rênes allemandes

Peteris,

Je pense que vous pensez ce que Pierre a pensé.

Effectivement, tout effet de force annulerait le but même de l'exercice, ou du moins ne tend pas à en démontrer toute la valeur.

Une photo dit moins qu'un film, mais JP (qui, soit dit en passant, n'est plus tout à fait dans la force de l'âge) aurait corrigé tout emploi de la force, c'est certain.

Et, en même temps, je peux déjà anticiper votre réponse quant à notre échange sur l'EED, et je suis bien content de vous avoir livré sans ambages mes quelques observations...

A bientôt, certainement

xavier Kenaz

Bonjour, jeune recrue (merci à Sylvie) je me lance…
concernant les RA et Nuno
je cite simplement NO qui pratiquait “la leçon du nez par terre” pour des chevaux à encolure haute ou renversée mais aussi sur les jeunes chevaux :
“…la leçon du nez par terre : - on peut utiliser la rêne allemande pour ce travail, non pour placer la tête mais pour allonger l’encolure…“(notes sur l’enseignement)

Pour servir de cobaye autant aller jusqu’au bout…
Pour avoir “vécu” la rééducation du cheval renversé “G” montré par JP
je vous fais part en vrac de tout ce que j’ai pratiqué y compris les enrennements naturels ou non
d’abord je n’ai pas utilisé les RA, pas par conviction… j’ai fait un autre choix,
j’ai plutôt décortiqué et isolé les problèmes un à un n’ayant pas les compétences pour tout résoudre, en bloc cheval monté, j’ai
1-DÉMUSCLÉ mis au repos
2-BÂTI LE DOS remusclé en longe avec un enrênement
(le Pessoa le seul, avec lequel “G” ne se braque pas)
3-DÉCONTRACTÉ travail à pied en flexion et en extension (très très bénifique pour G)
4-MONTÉ : travaillé en extension d’encolure en début de travail
La position montrée par JP “les RA naturelles” est un exercice qui a fait parti de la rééducation,
ce fut une étape pour arriver à une demande d’extension d’encolure + classique (aujourd’hui je ne suis plus dans la position du crapaud) je commence ma demande sur le clerce sur le cercle, nous pouvons à présent en descente d’encolure exécuter, EED, CED + transition galop trot…
J’ai actuellement au bout d’un an un cheval dit “normal”
Je précise que dans tous les exercices le souci permanent fut la décontraction et une main douce, et des exercices courts car toute contraction du cheval se soldait systématiquement par un relèvement de l’encolure et une fuite en avant même sur le cercle…donc revenir au pas décontracter : pour ne pas tout détruire.
Je précise que je monte aussi une jeune jument que je longe sans enrênements qui commence à travailler monté “le nez par terre” mais sans avoir eu recours à l’exercice des RA naturelles simplement à partir du cercle vibrer dérober le contact pour faire descendre, une cadence régulière lente…elle répond et commence à étendre son encolure,
voilà pour ce petit état des lieux de mon travail, cordialement,
LAGO

Bonjour Isa, bonjour tout le monde

pour ce qui n'aurait pas fait le rapprochement, Isa est la cavalière des photos que j'ai mises pour la 1 ère illustration des "RA naturelles"

Mon cher Peteris,

Ton intervention est très judicieuse. Dans un premier temps, elle me prouve une chose : tout peut être écrit à condition d'y mettre la manière et à condition d'argumenter. Cela éviterait certainement les mal entendu et les petites réactions épidermiques !

Je pense par contre que toutes les photos sont bonnes à mettre, à condition, c'est certain, d'être expliquer, remise dans le contexte. Voilà, c'est ce que Pierre aurait du faire : "je trouve que tes photos ne sont pas... parce que...". Et là, j'aurais fait ce que j'aurais du faire en les mettant, les expliquer et les contextualiser. Et c'est vrai que la remise en cause de mon honnêteté intellectuel, de l'équilibre de la cavalière que j'avais pourtant, peut-être pas assez, expliqué par la découverte de cet exercice, l'attente d'explications de Pierre, pourtant demandé par Marie et Xavier, sa feinte de non recevoir, ont fait que j'ai vu un peu rouge... rose foncé, disons !

Isabelle VERGNES écrit:

Bonjour, jeune recrue (merci à Sylvie) je me lance…
concernant les RA et Nuno
je cite simplement NO qui pratiquait “la leçon du nez par terre” pour des chevaux à encolure haute ou renversée mais aussi sur les jeunes chevaux :
“…la leçon du nez par terre : - on peut utiliser la rêne allemande pour ce travail, non pour placer la tête mais pour allonger l’encolure…“(notes sur l’enseignement)

Pour servir de cobaye autant aller jusqu’au bout…
Pour avoir “vécu” la rééducation du cheval renversé “G” montré par JP
je vous fais part en vrac de tout ce que j’ai pratiqué y compris les enrennements naturels ou non
d’abord je n’ai pas utilisé les RA, pas par conviction… j’ai fait un autre choix,
j’ai plutôt décortiqué et isolé les problèmes un à un n’ayant pas les compétences pour tout résoudre, en bloc cheval monté, j’ai
1-DÉMUSCLÉ mis au repos
2-BÂTI LE DOS remusclé en longe avec un enrênement
(le Pessoa le seul, avec lequel “G” ne se braque pas)
3-DÉCONTRACTÉ travail à pied en flexion et en extension (très très bénifique pour G)
4-MONTÉ : travaillé en extension d’encolure en début de travail
La position montrée par JP “les RA naturelles” est un exercice qui a fait parti de la rééducation,
ce fut une étape pour arriver à une demande d’extension d’encolure + classique (aujourd’hui je ne suis plus dans la position du crapaud) je commence ma demande sur le clerce sur le cercle, nous pouvons à présent en descente d’encolure exécuter, EED, CED + transition galop trot…
J’ai actuellement au bout d’un an un cheval dit “normal”
Je précise que dans tous les exercices le souci permanent fut la décontraction et une main douce, et des exercices courts car toute contraction du cheval se soldait systématiquement par un relèvement de l’encolure et une fuite en avant même sur le cercle…donc revenir au pas décontracter : pour ne pas tout détruire.
Je précise que je monte aussi une jeune jument que je longe sans enrênements qui commence à travailler monté “le nez par terre” mais sans avoir eu recours à l’exercice des RA naturelles simplement à partir du cercle vibrer dérober le contact pour faire descendre, une cadence régulière lente…elle répond et commence à étendre son encolure,
voilà pour ce petit état des lieux de mon travail, cordialement,
LAGO

Merci Isabelle pour vos précisions.
Je me réjouis que vos chevaux apprécient ce travail.
je conçois tout à fait que l'extention de l'encolure en début et/ou en fin de travail puisse détendre le cheval.
Cependant, le travail en descente d'encolure ou le nez par terre n'est pas une finalité, puisque'au contraire c'est le relèvement de l'encolure qui permet d'avoir un cheval dans un équilibre optimum.
Ce sujet a été souvent vivement débattu sur ce forum.
Personellement, je suis toujours à la recherche du "chainon manquant", c'est à dire la raison pour laquelle le travail vers le bas conduirait au travail vers le haut...

cordialement, Marie

Chère Marie

Comme vous le dites, le travail en descente d'encolure n'est pas une "finalité" en soi.

C'est pour cela, mais également parce qu'il constitue une fort intéressante "base de préparation" en vue du travail en relèvement d'encolure qu'il conduit, en progression logique, au travail en relèvement d'encolure qu'il prépare.

Quel autre "chaînon manquant" vous semble-t-il nécessaire à trouver ???

Cordialement, Peteris

Message édité par: KLAVINS, à: 2006/10/06 16:25

Le "chainon manquant" que je cherche, c'est la raison pour laquelle on sanctifie le travail sur les épaules dans l'espoir d'obtenir un renvoi de poids vers les hanches (c'est à dire l'opposé) "un jour".
Je veux bien admettre que "ça marche" même si on ne peut pas l'expliquer, mais l'expérience me pousse à en douter.
Mais nous avons déjà abordé ce sujet, et cela ne concerne pas celui-ci, à savoir les rênes allemandes.

Si vous souhaitez relancer le débat, il serait plus logique d'ouvrir un autre fil de discussion. Je n'ai rien à y ajouter pour ma part.

marie écrit:

... dans l'espoir d'obtenir un renvoi de poids vers les hanches (c'est à dire l'opposé) "un jour".

Chère Marie

Sans aucunement vouloir "relancer un débat hors-sujet", je relèverai simplement que c'est vous-même qui avez parlé de "chaînons qui manquerait" et qui suggérez les "notions particulières" d'"espoir" et de "un jour", comme si c'était fort hypothétique...

Vous paraît-il incompréhensible qu'à partir d'une "base de travail" en extension/abaissement de l'encolure, vous pouvez tous les jours solliciter un relèvement de l'encolure progressif et proportionné aux aptitudes du moment du cheval, renvoyant progressivement de plus en plus de poids sur les hanches, mais pas plus que ce que le cheval n'est en mesure de vous donner un jour donné ?

Cordialement, Peteris

Message édité par: KLAVINS, à: 2006/10/06 17:10

Bonjour,

Pourquoi le travail en extension/abaissement serait-il synonyme de travail sur les épaules ?

Et travail encolure relevé serait il synonyme à tous les coups de travail dans un équilibre sur les hanches ?

Bonjour à tous

www.stephanebigo.com/sb_apprivoiser/chevaux-difficiles/cheval-difficile-flexions.htm

Je suis en panne d'ordinateur je fait comme je peux.

Cordialement pierre

Je ne peux que m'incliner... bien bas. A 4 pattes sur les épaules de mon cheval, lui-même la nuque le point le plus bas.
Étant un peu lourde pour mon petit cheval, j'espère que le "trébuché" deviendra bientôt un air de dressage.
Je n'ai toujours pas compris ce que ce "camp de base" a d'obligatoire mais je commence demain, promis.