Décontraction
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Bonjour à tous
Après quelques ésitations.
Travailler le jeune cheval dans l'extension/abaissement d'encolure c'est lui donner des habitudes, qu'il prend d'ailleurs très vite, et quand il faudra dans la suite remonter l'encolure il faudra aussi corriger ces habitudes et l'on rencontrera nécessairement résistances et défenses et ce d'autant plus que le développement musculaire aura pris une orientation contraire. Tout bon cavalier se doit pourtant d'éviter le plus possible résistances et défenses ; il y a donc là une faute de psychologie, une faute équestre grave. Pour moi cela est suffisant pour que je renonce à utilisé ce moyen.
BG ou non, le simple bon sens, la logique nous disent que cette attitude surcharge les épaules ; de fait si le porte à faux vers l'avant augmente l'avant est d'autant surchargé l'arrière soulagé. A ma connaissance (non exhaustive) toutes les mesures faites tendent à confirmer ce fait. S'ajoute à cela le poids du cavalier supporté pour les 2/3 par l'avant-main et comme si cela ne suffisait pas l'attitude basse favorise le retrait des antérieurs ce qui accentue encore leur surcharge. Je ne suis pas du tout convaincu que l'on ait là des conditions biomécaniques favorables à une bonne locomotion.
La supposée montée du garrot (les mesures effectuées par J.C. Racinet disent le contraire) par la verticalisation des apophyses épineuses des vertèbres du garrot tirées vers l'avant par le ligament cervical ne fait que confirmer l'avancée de la masse au dessus des antérieurs, en effet l'allongement de la ligne du dessus en faisant tirer vers l'avant ne peut qu'alourdir l'avant et donc cela ne présente aucun intérêt.
Tout cela va à l'encontre de du but recherché, à savoir le report de poids vers les hanches, c'est donc au mieux une perte de temps inutile d'autant que des méthodes plus respectueuses du cheval de son intelligence existe. (Racinet, d'Orgeix, Karl, ... ) Oui je pense que le travail encolure basse est une difficulté inutile pour le cheval.
Ce n'est, bien sûr, que mon avis.
cordialement pierre
DORANGE marie écrit:
Je vous recopie une phrase tirée du livre du Docteur Giniaux "les chevaux m'ont dit - essai d'osthéopathie équine" (P79):
"(...)
La détente (ou échauffement) qui doit précéder tout travail soutenu en équitation doit donc avoir un seul objectif : étirer la cononne vertebrale en écartant les vertèbres les unes des autres.
Message édité par: dorange, à: 2006/09/02 21:12
C'est ce type d'image que je mettrai en face de cette phrase:
Pour moi, c'est étendre qui est important parce qu'on intervient sur toute la ligne du dessus.
C'est une façon de prendre la mesure de la longueur du cheval. A partir de là, on module pour prendre l'attitude voulue (ou possible par rapport à l'état physique du cheval) mais, toujours en gardant cette façon d'étirer la ligne du dessus.
(suite photo page suivante)
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For me, it is to extend which is important because one intervenes on all the line of the top.
It is a way of taking the measure of length of the horse. From there, one modulates to take the desired or possible attitude compared to the physical state of the horse but, always by keeping this way of stretching the line of the top.
Message édité par: BLESCHET, à: 2006/09/04 09:33
Message édité par: BLESCHET, à: 2006/09/04 11:06
Message édité par: BLESCHET, à: 2006/09/04 09:30
Bonjour à tous et à toutes,
KLAVINS Peteris écrit:
le travail "à partir de" l'Extension/Abaissement de l'encolure offre des "avantages biomécaniques"
C'est cela qui est controversé.
Cordialement,
Hervé
Bonjour,
Ce cheval (en extension d'encolure) ne serait-il pas un peu sous lui du devant ?
Cordialement,
Hervé
Message édité par: Marcantoni, à: 2006/09/04 13:45
MARCANTONI Hervé écrit:
le travail "à partir de" l'Extension/Abaissement de l'encolure offre des "avantages biomécaniques"C'est cela qui est controversé.
Cher Hervé
Controversé, dites-vous.
Fallacieusement dénigré serait plus objectif...
Sans plus pour moi
Sans vouloir refaire passer à certains leurs examens d'équitation, je ferai remarquer qu'un cheval sous lui de devant traduit un défaut d'aplomb A L'ARRET et non pas chez un cheval en mouvement; de la même manière que lorsqu'un postérieur est en fin de soutien sous la masse, l'autre est OBLIGATOIREMENT en fin d'appui et en extension en arrière de la verticale;amicalement, yves katz.
PS: la première photo présentée par Josette Bleschet exprime bien ce que doit être un cheval en "extension d'encolure"; et l'on voit bien que cette attitude ne le met aucunement sur les épaules!et n'empêche en rien qu'ensuite il puisse se relever dans son avant-main,photo 2( même si le cheval est différent!) tout en avançant sa nuque, ce qui est essentiel et qui manque chez beaucoup!
...............
Without wanting to take in certain their exams of equitation, I shall point out that a horse standing under translates a defect of balance A THE STOP and not to a horse into movement; in the same way as when a hindleg is at the end of support under the mass, the other one is NECESSARILY at the end of support and in extension at the back of the vertical line; friendly, yves katz.
PS: the first photo presented by Josette Bleschet expresses well that has to be a horse in " extension of neckline "; and we see although this attitude puts it not at all on shoulders! And prevent not at all that then he can get up in its forehand, photo 2 (even if the horse is different!) while moving its nape of the neck, what is essential and what misses at many horses!
Il me semble avoir écrit à propos de la photo de Stephe que je trouvais le postérieur GAUCHE raide, c'est à dire celui qui est en fin de soutien et non celui qui est en fin d'appui.
Il me semble que le cheval de la première photo de Josette Bleschet devrait avoir l'antérieur droit, celui qui est à l'appui, quasiment vertical au lieu d'être en oblique vers l'arrière ; mais ce n'est qu'une interrogation et non une affirmation.
L'expression sous lui de devant traduit simplement une mauvaise disposition de l'avant-main par rapport à ses points d'appui (les antérieurs) ; pourquoi ne pourrait-elle s'appliquer au cheval en mouvement ?
pour Hervé
on ne peut pas trop s'avancer sur la verticalité du membre lorsqu'il est en mouvement, il faut quand même que l'allure se déroule.
mais il suffit d'arrêter le cheval dans cette attitude et l'on pourra constater qu'il répond à la définition de ce qu'est un cheval sous lui du devant et aussi du derrière
mais ce qui pourrait être un assouplissement à l'arrêt et donc positif, devient une entrave au mouvement si on le travaille en avançant le cheval reportant son poids sur les épaules.
pour élargir:
si l'on suppose que par ce moyen, c'est une hypothèse, que les postérieurs puissent venir sous la masse, en utilisant ce principe, comment redonner dans cette configuration de l'amplitude aux antérieurs en conservant les postérieurs sous la masse???
autre question comment à partir d'un cheval qui se déplace dans cette position lui donne t'on l'indication de soutenir son encolure, par la suite, sans une action directe de la main et sans une déconstruction totale de la "voute" de son dos créé par l'abaissement de son encolure??
"il est vrai qu'en perspective de tenter d'offir plus de possibilités de Légereté tant aux chevaux qu'aux cavaliers, je me préoccupe des incidences biomécaniques et fonctionnelles induites dans le comportement des chevaux du fait du poids qu'ils sont ammenés à prendre en charge"
modérateur vous m'avez coupé l'herbe sous le pied
quelque soit le cheval sur lequel je monte j'ai toujours à coeur de faire appel à son intelligence et je me heurte plus à son "esprit" qu'a sa biomécanique
les raideurs les tensions ne viennent pas toujours d'une insuffisance mécanique mais aussi d'une volonté
le dressage n'est il pas l'art d'en jouer pour qu'il aille dans le sens que l'on souhaite
la bio mécanique est un outil qu'il faut connaitre mais je ne peux l'expliquer à mon cheval en tant que tel
partant de ce principe global de dressage le relèvement de l'encolure est un apprentissage c'est au cavalier de le rendre intelligible
le poids du cavalier ne jouant pour moi qu'un rôle mineur à partir du moment ou le cheval est capable de maîtriser son équilibre, et de pouvoir s'adapter
concrètement au piaffer je m'amuse des fois à changer ma position ou à me mettre sur un terrain en pente le cheval s'adapte et reste au piaffer. mon poids ne l'empêche pas d'éxecuter ce quil sait faire
la légèreté pour moi c'est de trouver les moyens d'inaction du cavalier, mais on sort du sujet