De la Mâchoire

merci merci isa...c'est très interessant!
je suis tellement decue d'avoir raté cette conference

Les signes d'une mâchoire non contractée sont scientifiquement connus: ce qui est primordial, c'est de travailler d'une manière si juste, et physiquement et psychiquement, que la bouche viendra en état de non contraction.
L'inverse est faux : provoquer l'ouverture de la bouche, provoquer des déglutitions et de la salivation ( qui sont je le rappelle des fonctions réflexes) ne provoquera JAMAIS une décontraction ni de la bouche, ni par conséquent la décontraction du corps. Faire cela revient à s'illusionner en se parant de plumes qui ne feront jamais de vous un oiseau, ou l'habit ne fait pas le moine si vous préférez.

Monsieur Beudant l'a très bien exprimé en disant : " le grand écueil, en dressage, est de s'attaquer aux effets au lieu de s'attaquer aux causes".

Prenez le temps de réfléchir un instant à cela, et vous comprendrez que la main n'est qu'un moyen de communication qui reçoit le fruit d'un travail physiquement et psychiquement juste du reste du corps : ce fruit s'appelle la bouche décontractée.

Bonjour,
Vous devriez relire le compte-rendu d'Isa.
Vous êtes tellement imbue de vos théories que vous refusez de voir la réalité.

Bonjour Hervé,

Vous adressez vous à Sylvie?

Je relis le compte rendu d'Isa et l'explication de Sylvie et j'ai du mal à vous comprendre: théorie? Réalité?
Qu'entendez-vous par ces termes?

Catherine.

Comme ce post est déjà bien long et que le compte-rendu est très intéressant, j'ouvre un nouveau sujet sur ce thème en y copiant le compte-rendu d'Isa.

Message édité par: masterai, à: 2007/06/19 09:30

Cool, Hervé! il y a la manière de dire les choses! et SAA a quelques connaissances un peu plus complètes et dues à la pratique que les tiennes pour ce qui concerne dentition,mâchoires et pratique équestre.
Amicalement, yves KATZ.

Yves,
Je constate que ma réponse a été censurée, pardon, modérée.

Lorsque je parle de théories de Mme SSA, j'ai en tête,
l'épaule en dedans où les postérieurs sont dans l'axe de la piste, les rênes flottantes qui gênent le cheval, et la décontraction de la mâchoire qui ne doit jamais être recherchée directement. Théories qui sont toutes en contradiction avec la pratique équestre classique.

Si vous répondez à cela, par des arguments, je suis prêt à discuter, mais je n'accepte pas votre argument d'autorité.

Débat qui m'intéresse à partir du cas suivant:

J'ai acquis un cheval ibérique, en juillet dernier, sur une foire: sous pretexte qu'il était entier, il avait une ficelle serrée dans la bouche, lui entamant la langue et les commissures des lèvres.
J'étudiai, à l'époque, avec un ami, les livres de Racinet ("Baucher cet incompris" et "vers une équitation totale")
Cet ami me proposa de "flexionner" le cheval pour le décontracter et lui redonner confiance dans la main.
Le cheval répondit favorablement à toutes les flexions en main, même la flexion impulsive, en machant son mors.Mais il restait trés méfiant dans le mouvement en avant, monté (sous-impulsion et acculement)
Il nous a fallu 5 mois pour obtenir sa confiance à l'écurie et sa décontraction et son adhésion au travail.

Je m'interroge donc:
Bien que répondant aux flexions par des "symptomes" donnant à penser qu'il y avait décontraction de la machoire, le cheval n'était pas décontracté.
Je rejoinds donc Sylvie en pensant, à partir de ce cas, que la décontraction de la machoire ne doit pas être recherchée directement, mais se révéler aprés avoir établi une relation de confiance (le calme) comme conséquence d'un travail juste.

Mais chacun a vécu ses propres expériences et les analyse en fonction de son niveau.
Tous les commentaires, points de vue et présentations de cas sont donc les bienvenus!

Catherine.

Bonjour,

En fait, la question est de savoir si la flexion de mâchoire est une cause ou une conséquence de la décontraction totale du cheval, non ?

Cordialement.

Bonjour,
Personnellement, j'ai constaté qu'une flexion n'est efficace que si l'encolure est relevée au maximum, c'est à dire à pied, par exemple, en tendant complètement les bras vers le haut. Dans ce cas, le cheval fait plusieurs fois remonter le mors dans sa bouche, et ne se contente pas d'ouvrir la bouche ou de mâcher son mors, en restant contracté.

Mais, ce n'est qu'une observation personnelle. Comme selon M. Katz, "SAA a quelques connaissances un peu plus complètes et dues à la pratique que les tiennes pour ce qui concerne dentition,mâchoires et pratique équestre", je suppose que cela n'a aucune valeur, contrairement à ses observations à elle.