De la position à cheval
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Merci Marie pour cette collection de photos.
Votre cheval est toujours dans l'impulsion, le balancier de l'encolure est disponible, le résultat au rendez-vous.
Vos photos montrent un trot juste, un cheval dans l'impulsion car tout est en place, il se tend sur les rênes longues. Continuez .....
Cordialement
Bonjour, Marie.
Je comprends et j’aime l’esprit du cavalier qui rend son cheval « capable d’équilibre », avant toute intervention sur lui.
Grâce à cela vous pourrez ponctuellement sans crainte modifier plus tard son équilibre si le besoin s’en ressent, et à partir de ce que le cheval sait déjà faire.
Si l’exercice est bien effectué, il n’est pas besoin d’en rajouter : « Le cheval va gagner j'imagine une plus belle attitude, un équilibre plus sûr. » Marie P.
J’aime beaucoup l’idée de l’accompagnement (que vous montrez) du cavalier qui indique au cheval son projet de l’éduquer en se déplaçant avec lui.
C’est le respect du mouvement vers l’avant, qu’il soit ralenti, normal ou allongé qui permet au cheval de trouver son équilibre. Ce cheval est susceptible de mieux s’arrêter que d’autres.
Vous parlez du rassembler et trot (encolure) allongé, est-ce que il ne serait pas mieux de parler de mobilité des postérieurs et de flexion du rein ?
Je ne vous demande pas de vous justifier, l’esprit contenu dans votre texte est très parlant. Il indique la mise en place d’un travail juste.
Amicalement.
Merci Marie, votre cheval me plait beaucoup.
Je retiens la notion de s'asseoir progressivement dans le respect de l'évolution physique du cheval.
Je crois me souvenir que le règlement des reprises de dressage pour jeunes chevaux autorise le trot enlevé pour les 4 et 5 ans.
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Chacun sa façon de faire progresser son cheval, question de priorités et des défauts passagers que l'on accepte ou que l'on peut se permettre d'accepter.
Le cheval qui précipite ses foulées et/ou surcharge ses épaules
Le cheval qui écarte les postérieurs et/ou forge
Il aura l'air de "pousser" sur une photo, mais que pousse-t-il en réalité?
Rien, il va vite, c'est tout
Que contrôlez-vous, de là haut? Rien, vous êtes passager clandestin
Impulsion?? Que nenni, élan, vitesse, déséquilibre
Baucher, justement, c'est l'impulsion sans élan (inertie), sans vitesse, c'est l'impulsion vraie
Le trot d'hippodrome, poussé à l'extrême, n'a rien en commun avec le trot allongé (idéal) des rectangles
Merci pour votre interprétation de ma photo, moi je vois un cheval qui cherche ses marques dans ce trot nouveau pour lui et part un peu fort car je l'ai un peu trop laissé partir deux foulées avant. Du coup, il avance franchement vers ma main qui fait barrière (d'où un appui plus ferme) et se déséquilibre un peu
Je n'ai qu'un seul Arabe, et maintenant, il pousse, mais en venant dessous, pas en passant à côté ou en se marchant dessus comme on voit si souvent - nuance notable car il n'engage pas plus loin que ce qu'il est capable de transmettre vers l'avant sans compromettre rectitude et équilibre ... mais pour ça, il faut les voir en mouvement... de dos... et avoir le son... "schpoc... schpoc......... schpoccc... aïe ;-))
PS: Marie Poppins, je ne dis pas ça pour vous, ma remarque est d'ordre général bien sûr: une vidéo suffisamment longue avec des transitions nous informerait d'avantage
Pour avoir la chance de voir Marie Poppins travailler son cheval depuis près de 6 mois, je confirme qu'elle met en pratique ce qu'elle écrit.
Son cheval n'a jamais forgé et a toujours gardé une cadence régulière. Et quand il part dans son trot allongé, ça vient de l'arrière et ça pousse bien. J'attends d'ailleurs d'être dans quelques mois pour voir l'évolution qui se profile doucement.
Pour ma part, je commence à obtenir quelques foulées de début d'allongement avec mon jeune qui prend 6 ans en mars. Les plus jolis départs qu'il m'aie donnés était toujours pendant une séance de travail sur les barres au sol. Je profite de l'attitude qu'il prend grâce à cet exercice pour lui demander quelques foulées entre les séries de barres. Mais j'avoue avoir la chance d'avoir un cheval naturellement cadencé, ce qui aide pas mal.
Mais je reste prudente car il me donnerait plus facilement une extension en s'ouvrant de partout sans pour autant pousser derrière.
Priorités pour moi dans cet exercice : impulsion, cadence et propulsion. Le reste suivra plus naturellement je pense.
Message édité par: sweetmusic, à: 2009/01/05 22:42
Voila mon cheval le jour de la photo:
fr.video.yahoo.comwatch/3242123/11392339
Ce jour là, il était de fort mauvaise humeur. J'avais travaillé souplesse et décontraction les jours précédents sans oser trop le solliciter en raison d'un froid intense - il a fini par me faire un demi-tour... Au cours de cette leçon, le thème est de pousser le cheval franchement vers ma main sans perdre l'équilibre (nuque le point le plus haut) et donc en laissant descendre l'encolure seulement dans la mesure où la nuque avance (et non pas s'abaisse par rapport à l'encolure) et, bien sûr, qu'il ne pèse pas dans la main.
Avec lui, c'est la seule façon de travailler sans essuyer des demi-tours qui, pendant des années, ont empêché les progrès en raison d'une équitation proche de ce que vous me préconisez ici. En plus de moi-même, il y a pourtant eu des personnes qui ont tenté sans succès de le rendre raisonnable - ma solution, personne ne me l'a soufflée - ceci explique cela. Alors, pardonnez-moi, je ne reviendrai pas en arrière et je suis satisfaite de ce résultat intermédiaire. Je sais où je vais et d'où je viens. Il est parfois un peu ouvert au trot sur cette vidéo, cela dépend du thème du jour, le lendemain, nous avons étudié la flexibilité des ressorts dans un rassembler plus fluide, la veille, une ouverture du cadre plus marquée avec moins de tension.
Ma gourmette est déserrée, mon cheval rentre dans la main d'arrière en avant, je ne force pas du tout avec mes bras, il est devant moi.
...ça plait ou ça plait pas, mais pour rendre un cheval de caractère difficile montable dans n'importe quelle situation, ça marche... pour moi, l'équitation commence par là!
Avec tout mon respect pour ceux qui font autrement.
Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2009/01/06 00:46
FARNAULT Philippe écrit:
Bonjour, Marie.
Je comprends et j’aime l’esprit du cavalier qui rend son cheval « capable d’équilibre », avant toute intervention sur lui.
- fin citation -
Marie Poppins : En effet, je trouve prétentieux de la part d'un cavalier de prétendre savoir "où" se trouve l'équilibre idéal de son cheval. Chaque cheval étant différent, il n'y a pas de règle en la matière, la seule chose possible, c'est de demander au cheval, de lui poser les questions et qu'il y réponde par son équilibre. C'est, jusqu'à présent, la manière de travailler et de faire évoluer l'équilibre la moins contraignante que j'ai trouvé (merci sur ce point au fabuleux livre de P. Pradier!).
Je sais que cela pose des incompréhensions à beaucoup de ne pas me voir arrêter d'un geste brusque et rigoureux une de ses pertes d'équilibre qui débouchait, les premiers mois, sur une chute dans le galop. Mais pourquoi exiger que dès le départ l'équilibre soit parfait alors que cela relève d'un long travail? Pourquoi punir aussi sévèrement, voire même se contredire sur le mouvement en avant?
- reprise de la citation -
Vous parlez du rassembler et trot (encolure) allongé, est-ce que il ne serait pas mieux de parler de mobilité des postérieurs et de flexion du rein ?
Je ne vous demande pas de vous justifier, l’esprit contenu dans votre texte est très parlant. Il indique la mise en place d’un travail juste.
Amicalement.
Oui, je pense que cela revient un peu au même, mais cela viendra avec le travail. Je commence en ce moment l'abord de ses premières mobilisations. Pour le moment, je n'ai qu'une simple esquisse et cela prendra, comme pour le reste du temps : le temps qu'il trouve de lui-même son équilibre et qu'il se mette de lui-même dans l'exercice. Certains en arrivent, pour aborder ce style de travail à devoir mettre une bride ou des éperons, mais c'est (à mon sens) n'agir que de l'extérieur alors que tout doit venir du cheval. C'est la seule façon que j'ai trouvée (jusqu'à présent, on ne sait jamais ce que l'avenir réserve en équitation) de conserver sa générosité et de lui donner du brillant. Quand il me donnera, un jour, ses premiers pas, ce sera un signe que son équilibre s'est amélioré et, du coup, que son trot allongé aussi.
Sinon, je n'ai pas de vidéo en ligne, mon camescope est trop vieux que pour pouvoir être relié à un ordinateur.
Message édité par: Marie Poppins, à: 2009/01/06 13:30
"Certains en arrivent, pour aborder ce style de travail à devoir mettre une bride ou des éperons, mais c'est (à mon sens) n'agir que de l'extérieur alors que tout doit venir du cheval. C'est la seule façon que j'ai trouvée (jusqu'à présent, on ne sait jamais ce que l'avenir réserve en équitation) de conserver sa générosité et de lui donner du brillant. Quand il me donnera, un jour, ses premiers pas, ce sera un signe que son équilibre s'est amélioré et, du coup, que son trot allongé aussi."
Marie Poppins, vous êtes très forte, plus forte que tous les Maîtres qui vous ont précédés, bravo!
Je vous laisse à votre audimat et, pour ceux qui souhaitent me répondre, merci de m'envoyer un mp, vous me fatiguez avec vos histoires - je pars en vacances et ne consulterai plus les réponses ;-)
Yasmine quel dommage que vous soyez toujours d'une telle suceptibilité !
Il est indéniable que vos chevaux progressent , comme il est indéniable que progresse le cheval de Marie .
Personne ne vous a fait de remarque désobligeante , et ce que Bruno vous a dit est à mon sens exact et n'est absolument pas pour dénigrer votre travail mais bien parce que l'on vous considère comme une personne intelligente et qu'a priori l'on pensait que vous pourriez en tirer du bénéfice !
Je sais la difficulté de travailler seule , et la nécessaire "protection" des avis multiples venus de l'extérieur , mais je sais aussi qu'il faut une certaine distance et qu'un oeil extérieur est indispensable .
Pour avoir vu Paganini piaffer en filet simple ( et mors très doux ) et de même le cheval du colonel , et commencer à mobiliser le cheval que j'ai au travail ,je ne vois pas ce qu'il y a là d'extraordinaire .
Ici nous voyons une image , ou un film (le lien n'a pas fonctionné pour moi ) à un moment T de votre travail , sans connaitre l'histoire du cheval , et en jugeant par rapport à un idéal espéré .
Je reprend l'exemple de Paganini ( en éspérant que Josette ne m'en voudra pas ) qui fouaille de la queue , a tendance a s'enrouler etc . Il est normal en voyant les images que l'on dise ceci et cela ça ne va pas , cela n'empêche pas Josette de sourire sachant elle pourquoi son cheval en est là , mais aussi se voir confirmer le chemin qui reste à parcourir ( parfois incertain avec des chevaux ayant un vécu difficile )
A partir du moment où l'on met des images , il faut en accepter la critique , avec bien sûr la distance que vous donne le fait d'avoir toutes les cartes en main( vous savez l'histoire du cheval et son évolution ) . Mais plutôt que vous draper dans votre dignité bafouée , il serait interessant de défendre votre démarche en expliquant pourquoi vous avez choisi telle façon de faire plutôt qu'une autre , qu'elle ont été vos réussites , vos échecs , les écueils rencontrés ... ce que vous avez bien compris , ce que peut-être vous avez négligé ....quelque chose qui serait un échange et un apport pour tous ...
Mais est ce ce que vous cherchez en vous montrant ?
Allez,bonne journée et bon travail.
Souriez , vous pouvez monter sans vous croire en Sibérie ! L'Alsace est blanche et gelée !
Message édité par: olry, à: 2009/01/06 07:39
Voilà comment j'ai fait évoluer le développement du trot chez mon PRE.
D'abord, le laisser développer l'allure en conservant le même rythme, dégagement au maximum de l'assiette (c'est loin d'être élégant, mais le but est que le cheval passe dans l'exercice sans être bloqué). Au début, une ou deux foulées qui sont dans l'idée de ce que l'on recherche, le cheval se déséquilibre très vite et tombe dans le galop. Quand cela arrive, je le laisse galoper (pour éviter de punir 1) un déséquilibre dû à son manque d'habitude de l'exercice et à un rassemblé encore peu existant) é) à quoi bon punir le fait qu'il aille vers l'avant puisque je le lui ai demandé. Le cheval a du mal à se mettre dans l'exercice et se fige un peu. Je n'exige rien, je crée les conditions et le laisse s'y débrouiller en essayent de gêner le moins possible sa générosité.
Avril 2008:
Par après, à force de travailler les exercices qui l'asseyent (épaule en dedans, appuyers, pirouettes au pas, transitions multiples dans le 2 pistes), On laisse développer en cherchant petit à petit plus d'équilibre dans le développement de l'allure. C'est loin d'être parfait, le cheval se cherche toujours, se fige encore un peu devant, tombe sur l'épaule et/ou dans le galop. Je commence à m'asseoir. Il commence à bien conserver le même rythme.
Juin 2008:
Août 2008 :
On continue à travailler le rassembler, le cheval s'équilibre maintenant dans l'exercice et commence à s'y investir de lui-même. Il ne se fige presque plus et tombe beaucoup moins sur l'avant-main. Pratiquement plus de rupture de rythme entre le trot qui précède, le trot développé et le trot lors de la "reprise." La locomotion commence à se régulariser. Je suis maintenant tout à fait assise sur son dos.
Novembre 2008 :
Le cheval va gagner j'imagine une plus belle attitude, un équilibre plus sûr et une locomotion propre, à mesure qu'on avancera dans le travail rassembler. Il commence à me donner de temps à autre exactement ce que je recherche pour cet exercice-là sous ma selle, mais il faudra encore pas mal de travail, je compte un an et demi à deux ans avoir de pouvoir commencer à parler de trot véritablement allongé sur quelques foulées, cheval régulier, cadencé, nuque point le plus haut, conservant son rassemblé.
Message édité par: Marie Poppins, à: 2009/01/05 13:58