rênes allemandes
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Philippe tu ne pouvais pas savoir. Maintenant tu sais. C'est tout à l'honneur d'un cavalier d'évoluer.
Merci pour ton explication ! Maintenant, je sais !
Mais, au fait, je n'ai jamais écrit que la cavalière avait mal au dos, j'ai écrit que "c'est un travail très fatigant pour le cavalier !" parce que "Si le dos du cheval travaille, le dos de la cavalière aussi !"...
De plus, autre remarque, il n'y a aucun syndrome de Stockholm ici, il y a simplement un constat, une analyse, un remède proposé (parmi d'autres, certainement) et le constat par la cavalière que le remède a été efficace par rapport au problème constaté. Et, comme toute médication, puisque là, il ne s'agit pas d'équitation, mais de rééducation par l'équitation, d'équithérapie (pour le cheval, bien-sûr), la guérison rend inutile la poursuite du remède...
Encore de plus, si la cavalière dans les premiers temps a besoin de fort baisser ses mains pour être comprise de son cheval, par la suite, le cheval ayant assimilé l'exercice, la sollicitation de la cavalière pourra être plus délicate, ce qui lui soulage le dos.
Merci quand même pour tes explications...
Message édité par: JPhL, à: 2006/10/04 14:19
Bonjour,
Finallement, l'exercice préconisé par Jean-Philippe ressemble plus à des renes fixes qu'à des rênes coulissantes.
Ce qui me rappelle une phrase d'un livre de Dominique Barbier (à propos du travail à la longe avec des rênes fixes):
"Utilisez-les dès que possible pour que le cheval apprenne à se placer correctement et à être en main. Laissez les rênes de côté faire le travail ingrat, car elles ne font pas d'erreur."
Cela aurait peut-être le mérite d'épargner le dos de la cavalière ?
Cordiallement, Marie.
Finallement, l'exercice préconisé par Jean-Philippe ressemble plus à des renes fixes qu'à des rênes coulissantes.
Là, Marie, je ne suis pas d'accord avec vous : ne parlons pas du terme rênes allemandes, car vous avez compris que c'était un clin d'oeil. Par contre, des rênes fixes interdissent toute avancée du bout du nez. Et là, c'est ce qui est recherché !
De plus, je n'utilise jamais les rênes fixes "pour que le cheval apprenne à se placer correctement et à être en main." Je suis même contre l'utilisation des rênes fixes dans ce sens. Je longe (presque toujours) mes chevaux en rênes fixes, longues de par et d'autre, pour canaliser le cheval, pas pour un ramené. D'ailleurs, est-ce que le placer obtenu avec des rênes fixes peut être considéré comme un pllacer correct ? À propos des rênes fixes, Michel Henriquet a écrit : « ...on en adapte la longueur à l'objectif poursuivi qui ne doit jamais être de forcer le ramener, mais de canaliser plus facilement l'encolure et la tête des chevaux... ».
En plus, pourquoi vous parlez toujours de mal au dos pour le cavalier ? Le dos qui travaille, certes. Mais, je vous assure, et certains de ce forum connaissent cette cavalière, son dos se porte aussi bien ! Et, en tout état de cause, ce travail ne lui a en rien détérioré le dos !
Je montre une possibilité de travail que je sais efficace pour l'avoir appliqué et fais appliquer. C'est juste à titre d'information. Montez vos chevaux comme cela vous plaît, du moment que, comme l'a si bien écrit Xavier : "...en équitation, du moment que l'intégrité physique et mentale du cheval est préservée (ce qui implique que la légèreté est non négociable) tout ce qui fonctionne bien...est bon."
Bonjour à tous (et salut particulier à Marie)
Non ce travail d'incitation ne fait pas du tout mal au dos du cavalier. Après avoir vu une fois Catherine Henriquet (sous la direction de son mari) travailler l'un de ses jeunes allemands de cette façon, et avoir ainsi pu l'appliquer d'une part à mon petit cheval bien avancé en dressage, mais portant souvent un peu haut, en début de détente, et d'autre part au cheval d'une amie, cheval d'âge et un peu raide, toujours en début de détente, pour leur montrer l'exercice (au cheval et à la cavalière), je peux attester que c'est assez vite compris par le cheval, et super efficace en tout cas pour le dos du cavalier : en effet ce travail fait en début de travail dans le but de détendre et de relaxer le cheval, s'il est un peu contraignant pour le cavalier dans sa phase d'apprentissage ne l'est que pour ses jambes. Dans un cas j'étais sur ma selle et légèrement en suspension (donc travail des jambes) et dans l'autre je n'étais pas en tenue, pas sur ma selle et obligée de serrer les cuisses et les genoux pour ne pas basculer en avant j'en suis ressortie avec des courbatures aux adducteurs et un trou aux genoux ! Mais mon dos qui n'est pas en très bon état (ô vieillesse ennemie !)n'a absolument rien manifesté ! De plus il me semble que ce travail de détente est bénéfique au confort du cheval et donc au dos du cavalier.
J'espère avoir été claire.
Cordialement
Marie,
je ne partage pas les propos de D. BARBIER, car voilà qui confère à la main le rôle d'enrênement fixe ;
ou, inversement, la main savante ne serait qu'un enrênement fixe qui, comme le précise la définition, ne recule pas lorsque le cheval cède.
beurk !
Quid, par exemple, de la position de la main dans le plan vertical ?
Par ailleurs, "laisser les rênes de côté car elles ne font pas d'erreur" n'est pas le meilleur moyen d'éduquer la main du cavalier, et nous retombons alors dans cet utilisation de l'enrênement pour pallier les insuffisances de la main. Schéma courant.
Enfin, chercher àplacer avec des rênes fixes est un moyen susceptible d'enseigner au jeune cheval à se soustraire à la main.
cordialement,
xavier Kenaz
Jean-Philippe,
je pose des questions par curiosité parce que je ne connais pas cet exercice... je pensais que votre cavalière fixait ses mains sur la photo, je n'avais pas compris qu'elle laissait filler les renes lorsque son cheval etendait son encolure.
Est-ce la détente ou le travail ?
Dominique (Bonjour Dominique !)
Je comprend que tu utilises à la détente pour décontracter ton cheval. Je fais mes détentes en longe sans enrenement puis renes à la couture, mais j'essayerai.
Xavier
J'ai cité cette phrase de Dominique Barbier (qui parle spécifiquement du travail à la longe sans cavalier) non parce que je suis spécialement d'accord mais parce qu'elle m'a interpellé : j'ai l'impression que de nombreux cavaliers la mettent en pratique.
("rênes de côté" dans son livre signifie "renes fixes attachées sur les cotés")
Concernant les renes fixes, je n'en utilise jamais.
Cependant, mon honneteté m'oblige à avouer que la seule manière que j'ai trouvée pour que mon cheval reste en main, c'est la pratique provisoire de la main fixe, posée sur la selle (qui n'empêche pas de jouer dans ses doigts pour garder la légèreté), jusqu'à ce qu'il prenne l'habitude de rester en main. Depuis je peux facilement obtenir des flexions en élevant légèrement la main intérieure, mais au début il ne le tolérait pas.
C'est la façon la plus efficace et la moins créatrice de conflit, la moins parturbatrice.
C'est le principe de la barrière de la main de J. d'Orgeix. Si la main ne recule pas, pas de risque que le cheval s'encapuchonne ou fuie la main.
Ca n'empêche pas en plus de le décontracter en se détendant soi-même. Mon cheval y est aussi très sensible.
Message édité par: dorange, à: 2006/10/04 18:38
Marie,
ok, bien reçu votre propos.
Deux questions, sur cette technique de main "fixée" à la selle pour éviter les mouvements parasites :
Dans quelle(s) allure(s) M. d'ORGEIX vous faisait-il monter ainsi ?
Et, si le trot est concerné, dans quel trot ?
bien à vous
Désolé, Marie, d'avoir peut-être répondu un peu sèchement. Mais, entre l'un qui trouve irrecevable les photos parce que le cheval est trop plié, ce qui m'a même fait rire tellement j'ai trouvé cette reflexion absurde, et un autre qui me donne un cours sur le dos...
C'est donc avec plaisir que je réponds à vos questions. Effectivement, la cavalière laisse filer les rênes. Puisque Dominique en parle, c'est effectivement chez la famille Henriquet que j'ai appris cette façon de travailler, il y a de cela ne pas loin de... C'était hier en quelque sorte ! Effectivement, c'est un travail qu'ils font actuellement beaucoup dans le cadre de la détente de leurs chevaux. Dans mon cas à l'époque, et pour le cas de la cavalière photo, nous étions plus dans le cadre du redressement d'un cheval est donc nous sommes plus dans le cadre du travail proprement dit. Mais, d'une manière générale, c'est un exercice de détente, sauf pathologie particulière !
Cependant, mon honnêteté m'oblige à avouer que la seule manière que j'ai trouvée pour que mon cheval reste en main, c'est la pratique provisoire de la main fixe, posée sur la selle (qui n'empêche pas de jouer dans ses doigts pour garder la légèreté), jusqu'à ce qu'il prenne l'habitude de rester en main.
Moi aussi, d'une manière générale, je monte avec la main intérieure posée au creux de l'encolure, juste devant la selle. C'est ce que Michel Henriquet appelle « la rêne fixe intelligente ». Donc, cette manière d'agir ne mâche pas du tout à condition, comme le fait remarquer, que la main ne bloque pas par des doigts qui gardent toute leur mobilité.
Dernière remarque : effectivement, je me suis planté en mettant les photos trois et quatre ! D'autant plus qu'en cette fin août, nous étions beaucoup plus prés de la Méditerranée que de mon grand Nord natal... Mais hélas, je ne retrouve pas les photos de ce mois d'août. Je demande même s'il y avait eu de prise. Mais, je vous assure que l'attitude du cheval était la même que celle qu'il a sur ces photos prises si mes souvenirs sont bons pendant l'hiver suivant, soit environ 5 à 6 mois plus tard. Désolé !
Bien cordialement à tous
Message édité par: JPhL, à: 2006/10/04 21:32
Pierre,
Pourriez-vous développer votre propos quant à la flexion latérale prononcée des photos 3 et 4, qui "ne prouve rien" dans l'exercice de JP ? (autrement appelé, si ma mémoire est bonne, l'équilibre de PRADIER dont je croyais bien qu'il se pratiquait en contre-EED)
aucune autre intention que d'écouter vos arguments.
merci d'avance
Jean-Philippe écrit:
Et si la cavalière trouve bizarre d'avoir mal au dos vous l'étripez ? Je plaisante, je sais que ce n'est pas votre façon, mais ne la laissez pas comme ça.
Philippe, je t'explique, un dos c'est précieux.
Il n'y a aucune raison d'avoir mal au dos en montant à cheval.
Si vous avez mal au dos, demander à un professionnel de corriger votre posture.
Et un professionnel qui connaît son métier ne peut vous laisser monter de façon.
Surtout en début de formation cavalier, ne pas laisser un cavalier prendre une
mauvaise habitude, après rééduquer un cavalier c'est presque impossible. Inconsciemment elle
est convaincue qu'avoir mal au dos c'est normal, syndrome de Stockholm.
Un peu comme un Cheval. Philippe tu ne pouvais pas savoir. Maintenant tu sais. C'est tout à l'honneur d'un cavalier d'évoluer.