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Décontraction

223 réponses [Dernière contribution]
KLAVINS Peter
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

MEIER Pierre écrit:

Je ne dis pas c'est bien ou c'est mal je dis que je ne comprends pas et que je ne vois que des inconvénients dans cette technique qui consiste à baisser l'encolure pour tirer sur le ligament cervical.

Cher Pierre

Relisant l'ensemble de ce sujet, j'ai relevé votre propos ci-dessus.

Dans le cadre du début du dressage d'un jeune cheval peu accoutumé ni à supporter la "charge" de son cavalier ni à soutenir avec décontraction son encolure dans une attitude tendant vers le Ramener du Rassembler, l'Extension/Abaissement de l'encolure peut ne pas avoir, (éventuellement...), pour simple "finalité" de "tirer" sur le ligament nuchal, et de "mettre au repos" les muscles de soutien de l'encolure, mais, par la traction exercée par le ligament nuchal sur les vertèbres dorsales, avoir comme conséquence d'aider le dos du cheval à supporter la charge de son cavalier.

A partir de cette "attitude basse", si le cavalier sollicite un relèvement de l'encolure, notamment au trot assis, plus le cheval relèvera son encolure, moins la "traction du ligament nuchal" l'aidera à soutenir son dos, ce qu'il devra faire d'autre façon, notamment par ses abdominaux, et "sauf exception", qu'il "apprendra à faire" progressivement...:-)

Dans le cadre d'un développement musculaire progressif tant des capacités à soutenir le relèvement de l'encolure que des capacités à soutenir le dos sous la charge du cavalier sans l'"aide initiale possible" de la "traction exploitable du ligament nuchal", le travail "à partir de" l'Extension/Abaissement de l'encolure offre des "avantages biomécaniques" qui sont inexistants si l'on aborde l'éducation et le développement physique du cheval directement dans un placé encolure prononcément relevée.

Ceci dit, et sans "ésotérisme" pour reprendre une "expression courtoise" d'Hervé, que l'on exploite ou pas l'attitude de travail en Extension/Abaissement de l'encolure pour aider un cheval à tendre vers le Rassembler, il y a avantage au départ à éviter autant que faire se peut de susciter des réactions de crispation dans le travail monté de la part du cheval, et pour cela, il y a avantage à user du fonctionnement en balancier global notamment dans l'accompagnement du trot et du galop assis, plutôt que de faire supporter à sa monture les variations de pression incontournablement découlantes de l'emploi des autres modes de fonctionnement du dos dans ces allures.

Cordialement, Peteris

Klavins Peter

KLAVINS Peter
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

MEIER Pierre écrit:

Je ne dis pas c'est bien ou c'est mal je dis que je ne comprends pas et que je ne vois que des inconvénients dans cette technique qui consiste à baisser l'encolure pour tirer sur le ligament cervical.

Cher Pierre

Relisant l'ensemble de ce sujet, j'ai relevé votre propos ci-dessus.

Dans le cadre du début du dressage d'un jeune cheval peu accoutumé ni à supporter la "charge" de son cavalier ni à soutenir avec décontraction son encolure dans une attitude tendant vers le Ramener du Rassembler, l'Extension/Abaissement de l'encolure peut ne pas avoir, (éventuellement...), pour simple "finalité" de "tirer" sur le ligament nuchal, et de "mettre au repos" les muscles de soutien de l'encolure, mais, par la traction exercée par le ligament nuchal sur les vertèbres dorsales, avoir comme conséquence d'aider le dos du cheval à supporter la charge de son cavalier.

A partir de cette "attitude basse", si le cavalier sollicite un relèvement de l'encolure, notamment au trot assis, plus le cheval relèvera son encolure, moins la "traction du ligament nuchal" l'aidera à soutenir son dos, ce qu'il devra faire d'autre façon, notamment par ses abdominaux, et "sauf exception", qu'il "apprendra à faire" progressivement...:-)

Dans le cadre d'un développement musculaire progressif tant des capacités à soutenir le relèvement de l'encolure que des capacités à soutenir le dos sous la charge du cavalier, développement envisageable avec ou sans l'"aide initiale possible" de la "traction exploitable du ligament nuchal", le travail "à partir de" l'Extension/Abaissement de l'encolure offre des "avantages biomécaniques" qui sont inexistants si l'on aborde l'éducation et le développement physique du cheval directement dans un placé encolure prononcément relevée.

Ceci dit, et sans "ésotérisme" pour reprendre une "expression courtoise" d'Hervé, que l'on exploite ou pas l'attitude de travail en Extension/Abaissement de l'encolure pour aider un cheval à tendre vers le Rassembler, il y a avantage au départ à éviter autant que faire se peut de susciter des réactions de crispation dans le travail monté de la part du cheval, et pour cela, il y a avantage à user du fonctionnement en balancier global notamment dans l'accompagnement du trot et du galop assis, plutôt que de faire supporter à sa monture les variations de pression incontournablement découlantes de l'emploi des autres modes de fonctionnement du dos dans ces allures.

Cordialement, Peteris

Message édité par: KLAVINS, à: 2006/09/03 14:20

Klavins Peter

marie
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Inscrit: 17/03/2006

Je vous recopie une phrase tirée du livre du Docteur Giniaux "les chevaux m'ont dit - essai d'osthéopathie équine" (P79):
"(...)
La détente (ou échauffement) qui doit précéder tout travail soutenu en équitation doit donc avoir un seul objectif : étirer la cononne vertebrale en écartant les vertèbres les unes des autres.
(...)
Il existe pour cela un système musculaire chargé de faire glisser les facettes articulaires dans le sens de l'écartement des corps vertébraux. Cela s'appelle le système érecteur de la colonne vertebrale(...).. pour le cheval c'est le travail lent, cadencé, en allongeant l'encolure et le dos, en engageant les postérieurs pour que le bassin tire sur la colonne vers l'arrière pendant que l'encolure tire vers l'avant. On constate alors une montée du garrot et un écartement de ses apophyses épineuses.
L'obtention préalable de ce mouvement est nécessaire afin que le travail "soutenu" qui suivra n'entraine aucun phénomène de douleur ou de blocage reflexe au niveau de la colonne vertebrale."

Il n'est question "que" d'échauffement, mais apparement primordial.

Cordialement, Marie

Message édité par: dorange, à: 2006/09/02 21:12

dolmata
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Inscrit: 11/05/2006

1/au départ le sujet ne concerne pas les jeunes chevaux il concerne l'ensemble

2/les jeunes chevaux ne sont pas jeunes éternellement

3/les jeunes chevaux s'ils ne sont pas faits on ne les monte pas ou très peu donc cela les retirent automatiquement de la discussion

4/Pourquoi le trot assis vous pouvez faire du trot enlevé
5/a vous lire on dirait que les 3/4 des chevaux sont impotents et incapable de supporter le poids et je dis bien le poids et non la masse de leur cavalier
soit les chevaux sont sous dimensionnés ils régressent
soit, autre hypothèse la masse des cavaliers augmentent

6/ les jeunes chevaux se travaillent à pied, encolure haute le poids du cavalier ne gênent pas et on peut faire tout le travail. une fois fait on les travaille monté c'est un autre solution si cela pose tellement de problème. il faut donc un autre sujet sur le travail à pied des jeunes chevaux
mais je ne ferais toujours pas des heures tête par terre

KLAVINS Peter
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

dolmata écrit:

...les jeunes chevaux s'ils ne sont pas faits on ne les monte pas ou très peu donc cela les retirent automatiquement de la discussion
...
les jeunes chevaux se travaillent à pied, encolure haute le poids du cavalier ne gênent pas et on peut faire tout le travail. une fois fait on les travaille monté

Cher Dolmata

A vous lire ci-dessus, vous semblez nous dire qu'après le travail à pied, vous arrivez à aborder le travail monté des jeunes chevaux directement "en Rassemblé" avec des chevaux prêts à assumer sans problèmes la "charge anodine" de leur cavalier aux différentes allures !!!

:-)

PS : Par ailleurs, après toutes les considérations précédemment formulées concernant les possibilités de travail à partir de l'Extension/Abaissement de l'encolure, notamment pour solliciter son relèvement progressif dans le mouvement avec décontraction de la bouche et du dos, je serais curieux de savoir ce qui vous motive à conclure de façon si "caricaturale" et "négativement réductrice" sur ce sujet en écrivant : "je ne ferais toujours pas des heures tête par terre" ??? Re-Hyppocrisie ???

Message édité par: KLAVINS, à: 2006/09/03 12:30

Klavins Peter

dolmata
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Inscrit: 11/05/2006

le travail à pied semble vous être étranger mais on peut tout faire à pied le rassemblé évidemment en fait partie
la transition monté n'en est que plus facile

c'est à vous que ça pose problème le poids du cavalier pas à moi
le fait de relever l'encolure, et d'autres choses aussi (puisqu'il faut quand même s'occuper de l'impulsion et de l'assouplissement latéral entre autres) prépare le cheval à assumer la variation de l'équilibre qui va être mise en oeuvre quand le cheval sera monté
on lui donne à pied les outils pour compenser et utiliser son équilibre
donc monté le cheval sera prêt
c'est de la logique
s'il y a une chose que je ne fais pas c'est de l'hipocrisie
je dis ce que j'expérimente ainsi que les écueils, car il y en a (pour ceux que j'ai vu), mais c'est mon humble participation
le but c'est de progresser, n'est ce pas???

vous ne nous avez toujours pas dit comment il faut remonter l'encolure depuis le sol jusqu'a ce qu'elle tienne toute seule

de mon point de vue et avec les arguments que j'avance, je peux dire que je ne ferais pas tourner un cheval la tête en bas,car vous avancez des arguments mais pas des réponses pratiques
en gros vous ne mettez pas les mains dans le "camboui" si je puis dire
la théorie la biomécanique c'est bien mais ça résoud pas les problèmes sur ce que je dois faire à cheval
lorsque vous m'aurez traduit votre théorie
en réponses je teste et je reviens vous dire si cela à permis de développer quoique ce soit

KLAVINS Peter
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Inscrit: 17/03/2006

MARCANTONI Hervé écrit:

Sur le degré de relèvement compatible avec le stade de dressage. Baucher nous a légué un moyen de le connaître qui est tout simplement la décontraction de la mâchoire. Tant que la mâchoire est décontractée, le cheval est dans l'équilibre et la décontraction.

Ceux qui PRATIQUENT la décontraction de la mâchoire savent qu'il est plus facile de l'obtenir d'abord à l'arrêt et progressivement au pas, au trot et au galop que directement en mouvement.

Cher Hervé

N'est-ce pas au trot assis qu'il s'avère, avec un jeune cheval, le plus délicat d'obtenir le maintien d'un relèvement de l'encolure avec décontraction de la mâchoire ???

Certains préconisent, comme mode de progression, de s'arrêter dès qu'apparaissent des signes de crispations, même s'il faut supporter que cela soit souvent... :-)

Vous semble-t-il inconcevable pour votre part qu'en guise d'un "autre mode de progression vers le maintien du soutien de l'encolure", le relèvement de celle-ci puisse être progressivement sollicité à partir d'une Extension/Abaissement de l'encolure, sans user de force et en préservant la décontraction de la mâchoire, jusqu'au degré de relèvement où apparaîtraient éventuellement des crispations, puis, sans arrêter le mouvement, simplement demander moins de relèvement pour restaurer la décontraction avant de demander à nouveau plus ???

Bien évidemment, de mon point de vue, ce mode de travail au trot assis n'exclue aucunement le travail préalable à pied, à l'arrêt ou au pas, sous toutes ses formes envisageables...

Si nous voyons sur les rectangles de dressage des chevaux relevés mais raides et désengagés, c'est précisément parce qu'ils ont été travaillés en attitude basse, dans le mouvement avant, puis relevés en force, toujours dans le mouvement en avant ...

Si ce que vous dites reflète une triste réalité découlant de nos jours le plus fréquemment de l'usage des procédés de travail en encapuchonnement, que ce soit d'ailleurs sur relèvement comme sur abaissement de l'encolure, ne peut-on également observer bon nombre de chevaux relevés mais raides et désengagés qui n'ont pas été travaillés en attitude basse ???

Ceux-ci ne gagneraient-ils pas à être re-travaillés dans le sens du relèvement de l'encolure à partir d'une Extension/Abaissement de l'encolure, sans force mais avec le souci de préserver la décontraction de la mâchoire et du reste ???

Cordialement, Peteris

Klavins Peter

KLAVINS Peter
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Inscrit: 17/03/2006

Vous semble-t-il inconcevable pour votre part qu'en guise d'un "autre mode de progression vers le maintien du soutien de l'encolure", le relèvement de celle-ci puisse être progressivement sollicité A PARTIR d'une Extension/Abaissement de l'encolure, sans user de force et en préservant la décontraction de la mâchoire, JUSQU'AU degré de relèvement où apparaîtraient éventuellement des crispations, PUIS, sans arrêter le mouvement, simplement demander moins de relèvement pour restaurer la décontraction AVANT DE demander à nouveau plus ???

Bonsoir

J'ai de plus en plus le sentiment que lorsqu'il est question de relever l'encolure en mouvement depuis une position basse jusqu'au degré de relèvement où apparaîtraient éventuellement des crispations, et progressivement de plus en plus, principe gymnique et orientation de travail qui tend logiquement vers l'allègement de l'avant-main et le report de poids vers l'arrière-main en respectant les possibilités du moment du cheval, certains font délibérément "la sourde oreille" à ce qui est avancé et exposé explicitement à propos du relèvement progressif pour ne parler que des "inconvénients" à se cantonner à rester indéfiniment dans une attitude basse jusqu'à y prendre de mauvaises habitudes, ce qui ne me semble préconisé par aucun intervenant dans ce sujet ...

Pour ma part, je ne vois plus d'intérêt à participer à un tel "faux-débat"

Message édité par: KLAVINS, à: 2006/09/03 23:38

Klavins Peter

KLAVINS Peter
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dolmata écrit:

c'est à vous que ça pose problème le poids du cavalier pas à moi

Cher Dolmata

il est vrai qu'en perspective de tenter d'offir plus de possibilités de Légereté tant aux chevaux qu'aux cavaliers, je me préoccupe des incidences biomécaniques et fonctionnelles induites dans le comportement des chevaux du fait du poids qu'ils sont ammenés à prendre en charge lorsqu'ils sont montés, ainsi que des variables comportementales qui découlent de l'emploi fait par le cavalier de telle ou telle option de fonctionnement de son propre dos en équilibre dynamique assis.

Pas vous, donc ?

Message édité par: KLAVINS, à: 2006/09/03 23:45

Klavins Peter

KLAVINS Peter
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Message édité par: KLAVINS, à: 2006/09/03 23:46

Klavins Peter