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Alliance back lift

58 réponses [Dernière contribution]
Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Le travail vers le bas et dans l´impulsion ne permet-il pas de muscler le dos du cheval, en particulier du jeune cheval qui a encore un dos faible ? C´est quelque chose que j´ai souvent entendu et pratique moi-même dans cette optique, en plus de la détente.

(par Laurent)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonsoir,

En espérant, modestement, de nourrir cette discussion , je m´adresserai un peu plus précisément à Billy ;

Comment définiriez-vous le passage, ou le piaffer, qui sont des airs qui nécessitent un abaissement des hanches et un engagement prononcé (mais pas démesurément) des postérieurs dans une cadence très ralentie et élastique ?

Le cheval peut être statique dans le plan horizontal et particulièrement actif, l´impulsion ne se nourrissant pas de la vitesse, n´est-il ?

Le plus difficile, le plus long, le plus délicat, c´est bien d´obtenir la combination d´une poussée verticale et d´une autre horizontale...c´est réservé au chev

(par warren)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011


...al athlète. (désolé pour la coupure)

bonsoir.

(par warren)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour à tous

Warren
Simplement mon avis (je ne suis pas spécialiste).

Le trot est une allure sauté à 2 temps par bipied diagonal
donc 2 composantes 1 propulsion horizontale qui détermine l´avancement (je ne parle pas de vitesse mais de la distance parcouru entre 2 posés), 2 propulsion verticale qui détermine la hauteur du saut d´un diagonal sur l´autre.
plus la cadence est lente plus le temps entre 2 posés est long donc ou la composante horizontale est plus longue ou la composante verticale est plus haute avec toute les combinaisons intermédiaires possibles bien entendu. On peut à partir de là, imaginer le fonctionnement de toute les formes de trot allant du passage en arrière au trot allonté.

Le piaffer est une forme d´aboutissement du rassembler.
Je distingue 3 type de rassembler :
1) L´école ancienne (Guérinière), où les chevaux étaient très "assis" les articulations hautes des postérieurs très fléchies dons un abaissement des hanches très prononcées, l´élévation des antérieurs est nettement plus importante que celle des postérieurs (piaffer, passage)
2) Baucher 1re manière rassembler horizontal par convergence des antérieurs et postérieurs vers l´aplomb du centre de gravité (isoard sur un pic) il recherchait alors une élévation égale des antérieurs et postérieurs.
3) Baucher 2me manière c´est celui de l´école ancienne avec un abaissement des hanches moins prononcé c´est celui qui, je crois, correspond le mieux aux chevaux actuels.

Personnellement c´est le rassembler de Baucher 2me manière que je recherche ce qui exclu le travail vers le bas, l´enroulement de l´encolure (encapuchonnement), rênes allemande, ... tout ces procédé tendent plutôt vers le rassembler de Baucher 1re manière.

J´espère être claire et si j´ai fait des erreurs merci de me corriger.

Cordialement
Billy

(par Billy)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour à tous

Je connais des cavaliers qui travail leur chevaux à la longe affublé d´un gogue ou d´un chambon à grand renfort de chambrière, pour disent-il muscler le dos et cela pendant des mois voir plus d´une année sans aucun résultat et curieusement ce sont ces mêmes cavaliers qui se plaigne toujours de la faiblesse du dos de leurs chevaux ?

Cordialement
Billy

(par Billy)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011


bonjour,

petite digression :

Vous n´êtes pas à la leçon, et personne n´a donc à vous corriger, je pense, surtout, surtout, à travers internet, qui n´est que virtualité.

Avec les années, il faut un peu de temps pour cela, j´ai compris que l´équitation était comme la littérature, il y a des règles à observer (l´écriture répond à des critères....mathématiques !) puis beaucoup de sentiment, et il faut oser essayer, au risque de se tromper parfois, pourvu que l´intégrité physique et mentale du cheval est préservée ;

Ou contraire, on peut croire ce qui est dit, accepter comme axiome, sans aller constater soi-même, et à mon opinion, c´est un esprit qui limite la réflexion équestre.

Les maîtres nous parlent toujours de leurs succès, mais combien exposent leurs échecs cruels ? Pourtant, sur dix chevaux travaillés, combien ont délivré les promesses initiales ?

Tout est relatif en équitation, rien n´est tout à fait figé.
Même pas la vérité sur les enrênements.

Fin de la petite digression.

Je suggère donc qu´il ne faut pas rechercher un type de rassembler, au risque de tomber dans un gabarit pré-établi, mais le rassembler propre au cheval considéré ; lorsque le cheval aura obtenu son rassembler efficace, et bien, ce sera le sien, et puis c´est tout.

Pour le reste, vous décrivez les artifices inhérents à l´équitation d´emboutissement, mais je comprends, au travers du lien que vous faites entre le travail vers le bas et la notion d´encapuchonnement, que vous avez assisté à une perversion de l´exercice.

Dans le travail vers le bas, on ne cherche pas (on ne devrait pas chercher) à faire franchir ses aciers au cheval.

bye.

(par warren)

Anonyme
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Inscrit: 28/08/2011

Je travaille toujours mes jeunes chevaux le nez en bas durant quelques mois mais ce n´est ni un but ni une école !

Le jeune cheval a le poids sur les épaules, c´est acquis, donc l´encolure allongée. Ce n´est pas recherché, c´est ainsi...

Dans un premier temps, comme beaucoup, je le laisse ainsi, nous avons tant à apprendre : les actions de rênes, de jambes, les signes du poids du corps, la recherche d´un contact constant et sans pesanteur ... et dans le même temps son corps s´adapte, se muscle pour pouvoir me porter...

Dans ce premier temps je ne vois pas l´intéret d´aller en plus lui faire modifier son équilibre... ensuite, lorsque la communication ser

(par philippe)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Je travaille toujours mes jeunes chevaux le nez en bas durant quelques mois mais ce n´est ni un but ni une école !

Le jeune cheval a le poids sur les épaules, c´est acquis, donc l´encolure allongée. Ce n´est pas recherché, c´est ainsi...

Dans un premier temps, comme beaucoup, je le laisse dans son attitude, nous avons tant à apprendre! : les actions de rênes, de jambes, les signes du poids du corps, la recherche d´un contact constant, confiant et sans pesanteur ... et dans le même temps son corps doit s´adapter, se muscler pour pouvoir me porter...

Dans ce premier temps je ne vois pas l´intéret d´aller en plus lui faire modifier son équilibre... ensuite, lorsque la communication sera
efficace, lorsque son corps sera accoutumé à l´effort, alors nous pourrons rechercher engagement-relèvement-rassembler .

(par philippe)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour,
Pour rebondir sur un débat précédent il me semble que le travail vers le bas et les enrênements participent d´une même conception de l´équitation que je qualifierais de "biomécanicienne". Je crois que cette conception est fondamentalement erronée même si cette conviction ne peut pas être démontrée pour plusieurs raisons, dont le fait que les cavaliers ne recherchent tout simplement pas la même chose à cheval et ne se soucient pas tous du bien être de leur monture au même degré.

Je crois que cette conception est erronée parce qu´elle privilégie la mécanique du cheval au détriment de son intelligence et de son affectivité. Or la mécanique peut être laissée au cheval qui en sait plus long à ce sujet que l´homme n´en saura jamais, tant que celui ci se contente de ce que le cheval sait naturellement faire.

A mon avis l´important est de décontracter le cheval - physiquement et mentalement - de lui apprendre à obéir aux aides en restant décontracté. Or toute attitude imposée au cheval est source de stress et de contractions, ce qui règle - à mon humble avis - la question des enrênements et de l´imposition d´une position de tête ou d´encolure.

De plus il n´est possible de comprendre ce que nous dit le cheval que si on lui laisse le moyen de s´exprimer, ce qui n´est pas le cas avec les enrênements ou le maintien d´une position de tête ou d´encolure par le système confort-inconfort.

Cordialement,
Hervé





(par Hervé)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

j´ai lu avec bcp d´intérêt vos differentes interventions.
Hervé vous avez tout à fait raison, ce qui prime c´est la décontraction physique et morale du cheval.Ce que les allemands appellent " Lossgelassenheit" est qui est la première étape de la training Scale ( Ausbildungsskala) du cheval. Un cheval décontracté est un cheval qui gagne en assurance et calme. Raideur et peur sont étroitement associés: sous l´effet de la peur le cheval se raidit; un cheval non détendu est enclin à la peur. C´est le cercle vicieux qui s´installe: perte de confiance > contractions > raideurs > peur.
cordialement.

(par magali)