ».
Message édité par: fouinix, à: 2009/11/06 15:08
Bonsoir à tous et avec mes remerciements.
Pour recentrer le sujet:
L'ajustage des rênes. Il me semble évident que dans notre pratique quotidienne elles sont toujours un poil trop longues ou un poil trop courtes. On tourne toujours autour de l'idéal. Evidemment en fonction du mouvement envisagé.
Personnellement, je les ajuste souvent un peu trop longues ( ce qui est favorable à ma décontraction et au maintien du gras de mes avant-bras près de mes côtes flottantes), je sais que cela mène droit aux rênes de braguette.... Mais les bras tendus ne me paraissent pas favoriser la fixité élémentaire et encore moins la main qui se fixe un bref instant dans le champs de la main accompagnante.
Je serais heureux de recueillir vos avis.
Merci et amitiés.
Bonjour,
L'ajustage des rênes. Il me semble évident que dans notre pratique quotidienne elles sont toujours un poil trop longues ou un poil trop courtes. On tourne toujours autour de l'idéal.
Très bien dit Christopher! Une séance à cheval doit commencer, après la détente, par l'étude de la longueur des rênes, souvent sous forme d'essais-et-erreurs. C'est une chose difficile parce qu'aucune règle précise ne peut être indiquée.
Le tact?
D'un autre côté, avoir les mains près ou loin du corps est une autre question puisque dans les deux cas la question de la longueur des rênes reste entière (bien sûr la longueur idéale varie en fonction de la position des mains).
Amitiés,
Jean M
Pour donner suite à ce passionnant et majeur débat, je vous signale la sortie d'un ouvrage de Pascale Berthier.
Merci de votre visite;
Bien sûr, c'est une annonce mais c'est surtout vous indiquer une piste de travail.
Bonne lecture
Amicalement
Merci Bruno pour l'annonce.
Avec mon amical souvenir,
Christopher
Félicitations à Pascale et tous mes vœux de succès !!!
.
Je reviens sur Jean Persin de Lauret qui est à l’origine de la « découverte » de Nuno Oliveira qu’il présentera ensuite à René Bacharach, venu avec d’autres personnes (1971).
René Bacharach a permis ensuite le rapprochement entre Michel Henriquet et Nuno Oliveira.
(Dans « La Main du Maître »).