rênes allemandes
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En espérant que ça marche
Pierre,
Vous indiquez sur votre schéma la gourmette comme point d'appui et je crois que c'est une erreur ; le point d'appui du levier est constitué des anneaux attachant la bride aux montants.
Si la gourmette constituait le point d'appui, en l'enlevant vous n'auriez plus de levier, ce qui n'est évidemment pas le cas.
Cordialement,
Hervé
Message édité par: Marcantoni, à: 2006/09/29 18:04
Hervé a écrit
Jean-Philippe,
J'ai des difficultés à vous comprendre. Le cheval n'exerce de force sur son mors que pour résister. Donc plus il avance dans son dressage moins il en exerce, alors pourquoi utiliser à ce moment un dispositif d'amplification de la force de la main ?
Tout d'abord parce que ce n'est pas un dispositif d'amplification de la force de la main, mais un dispositif de diminution de la force du cheval ! C'est étrange que vous ne puissiez voir la chose dans ce sens !
Donc plus il avance dans son dressage moins il en exerce (de force)...
Mais, plus il avance dans son dressage et plus il travaille dans des attitudes qui lui coûtent physiquement ! Il n'y aura que lorsque le dressage sera abouti que la bride pourra être remplacée par le fil de laine... D'où l'intérêt d'avoir la possibilité d'une action plus fine. Et ce n'est pas parce que le cheval est avancé dans son travail que cela ne lui coûte pas !
Bonjour à tous
Hervé :
Curieux je suis aller chercher ma jument dans le pré, je lui ai mis la bride et après quelques observations je confirme c'est bien la gourmette qui donne toute sa puissance à la bride.
La gourmette normalement ajusté si j'exerce une traction sur les rênes les montant reste souple sans tension donc sans fournir de point d'appui.
Sans la gourmette la traction sur les rênes fait remonter un le canon du mors dans la bouche et oriente les branches dans le prolongement des rênes et donc perd tout effet de levier.
C'est ce que j'ai constaté mais chacun peu facilement faire ces propre expériences, il suffit pour cela de disposer d'un cheval et d'une bride.
cordialement pierre
je confirme c'est bien la gourmette qui donne toute sa puissance à la bride.
Vous avez tous les deux raison sur ce coup ! C'est bien la gourmette qui donne toute sa puissance au mors de bride. Et, grace à la gourmette, les branches du mors de bride se transforment en un bras de levier du 2ème genre, inter-résistants. L'appui étant au niveau de l'anneau d'attache de la gourmette, l'appui étant au niveau de rênes et la résistence au niveau du canon.
Cordialement à tous
J'ai regardé rapidement la thèse dont j'ai parlé. Elle est assez facile à lire, bien illustrée, et en plein dans le sujet.
Voici le résumé qu'en a fait l'auteur :
Les mors et enrênements, pièces maîtresses en équitation classique n'avaient pratiquement jamais fait l'objet d'un travail de synthèse et d'analyse scientifique jusqu'ici, nous espérons par ce travail combler une partie de ce vide.
Dans la première partie de ce mémoire, nous rappelons de façon synthétique les points clés de l'anatomie et de la biomécanique du cheval en rapport avec l'utilisation des mors et enrênements. Une partie importante du chapitre estt consacrée à la tête et à la bouche du cheval, points de fixation, et sur lesquels agissent ces montages.
La deuxième et la troisième partie sont respectivement consacrées à l'étude spéciale des diverses embouchures puis des principaux enrênements utilisés actuellement par les cavaliers. Nous nous sommes ensuite appliqués à faire l'analyse et l'étude biomécanique précises du mode d'action des plus répandus.
La quatrième et dernière partie de ce travail est enfin dédiée aux problèmes directement liés, ou suspectés d'être liés, à une utilisation abusive ou inadéquate de ces montages.
Je rappelle le lien :
www.vet-lyon.fr/bib/fondoc/th_sout/listhe_sout.php
C'est la thèse n°060 de l'année 2003 (j'avais oublié de le préciser).
Il y a des schémas des forces mises en jeu, leurs directions, leur résultante.
Message édité par: masterai, à: 2006/09/29 21:38
Bonjour,
Effectivement c'est la gourmette qui assure la stabilité du mors. Mais elle ne fait pas que ça, elle produit aussi une force opposée à l'action du mors. C'est ce qui avait amené Baucher à supprimer la gourmette et à assurer la stabilité du mors par une lanière disposée sur le chanfrein.
Cordialement,
Hervé
Réponse au message de Hervé du 29/09 11h40:
La bride permet d'affiner les AIDES; prenez le temps de lire et de comprendre ce que j'écris!
dans la mesure où le mors de bride est plus puissant que le filet, utilisé par une main bien éduquée et à propos, il permettra d'avoir des aides plus légères; parce que ce qui est important, si on parle mathématiques, c'est le résultat de la force du mors par la puissance de l'aide.C'est ce que je veux dire, c'est ce que j'écris!
Avec raison, vous dites que les rênes allemandes sont souvent utilisées; c'est exact, mais elles le sont souvent mal , trop longtemps et à mauvais escient.
Vous faites référence à l'Ecole Espagnole de Vienne; mais leurs écuyers ne sont pas le cavalier moyen français, leurs chevaux ne sont pas les chevaux de tout le monde; et leur avez-vous demandé ( comme je vous y avais invité dans un message précédent) quand, comment et pourquoi ils utilisent les rênes allemandes.
Il serait tellement plus intéressant que vous nous fassiez part de VOTRE EXPERIENCE PERSONNELLE sur les rênes allemandes ou tout autre sujet, plutôt que de vous référencer à Vienne , à Baucher ou d'autres.Plus nous aurons d'expériences à étudier, plus nous nous enrichirons
Amicalement, yves KATZ
............
Answer to Hervé's message of 29/09 11:40 am:
The double briddle allows to refine the AIDS; take time to read and to understand what I write!
As far as the bit of briddle is more powerful than the simple bit, used by a well educated hand and conveniently, he will allow to have lighter helps; because what is important, if we speak about mathematics, it is the result of the force of the bit by the power of the aid. It is what I want to say, it is what I write!
With good reason, you say that the draw-reins are often used; it is exact, but they are used often badly, for such a long time and mindlessly.
You take reference to the Spanish School of Vienna; but their riders are not the common french rider , their horses are not the horses of everybody; and have you asked them (as I had invited you in a previous message there) when, how and why they use the draw-reins.
It would be so more interesting that you inform us of YOUR PERSONAL EXPERIMENT on the draw- reins or quite other subject, rather than to reference you in Vienna, to Baucher or the others. The more we shall have of experiments to be studied, the more we will enrich.
Friendly, yves KATZ
Bonjour à tous
Au risque de me faire ..., bon !
Je dirais que dans une main se limitant à fermer et ouvrir les doigts la bride est plus douce que le filet.
La simple fermeture des doigts sur les rênes de filet se répercute intégralement et directement sur le canon du mors mais dans le cas de la bride la longueur des branches offre un débattement important et donc si la main du cavalier et la bouche du cheval restent fixes l'une par rapport à l'autre alors la simple fermeture des doigts ne suffit pas à rendre la bride dure sauf si les rênes ont au préalable une tension significative, mais comme il s'agit ici d'équitation de légèreté ...
Il s'agit simplement de tenter une explication sur quelque chose que j'ai ressenti ; d'autres ont-ils eu ce genre de sensations ?
cordialement pierre
Pierre,
J'ai une petite question : et si vous enlevez la gourmette, qu'est-ce qui se passe ?
Jean-Philippe,
J'ai des difficultés à vous comprendre. Le cheval n'exerce de force sur son mors que pour résister. Donc plus il avance dans son dressage moins il en exerce, alors pouquoi utiliser à ce moment un dispositif d'amplification de la force de la main ?
Cordialement,
Hervé