la légereté, c'est quoi?
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Françoise et Philippe, d'accord avec vous!
Michel, vous ne me ferez pas croire que vous ne connaissez pas Baucher...
Je suis bien d'accord avec vous, mais encore une question, le fait de pratiquer cette équitation dans la légèreté ne nous fait-il pas sortir d'une équitation académique?
J'explique, comme si bien dit ci dessus : résister n'est pas tirer, mais où est la limite entre les deux?
Mon maître à penser, disait : on présente un cadre au cheval qui le met dans l'inconfort, à lui de trouver sa place, cela pouvait être long; mais le plus difficile à mes yeux, est de savoir quand le cheval commence à s'introduire dans ce cadre et savoir récompenser à ce moment. Est-il donné à tout le monde de sentir ce 1/100ème de seconde ou le cheval commence à comprendre et céder à ce moment, pas à moi en tout cas :o(.
Alors, pauvre cavalière lambda que je suis, je pense et solutionne en conditionnant mon poney à des signes établis entre lui et moi.
J'en suis à me dire que la légèreté ne s'enseigne pas , elle est affaire personnelle.
Par conséquent, je finirai mes nœuds au cerveau par cette dernière question de vocabulaire :
Pourquoi toujours demander au cheval, pourquoi ne pas indiquer pour obtenir?
Bonsoir,
Je distingue personnellement deux "types" de légèreté.
La première, celle du cavalier devrait être constante et permanente (je dis "devrait" car nous ne sommes que des êtres humains faillibles). Pour moi, elle consiste à utiliser l'aide appropriée dans le dosage approprié, ni plus ni moins. Si vous mettez moi, le cheval ne peut comprendre l'aide à l'instant T, si vous mettez plus, vous tirez ou vous billez dedans.
Celle du cheval consiste à apprendre la bonne réponse à la bonne aide et à gagner en équilibre et en finesse. Elle s'acquiert au fur et à mesure de l'éducation du cheval.
Quant à la distinction entre demander et indiquer, appelez cela comme vous voulez. Si vous respectez toujours la légèreté du cavalier, cette question de vocabulaire n'a aucune importance, à mon avis.
N'oubliez jamais que pour obtenir une réponse, il faut poser une question (sans oublier d'analyser la réponse pour préciser la question ensuite).
Alors, je me prends au « jeu » proposé par Anne : Je suis à cheval au pas sur un chemin en terre de la forêt d’Orléans, à 30 mètres devant nous une route goudronnée coupe son tracé. Je suis surpris par le départ au galop du cheval, je n’ai pas le temps de le gronder ou de rire avec lui… (si, c’est grave !) Alors, je me souviens : « toujours ça, jamais ça ». Je dois résister (à quoi ?) mais pas tirer pour rester fidèle à la tradition…
Mais j’entends une voiture : je tire !
Il y a longtemps, j'ai vécu une expérience analogue avec un cheval de club. J'ai tiré: et bien ça n'a pas arrêté le cheval. Il s'est arrêté tout seul. Parce qu'il avait l'habitude d'être en tête en promenade et de s'arrêter systématiquement à cet endroit là...
Depuis, je m'arrête à chaque fois que je croise une route même s'il n'y a pas de voiture. Le cheval ne se pose pas la question : intersection = stop et c'est très efficace.
Yasmine,
Bien heureusement non... et quel chance de ne pas avoir été autrefois imprégné par ces Auteurs et leure Equitation moderne du 19ème
Je respecte bien entendu, ceux qui pratique cet discipline :
" A chacun son Art et son nom, à chacun son Ecole et son chemin " Michel Bravard
leur
Comment peut-on refouler un Maître sans le connaitre, sans l'avoir étudié?????????
... cette
bonne nuit.........................
???????????????
Allez, c'est bon, j'arrête ;-)
Chacun son choix - je respecte.
ps vous trouverez un compte rendu des "phrases clefs" du stage de sylvain Beaulieu sur le site de "dressage en finistère" peut être que ça vous "fera tilt" comme pour moi! a bientot FS