épaule en dedans (Shoulder In) //

Bonjour à tous

Cher Xavier=Kenaz

Suite à votre intervention sur l'EED où vous disiez n'avoir essentiellement relevé que des notions absconses dans les propos précédents des autres intervenants, je me permets de vous adresser à vous-même une questione "claire" :

pour votre part, pensez-vous qu'il soit plus avantageux, au départ du travail/formation d'un cheval, de commencer le travail en EED au trot plutôt sur une extension/abaissement de l'encolure ou plutôt directement sur un "placé" encolure relevée ?

Cordialement, Peteris

Samedi dernier, j'étais avec des cavaliers de mon site chez M Henriquet. Nous avons vu Catherine monter un jeune cheval en épaule en dedans au trot dans l'équilibre "Pradier", c'est à dire en extension d'encolure...

Cordialement à tous

bonsoir Peteris,

voici une question qui appelle réflexion ;

Elle appelle réflexion parce qu'elle envisage l'équitation selon un angle qui est différent du mien.

Quand vient le temps du travail monté, je reste principalement au pas, et c'est dans le pas que je cherche à donner une orientation au port de l'encolure.

Je dis "orientation" car je laisse le cheval s'installer dans une attitude qui lui appartient, particulièrement dans le travail de deux pistes.

De façon concomitante, je travaille le trot, mais d'une seule piste, travail que j'associe, par les transitions, au pas d'une ou de deux pistes.

Je viens finalement, mais assez tardivement, à l'EED dans le trot parce qu'elle est source de contractions lorsque le cheval n'est pas prêt.(j'y viens plus tôt si je suis amené à penser que le postérieur au chevalement trouvera quelque réconfort dans le temps de suspension associé au trot)

J'y viens par une transition montante dans l'EED ; un pas, puis deux....

Si le cheval tend à baisser l'encolure, je n'interviens pas car j'ai noté que cette encolure se relève toujours d'elle même au fur et à mesure des séances.

En outre, j'ai noté que le chevalement d'un cheval qui a baissé son encolure est bien meilleur lorsque le cheval a pris le temps de relever tout seul son encolure dans l'exercice.

En revanche, j'ai noté qu'un cheval dont on soutient trop l'encolure dans l'EED perd son chevalement dès lors qu'on le laisse libre de laisser "retomber" son encolure...

Enfin, je reporte l'exercice d'un cheval qui "ouvre grand" l'encolure.

Vous voyez, Peteris, c'est là la seule réponse que je puisse vous donner, elle me ressemble car elle provient de ce que m'ont dit mes fesses.

Mais je suis bien impatient de vous lire, car je suis décidé à vampiriser toutes vos connaissances ;

dans l'attente de vous lire et, pourquoi pas, de boire un Bourbon avec vous, un de ces soirs....

xavier Kenaz

Et moi, tu ne m'invites pas à boire un Bourbon ? Je vais finir par te faire la g.... tetê.

N'oublie pas que tu dois me faire parvenir une vidéo...

Message édité par: JPhL, à: 2006/09/28 21:10

Bonjour à tous

réfléchissant encore à la formulation d'une réponse au message de Xavier, (ça vient doucement... :-),j'ai constaté que les photos et schémas de ce sujet n'apparaissent plus ???

Y a-t-il une raison particulière à cela ?

Cordialement, Peteris

Bonne observation Peteris !
Je pense que j'ai oublié de remettre ces images quand il y a eu le problème de piratage du site et que j'ai tout réinstallé.
Je vais fouiller dans mes sauvegardes pour remettre les images en ligne (mais pas ce soir !).

Voilà, j'ai remis les images. Heureusement que je fais des sauvegardes et que vous m'aidez à repérer les problèmes !

Message édité par: masterai, à: 2006/10/06 17:28

Cher Xavier

J'ai pris un certain temps de reflexion pour "répondre à votre réponse", dans la mesure où j'ai le sentiment que votre "réponse" à ma question "claire" est "plus à lire entre les lignes" qu'explicitement formulée... :-), (relisez-la,(la question :-)avec "du recul" relativement à votre "réponse"...), et qu'elle génère un certain nombre d'"interrogations" comme des "supputations de ma part" pas nécessairement en complet accord avec vos idées personnelles...

En premier lieu, vous écrivez :

voici une question qui appelle réflexion ;

Elle appelle réflexion parce qu'elle envisage l'équitation selon un angle qui est différent du mien.

En quoi la question posée envisage-t-elle l'équitation "sous un angle différent du vôtre" ?

En second lieu, si j'ai bien compris, quand vient le temps du travail monté, vous travaillez au départ principalement au pas, d'une ou de deux pistes, en cherchant à donner une "orientation" au port de l'encolure, en travaillant "non-principalement" au trot d'une seule piste, sans évoquer de travail au galop.

Ensuite, mais "assez tardivement", vous abordez l'EED au trot.

Je viens finalement, mais assez tardivement, à l'EED dans le trot parce qu'elle est source de contractions lorsque le cheval n'est pas prêt...
J'y viens par une transition montante dans l'EED ; un pas, puis deux....

Comment "évaluez-vous" que le cheval est "prêt" à effectuer des EED au trot ?

Est-ce parce que au pas, vous obtenez déjà des EED dans la décontraction avec une angulation "conséquente" par rapport à l'axe de la piste, dans l'"orientaion" du port de l'encolure que vous recherchez ?

Dans les transitions montantes vers le trot que vous évoquez pour rechercher d'abord un pas ou deux en EED, demandez-vous ces transitions sur l'"angulation" la plus importante par rapport à l'axe de la piste que vous ayez obtenu préalablement au pas ?

A ce moment, avant la transition montante au trot en EED, l'"orientation" du port de l'encolure est-elle dans le "relèvement maximal possible du moment" ?

Puis vous dites :

Si le cheval tend à baisser l'encolure, je n'interviens pas car j'ai noté que cette encolure se relève toujours d'elle même au fur et à mesure des séances.

Auriez-vous remarqué que le cheval pouvait "tendre à baisser son encolure" dès ses "un pas ou deux" en EED au trot ?

Ensuite vous dites :

En outre, j'ai noté que le chevalement d'un cheval qui a baissé son encolure est bien meilleur lorsque le cheval a pris le temps de relever tout seul son encolure dans l'exercice.

Faut-il comprendre qu'ayant laissé le cheval baisser son encolure sur ses premiers pas d'EED au trot, c'est ainsi que vous obtenez le mieux les 3èmes, 4èmes, etc, pas d'EED au trot, et que par la suite, le cheval ayant pris le temps de relever tout seul son encolure dans l'exercice, le "résultat" est bien meilleur que si vous "interdisiez" l'abaissement d'encolure initial ?

Quand vous dites "relever tout seul son encolure", n'envisagez-vous pas comme étant "avantageux", au trot en EED, d'"aider" votre cheval à relever son encolure en "orientant/soutenant légèrement" celle-ci ?

Enfin vous écrivez :

Enfin, je reporte l'exercice d'un cheval qui "ouvre grand" l'encolure.

En quelle circonstance faites-vous cet éventuel "constat d'ouverture trop grande de l'encolure", (au pas, au trot, dans la demande d'EED... ? ), et pour quelle raison reportez-vous alors le travail en EED au trot ?

C'est plus de "matière à réflexion" que ma question "claire" initiale, mais j'attends avec plaisir et sans impatience de lire vos commentaires à venir, puisque j'ai bien relevé que la "linguistique" est un de vos "dadas", comme ce que j'ai mis "en réserve" à votre intention... :-)

Cordialement, Peteris

Message long, doublon... :-)

J'en profite pour vous rajouter une question "claire", :-), Xavier.

Considérez-vous comme "non-avantageux" de faire travailler "précocément" un cheval en "EED modérée" au trot en "Extension/Abaissement de l'encolure" dans l'idée de préparer/favoriser la réalisation "correcte" dans un placé "correct" de l'EED au pas ?

Cordialement, Peteris

Message édité par: KLAVINS, à: 2006/10/09 08:35

Peteris,

je suis tenté d'essayer de vous répondre sur le champ, mais vos questions sont très précises et m'imposent de fermer les yeux pour refaire certains chemins ;

Donc, je vous répondrai du mieux que je peux.

Toutefois, vous démontrez, par votre dernier message, qui m'impose davantage de réflexion encore, que votre approche est scientifique, alors que la mienne est davantage "historique" e qui est une limite, je le sais bien ; (mais disons qu'en selle, j'ai repoussé cette limite-là)

PS : votre dernière question : à la réflexion, j'ai abordé le travail de deux pistes avec mon réformé des courses (galop) au trot en extension sur le cercle hanches en dehors ;

Nous en reparlerons très bientôt, mais sachez que je ne ferai pas de loi de ce que vous voudrez bien m'apprendre ;

Non, j'en ferai des pistes de réflexion et d'observation, une fois en selle.

Merci de me pousser "clairement" à cet examen, je répondrai sincèrement.

Bien à vous

Cher Xavier

Dans l'attente de vos propos à venir, je suis cependant moi-même tenté de "réagir sur le champ" relativement à une "distinction entre nous" que vous semblez poser comme un "a priori" ou un "fait établi"...

Lorsque vous écrivez :

Toutefois, vous démontrez, par votre dernier message, qui m'impose davantage de réflexion encore, que votre approche est scientifique, alors que la mienne est davantage "historique"

je suis loin d'adhérer à ce propos tel quel.

Pour ma part, je considère mon "approche personnelle" plutôt comme une "approche équestre moderne", intégrant aussi bien des "données historiques" que des "paramètres scientifiques actuels", notamment sur ce qui concerne la biomécanique du cheval comme celle du cavalier...

Si je "qualifie" mon approche équestre personnelle de "moderne", allez-vous qualifier la vôtre de "passéiste", juste pour "établir une distinction" ?

Cordialement, Peteris