Alliance back lift
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Bonjour,
"Alors, le cheval, après une période où il est encline à précipiter un peu - ce qui est normal, compense la suppression du balancier en engageant plus derrière, avec un bon travail abdominal en bonus."
Ce qui me gêne un peu dans ce travail c´est son caractère artificiel.
Plutôt que de placer d´emblé le cheval dans l´équilibre - en lui apprenant tout de suite à se soutenir seul - on le déséquilibre en espérant qu´il trouve de lui-même la solution. Or placer le cheval en déséquilibre implique des contractions, ce qui exclut la légèreté et complique le travail pour le cheval.
L´extension de l´encolure vers le bas est indispensable
- avant le travail pour étirer la colonne vertébrale,
- en alternance avec le travail pour décontracter les muscles de l´encolure.
Est-elle vraiment utile comme posture de travail, voilà qui ne me paraît pas clair.
N´est-ce pas d´ailleurs l´utilisation généralisée de cette technique qui produit ces chevaux de club incapables de s´équlibrer et toujours sur les épaules - d´où l´incantation monitorale "des jambes, des jambes" comme si les jambes ne déséquilibraient pas encore plus le cheval.
Cordialement,
Hervé
(par Hervé)
Bonjour,
Désolé pour le message en double qui provient d´une erreur de "manip".
J´ajouterais une observation qui est plutôt une question sur le travail vers le bas : n´est-il pas nécessaire pour travailler un cheval non assoupli sur le cercle ? Donc si on commence l´instruction du cheval sur le cercle on doit nécessairement commencer dans cette attitude - avec toutes les complications que cela implique.
Cordialement,
Hervé
(par Hervé)
Bonjour,
Juste mon expérience personnelle.
J´ai eu à régler un problème de ce type avec une jument bâtie sur les épaules. Je n´arrivais pas à grand chose en la travaillant en avant et bas sur le cercle, jusqu´à ce qu´un cavalier de dressage de haut niveau me conseille d´ ajouter le ralentissement de la cadence.
C´est en travaillant en avant, bas et dans l´obsession du ralentissement de la cadence que j´ai obtenu un équilibre correct.
(par Philippe BOIRET)
Bonjour,
Juste une idée du chat qui se mord la queue ;)
Le ralentissement de la cadence n´est-il pas à la fois le résultat de la tension du dos et du soutien du garrot et la composante qui permet au cheval de prendre le temps de poser ses papates, et donc de ralentir encore plus sa cadence en utilisant la détente de ses postérieurs pour se projeter vers le haut plutôt que de raser le tapis et donc de modifier son équilibrage ? (heu... vous me suivez là ? )
Alors, l´oeuf ou la poule ?
StephE
(par StephE)
Bonsoir,
Oui, je vous suis très bien, d´autant que c´est une question que je me suis posé. Ce que je veux dire que c´est en cherchant soit à provoquer soit à constater le ralentissement de la cadence que l´amélioration est venue.
Il a fallu que dans mon esprit les trois soient associés pour que ça marche : en avant, bas et cadence ralentie.
(par Philippe BOIRET)
Bonjour à tous
Mettre le poids sur les épaules (encolure vers le bas et vers l´avant + rêne d´ouverture + activité) pour faire monter le garrot ? ...
Basculer l´équilibre vers l´arrière avec un cheval que l´on a habitué à se déplacer sur les épaules c´est vraiment très laborieux, c´est un peu comme si on nous apprenait le piano et qu´une fois cet instrument bien maîtrisé on nous dise, ben finalement jouez nous plutôt du violon. Travailler un cheval sur les épaules c´est lui donner une musculature favorisant cette attitude, imagine-t-on les difficultés que l´on aura en suite pour reporter l´équilibre vers l´arrière ?
Généralement un jeune (ou moins jeune) cheval est naturellement souple. Les raideurs (cheval sain) sur un cheval monté sont dues à la gêne provoquée par le cavalier : poids, surcharge des épaules (inutiles d´en rajouter), mouvement d´encolure, psychique, incompréhension du langage des aides, ... Donc à mon avis les assouplissements sont inutiles. Il faut instruire pour décontracter pour assouplir et muscler pour permettre au cheval de porter son cavalier et exécuter les exercices demandés avec aisance, avec facilité.
L´extension d´encolure n´a d´intérêt que pour la détente, les temps de repos et pour détruire d´éventuelles contractures.
Effectivement le travail vers le bas donne une impression d´élasticité, de cadence, cependant le cheval reste sur les épaules et travailler ainsi ne conduit pas au rassembler mais plutôt vers s´encapuchonnent.
Ce n´est que mon avis (je précise fréquemment en espérant ainsi éviter les malentendus).
Cordialement
Billy
(par Billy)
bonsoir,
Mon opinion est un peu divergente de la vôtre en ce qui concerne l´extension d´encolure, que j´apprécie comme davantage qu´un simple outil de détente.
Je précise que je donne au mot "détente" une valeur moindre que celle du mot "décontraction" , l´extension d´encolure comme outil de décontraction, c´est énorme car la notion de travail est induite, alors, et la décontraction conduit à la décrispation.
Détente me semble définitivement une notion trop restrictive ;
j´ose avancer, il est important d´insister sur ce ralentissement évoqué par Monsieur BOIRET, car c´est le paramètre, me semble-t-il, essentiel pour donner la réelle extension d´encolure.(avec, il est vrai, le dialogue léger mais permanent main-bouche)
Le cheval ne doit jamais, jamais courir après son équilibre, sous peine de mise sur les épaules...Mais avec un cheval débutant, la suppression du balancier induira au début un léger déséquilibre qu´il faudra laisser régler par le cheval lui même, qui finira par vousser gentiment son rein pour redresser le gîte.
Surtout pas par le cavalier, ce serait le début des misères !
"des jambes, des jambes !" dans l´accomplissement d´une extension, ce sont là, je le crois, des propos à bannir pour l´éternité.
Enfin, l´extension n´est pas une fin en soi, elle est un outil à manier parmi d´autres outils.
bonne nuit.
(par warren)
Bonjour Billy,
Pouvez-vous nous dire, pour vous, ce qu´est un cheval sur les épaules ?
StephE
(par StephE)
Bonjour à tous
Le cheval sur les épaules est celui qui porte inutilement un excès de poids sur les antérieurs.
Si l´on prend les antérieurs en référence plus vous allongez l´encolure vers l´avant plus vous augmentez le porte-à-faux vers l´avant et donc la surcharge des épaules, si vous compensez cet effet par un surplus d´activité des postérieurs cela tend à raccourcir le porte-à-faux arrière et donc surcharge d´autant les épaules.
Activité et ralentissement de cadence me semble un peu contradictoire. L´activité suppose plutôt l´accélération alors que le ralentissement de la cadence suppose un cheval énergique certes mais moins actif ; enfin, je le comprends ainsi.
Dans un premier temps je travail mes chevaux dans un placé naturelle sans fournir aucun appui sur la main seulement de petite actions rapide et moelleuses et progressivement je recherche le relèvement de l´encolure et l´allègement de l´avant main toujours sans fournir d´appui le cheval doit porter son encolure lui même. Pas d´enrênement je trouve ça inefficace, illusoire, compliqué aucun intérêt dans le cadre normal de l´instruction d´un cheval normalement constitué.
Cordialement
Billy
(par Billy)
Bonjour,
"Alors, le cheval, après une période où il est encline à précipiter un peu - ce qui est normal, compense la suppression du balancier en engageant plus derrière, avec un bon travail abdominal en bonus."
Ce qui me gêne un peu dans ce travail c´est son caractère artificiel. Plutôt que de placer d´emblé le cheval dans l´équilibre - en lui apprenant tout de suite à se soutenir seul - on le déséquilibre en espérant qu´il trouve de lui-même la solution. Or placer le cheval en déséquilibre implique des contractions, ce qui exclut la légèreté et complique le travail pour le cheval.
L´extension de l´encolure vers le bas est indispensable
pour étirer la colonne vertébrale avant le travail et pour décontracter les muscles de l´encolure
(par Hervé)