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la légereté, c'est quoi?

80 réponses [Dernière contribution]
Christopher Cunningham
Déconnecté
Inscrit: 24/06/2007

Pauvre Seera!

Heureusement qu'Irmine a vu votre post et y a répondu avec justesse, pour un peu vous passiez à la trappe.

Un cavalier ne vaudra jamais plus que ne vaut son assiette.

Celle-ci ne peut s'apprécier qu'en fonction de l'état d'éveil, de tension et d'équilibre du cheval qui est sous vous.

Un cheval éveillé, tendu et équilibré "porte" son cavalier. L'un et l'autre sont dans le confort.

Sinon, le cheval "supporte" son cavalier. L'un et l'autre sont dans l'inconfort.

La tension du cheval, si l'on préfère, l'étirement de son dessus, de la nuque à la queue, n'a rien à voir avec la tension des rênes.

Lorsque le cheval se porte en avant ou accélère au plus discret appel des jambes, lorsque l'on multiplie les départs et les transitions, le cheval s'éveille et se tend. Puisqu'il est brave et aime anticiper, il se dispose moralement et physiquement à obéir à vos nombreuses demandes.

Il va se maintenir dans un cadre postural qui lui permet d'exécuter avec confort et facilité.

Maintenant, et maintenant seulement, vous pouvez vous asseoir au trot.

Parce que sa posture est juste, et seulement à cette condition, votre posture peut être juste.

Parce que quand le cheval vous "porte" en étant éveillé, tendu et équilibré, les mouvements de ses allures attirent votre séant vers cette zone de tranquilité qu'est le garrot.

L'harmonie n'est pas loin, vos rênes peuvent passer, selon les besoins, de l'état solide à l'état liquide, de l'état liquide à l'état gazeux.

Votre équilibre devient juste par rapport à un équilibre juste du cheval.

Pas besoin d'avoir vingt kilos dans chaque bras pour se coller à la selle, comme hélas on voit tant...

Quand votre cheval se déplace bien, comme on vient de le dire, si vous pouvez, au trot, décoller légèrement vos cuisses des quartiers et rester en équilibre sur le triangle périnée-deux ischions,les rênes gazeuses,
sans que la pression de chacun des trois points de ce triangle sur la selle ne varie, votre assiette est certainement de qualité.

Et, là, vous allez pouvoir jouer de ce triangle de pression, totalement volontairement. Un peu plus ou un peu moins sur un ischion... Un peu plus ou un peu moins sur le périnée, selon les besoins.

Si vous m'avez lu jusqu'au bout, je vous félicite pour votre courage!

Amitié et bonne équitation.

PS: Bien que ne connaissant pas Monsieur FARNAULT, je m'aperçoit qu'il demeure tout près de chez moi (Combleux). Salutations.

FARNAULT Philippe
Déconnecté
Inscrit: 25/07/2006

A Stéphanie, j'aurais toujours plaisir à vous lire lorsque vous vous exprimerez à nouveau sur ce forum. Vous nous avez habitués à des réflexions plutôt sensées... Amicalement. Ph.

Salutations amicales à Christopher CUNNINGHAM. J'ai beaucoup monté dans la forêt de Chanteau. Je sais que vous montez dans un club à 1h.1/4 de pas de là. Je pratique également en forêt de Semoy, derrière le parc de Charbonnières et parfois dans ce parc. La forêt de Semoy a été défigurée par la création d'une piste cyclable ne tenant pas compte de sa vocation équestre première... Bye.

Buridan
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Bonjour,

pourquoi signer cordialement sur des échanges absolument pas cordiaux

Parce que l'insertion de la signature est automatique...
et pour montrer que tout message se veut cordial, malgré le ton parfois un peu vif.

Les échanges peu cordiaux que l'on peut parfois trouver sur ce forum, et qui sont pires sur d'autres, reflètent à mon avis la brutalité qui règne dans le monde du cheval. Le cavalier apprend de bonne heure à se montrer tyrannique, à utiliser l'intimidation et la coercition pour atteindre ses objectifs, en étant toujours persuadé d'en savoir plus que son cheval. Et toutes les justifications sont là, prêtes à l'emploi.

Message édité par: Marcantoni, à: 2008/06/05 13:29

FARNAULT Philippe
Déconnecté
Inscrit: 25/07/2006

A force, je finis par me sentir concerné.

Hervé, vous écrivez : « Les échanges peu cordiaux que l'on peut parfois trouver sur ce forum, et qui sont pires sur d'autres, reflètent à mon avis la brutalité qui règne dans le monde du cheval. »
Je pense que cela suffit maintenant et je le regrette sincèrement. Il y a probablement une part de vérité dans votre propos, mais elle n’est pas applicable aux personnes ayant échangé dans ce sujet qui est plutôt d’une agréable composition.
Si je peux me permettre : prenez des vacances, Hervé et revenez en tant que cavalier et homme de cheval.
Ce que je viens d’écrire n’appelle pas de réponse de votre part. J’y serais du moins totalement insensible. Amicalement, bien sûr.

FARNAULT Philippe
Déconnecté
Inscrit: 25/07/2006

A Irmine, vous avez écrit :
« Enfin l'assiette n'agit pas seule mais en accord avec le haut du corps les jambes, les mains et le regard. »
Le regard du cavalier, j’y suis très sensible. Pourquoi en parlez-vous ?
Savez-vous qu’un colloque va avoir lieu le 18 juin à Saumur sur « La posture du cavalier- La posture du cheval/ Leur particularité et leur influence réciproque » ?
http://www.cadrenoir.fr/images/sources/visuel%20colloque%20pf.jpg
Va-t-on y parler du regard qui influence la position du cavalier et ses actions? Amicalement à vous.

Buridan
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Ce que je viens d’écrire n’appelle pas de réponse de votre part. J’y serais du moins totalement insensible.

Merci de confirmer mes propos...

Christopher Cunningham
Déconnecté
Inscrit: 24/06/2007

Réponse à Monsieur FARNAULT.

Bien d'accord avec vous sur l'importance du regard.
Pour citer un de nos amis, si l'on monte sur un cheval, c'est pour aller quelque part. Même si ce quelque part nous ramène au point de départ, volte, par exemple.

L'hiver, les poutrelles métalliques du manège sont fort utiles pour nous aider à tracer nos figures à la règle et au compas.
Et c'est fou comme ça marche.

L'amélioration de la posture et une certaine abstraction y sont certainement pour beaucoup.

Message édité par: pianissimo, à: 2008/06/06 17:31

Anne
Déconnecté
Inscrit: 05/04/2006

Bonsoir,
Je suis désolée de voir la tournée qu'a pris ce post, et m'en excuse, je pense, comme Yasmine l'a dit sur l'autre message, que la légèreté a des limites théoriques et par conséquent, ma question n'a pas une réponse mais une multitude de réponses selon l'idée que l'on se fait de la légerété, du cavalier, et aussi du cheval.
Je dis le cheval aussi, car un cheval bien orienté, dans la discipline que l'on veut pratiquer, aura moins de souci à comprendre les demandes et surtout les effectuer physiquement qu'un cheval non prédisposé.
Encore toutes mes excuses, j'essaierai de ne plus poser de questions qui fâchent.

Message édité par: Anne, à: 2008/06/05 20:15

Message édité par: Anne, à: 2008/06/05 20:16

SINIGAGLIA Françoise
Déconnecté
Inscrit: 03/10/2007

anne ! svp ! revenons au "fond"! vous n'êtes pas responsable de la "misère du monde"! vous avez posé une question interressante; aux interlocuteurs leurs responsabilités propres ; vous n'y êtes pour rien! amicalement FS

FERREIRA Irmine
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Bonjour Philippe
je parle du regard car à chaque fois que je pense à regarder dans la bonne direction mon corps a plus de facilité à être en accord... à pied, à cheval et en voiture!
Mr d'Orgeix encore une fois nous l'explique très bien dans ses vidéos
quand on regarde où on va on fait les infimes corrections physiques qui permettent de rester dans la bonne direction
Mme Sally Swift développe également une thèse sur le regard doux et le regard dur : à lire la théorie est intéressante mais je n'ai pas encore assez pensé à l'appliquer
bien amicalement
Irmine