Alliance back lift
- Vous devez vous connecter pour poster des commentaires
Bonjour à toutes et à tous,
Que ce soit en dressage ou à l´obstacle, nous demandons à nos chevaux de travailler dans une attitude de raccourcissement musculaire, de compression des muscles. Or, pour que ce travail soit bénéfique (muscle qui s´assouplit) et sans douleurs ( crampes), il faut savoir qu´un muscle a besoin d´être étiré:
1/ pendant l´échauffement, la détente ( voir les athlètes humains faire des exercices de stretching avant une épreuve).
2/ comme "récompense" entre les différents exercices et en fin de travail.
Ce relachement et cet "alongement"des muscles permettent la décontraction.
Ce n´est donc pas, en soi, un "exercice de musculation" mais un complément nécéssaire à la formation d´une "bonne musculature".
L´extension d´encolure est, en fin de travail, la preuve d´un dos décontracté et arrondi quand elle s´obtiend moelleusement et progressivement.(Pensez au chat qui fait le dos rond)
"Si le cheval n´exécute pas une bonne descente d´encolure, on peut être sur qu´il n´a pas été travaillé dans le vrai rassemblé mais maladroitement comprimé entre la main et les jambes" N.OLIVEIRA.
De plus, quand le cheval descend le bout de son nez, nous devons veiller à ne pas perdre l´équilibre vers l´avant... car le cheval le ferait aussi.
Catherine.
(par Catherine)
Bonjour à tous
Warren
Trêve de digression,
il y a, à mon avis, une différence fondamentale entre le rassembler horizontal (Baucher 1re manière) et le rassembler avec report de poids vers l´arrière avec abaissement des hanches (Baucher 2me manière) et je pense que le travail du cheval diffère sensiblement en fonction de l´un ou l´autre ; cependant le degré de rassembler devra adapté à la nature du cheval.
Ceci dit chacun pense et fait ce qu´il veux mais comment aller quelque part si l´on ne sait pas ou on va ?
Philippe
Je vous cite " Le jeune cheval a le poids sur les épaules, c´est acquis, donc l´encolure allongée. Ce n´est pas recherché, c´est ainsi... "
à ! Quand je regarde des chevaux courrier ou jouer dans un pré je n´ai pas l´impression de les voir l´encolure allongée ; pourquoi a-t-on inventé tout ces appareils pour allonger et/ou baisser l´encolure du cheval ?
Vous dites ne pas vouloir modifier l´équilibre du cheval mais la simple présence du cavalier sur son dos modifie son équilibre vers l´avant, 2/3 du poids du cavalier sur l´avant main plus l´élévation du centre de gravité si l´on ajoute à cela l´allongement de l´encolure ça commence à faire beaucoup.
Catherine
Bien que n´étant pas très Oliveiriste, peut-être par méconnaissance, je suis tout à fait d´accord avec vous.
Pour ce qui est de l´équitation Allemande je m´abstiendrai.
Je vais cesser d´intervenir pendant quelque temps. Merci pour votre écoute.
Cordialement
Billy
(par Billy)
bonsoir,
et, en m´adressant un peu plus particulièrement à Hervé :
La première "violence" faite au cheval n´est-elle pas de le monter ?
A partir du moment où l´humain décide de lui mettre un objet dans la bouche et du matériel sur le dos, nous entrons dans un schéma qui n´est pas celui pour lequel le cheval est programmé, ni physiquement, ni psychiquement.
Du point de vue "animal", l´équitation n´est que violence.
Le but de la légèreté, c´est, par conséquent, d´obtenir du cheval le minimum de crispation (nous nous adressons à son psychisme) et le minimum de contraction (nous nous adressons à son physique)pour un exercice considéré, partant du principe que le cheval n´irait pas le faire sans le vouloir de son cavalier.
Mais je suis bien volontiers l´ensemble de vos propos sur le strict respect de l´intégrité du cheval, qui génère l´équitation raisonnée.
bonsoir
(par warren)
Je suis tout à fait d´accord sur l´analyse : le jeune cheval MONTE a 2/3 de son poids sur l´avant-main!! C´est pour celà qu´il se déplace en général l´encolure étendue. Rarement un jeune cheval (monté) se promène l´encolure haute, ou alors c´est de la contraction (que certains combattent par enrênnement, moi en emmmenant le cheval en extérieur pendant quelques semaines...), ou alors une morphologie à faire peur...
Lorsqu´on a la relaxation, on a toujours un cheval "long", qu´on ne peut (en tout cas à ma connaissance ou a mon niveau) raccourcir. Il faut bien passer par cette étape ou on travail le cheval "tel-quel" et ou on lui enseigne les premiers codes, et où il commence sa gymnastique .
Peut-on vraiment souhaiter décontracter un cheval, le former physiquement, lui donner le goût de la communication, l´envie du contact avec l´embouchure, les premiers rudiments de l´art équestre, et en même temps lui demander une prouesse physique : nous porter à la force des hanches fléchies et engagées ? moi celà me semble un peu beaucoup ...
(par philippe)
auteur anonyme vous seriez gentil de vous identifier...j´ai horreur de m´adresser à des fantômes....avant de dire que tout ce qui est allemand est mauvais informez vous ! connaissez vous seulement la monte allemande ? avez vous lu podhajsky ? Steinbrecht ? Klimke ? oui les allemands ont de belles expressions, oui ils ont codifiés la training scale en 1925...et elle est toujours d´actualité !!!
franchement cela me navre de lire ce genre de choses....sans commentaires !!!!
(par magali clique)
Bonsoir à tous,
En vrac...
Sur le principe de fonctionnement d´un muscle : Un muscle fonctionne en duo avec un autre. Quand vous en étirez un, vous en contracter un autre et vice versa. Ensuite, une fibre musculaire, pour pouvoir se contracter doit pouvoir d´abord s´étirer. C´est biomécanique, je sais... Un claquage, ce sont des fibres musculaires qui ont cassé parcequ´elles n´avaient pas été étirées (en gros), car ces étirements permettent à l´organisme de se préparer au travail musculaire.
Sur le rassembler, je distingue deux types de "rassembler". Celui nécessaire pour l´obstacle qui consiste à la flexion des articulations de l´arrière main et simplement combinée avec la remontée du garot. Et celui nécessaire pour le "dressage", qui combine les deux conditions ci-dessus à quoi l´on rajoute la mise en main (je trouve, que cela change un tant soit peu les choses...). La différence entre le cheval en liberté et le cheval monté, c´est bien cette fameuse mise en main, non ?
Sur le travail vers le bas : on l´appelle travail vers le bas, mais on devrait l´appeler travail vers l´avant, le bout du nez ne devant pas aller dans les genoux, la nuque restant le point le plus haut. Il s´agirait plutôt de pousser les oreilles le plus loin possible. Aucun enrennement, à ma connaissance ne fait ça. Tous les enrennements vont vers le bas ou ramène le bout du nez. Le colonel Carde parlait l´autre jour de pousser les oreilles au dessus du bout du nez et j´ai trouvé l´image très à propos.
Toujours sur le travail vers le bas (oups pardon :) vers l´avant... : il permet également d´augmenter la masse musculaire qui permettra par la suite d´obtenir le ramener (et donc, par la suite, la mise en main) en maintenant le garrot au dessus de la croupe. Oui, je sais, c´est toujours biomécanique, mais bon... Ceux qui n´ont pas travaillé vers l´avant, risquent de rencontrer le prob. suivant : dans le ramnener et la mise en main, ils est possible que le garrot s´éffondre et/ou que les post. s´éloignent par ce que le cheval n´aura pas eu la capacité muculaire à maintenir toute sa ligne du dessus ainsi.
Sur le travail des allemands : il y a en Allemagne, comme en France et comme partout dans le monde des gens qui travaillent légers et des gens qui ne travaillent pas léger ! Catégoriser, c´est déjà faire de la discrimination et je ne crois pas que cela donne une bonne image de l´association et que cela convainque les gens que nous souhaitons convaincre, c´est à dire tous ceux qui aspirent à apprendre à faire de leur cheval un athlète heureux.
Sur l´acvitité, l´impulsion, la vitesse. On peut aller vite sans aucune activité ; cela s´appelle l´élan (et c´est une situation désagréable pour le cavalier, je trouve). On peut aller très lentement avec beaucoup d´activité. Et on peut aller très lentement sans activité. Si l´on ajoute à cela la mise en main, qu´il ne faudrait pas oublier, l´on passe d´un beau piaffer avec du geste, à un infame piétinnement qui avance (croupe haute, garrot éffondré, cheval qui est "entrainé" par son poids vers l´avant).
Sur la décontraction, relaxation, tension. Je pense que la décontraction du cheval, ne signifie pas avoir un "chamaloo". Cela siginifie pour moi avoir un cheval dont seuls les muscles indispensables au mouvement demandé sont en action, qu´elle soit de contraction ou d´étirement. Dans cette optique, le cheval rassemblé peut parfaitement être décontracté.
Voilà, c´est juste mon avis personnel sur les différents points abordés pendant ces quelques jours :) Mais j´ai peut-être tort et dans 10 ans, je dirais peut être tout le contraire :)
StephE
(par stephe)
Coucou Laura, ou êtes vous?
Avez vous trouvé réponse à vos questions dans notre "bla-bla"?:)
N´hésitez pas à recadrer le débat sur les points que vous souhaitez nous voir "simplifier" à partir du cas particulier de votre jument!
Car le but du jeu n´est-il pas d´essayer de vous aider toutes les deux?..
Amitiés.
Catherine.
(par Catherine)
Bonsoir à tous,
Catherine, je partage tout à fait votre avis concernant l´extension d´encolure en fin de travail. Pour ma part il s´agit effectivement d´un témoignage d´un travail bien effectué, c´est une récompense "physique" pour le cheval et le sens du "devoir" bien accompli pour moi.
En revanche, pourriez vous m´expliquer comment vous procédez pour demander cette extension au début de la séance de travail. Pour ma part, je marche au moins pendant 5mn au pas (actif et activé par l´assiette uniquement après avoir fait une leçon de jambe si nécessaaire) et rênes longues avec un léger contact. Le cheval étend ainsi son encolure vers l´avant et le bas. Est-ce suffisant ?
Par avance merci.
Amicalement.
Sandrine
(par Sandrine)
Bonjour,
Sur un cercle, cheval actif et demande par une rêne d´ouverture, votre cheval va "plonger" vers le bas et l´avant tout naturellement.
Attention : le cheval avance son nez autant que vous le désirez et il ne vous arrache pas les rênes...
En tout cas, moi, c´est comme ça que je fais.
StephE
(par stephe)
oui, les allemands ont de belles expressions pour qualifier leur équitation, comme monter "durch", mais, ils ne mettent pas la même signification que nous derrière les mots : la plupart de leurs chevaux sont contraints ( à 4 ans ils semblent prêts pour le St Georges), ceux qui disent non par excès de sensibilité sont éliminés, et ceux qui résistent s´enferment dans leur monde / c´est cela que beaucoup de français admirent et imitent parce que c´est ce qui gagne, alors que nous avons une tradition d´équitation que nous avons allègrement jetée aux orties. Vive la méthode de X ou Y appliquée comme des moutons, plus la peine de réfléchir, et faîtes ce que je dis et ce que je fais, la biomécanique est de la bétise car je n´y comprends rien et je n´ai pas envie de me fatiguer à apprendre...quelle misère
(par Auteur anonyme)