rênes allemandes

Et puis, ce n'est pas "Sa ligne du dessus a été parfaitement "réorienté" et il pouvait quasiment brouter en galopant" qui me gêne, c'est l'association : "Sa ligne du dessus a été parfaitement "réorienté" et il pouvait quasiment brouter en galopant. Seulement on ne pouvait pas en dire autant de son équilibre "

Je ne vois pas comment la perfection de la "réorientation" de la ligne du dessus peut être compatible avec les pb d'équilibre assez sérieux qui entraînent des panaches avec cavalier...

Et, c'est là que j'attendais une réponse. Il ne faut pas écrire par sous-entendus, avec des guillemets suggestifs, puisqu'il y a des nouveaux visiteurs sur ce forum tous les jours, enfin je l'espère, et qui ne connaissent ni Hervé, ni Pierre, ni personne d'ailleurs !

Cordialement à tous.

Message édité par: JPhL, à: 2006/10/02 16:56

A Pierre: dommage!amicalement, yves KATZ

Je ne reviens pas sur les rênes allemandes: j'ai dit en deux lignes ce que j'en pensais.
Je trouve plus intéressants vos échanges sur la ligne du dessus et l'extension abaissement de l'encolure. Il y a 20 ans j'en étais un opposant farouche. Depuis j'ai changé d'avis. J'en dirai un mot à Paris le 29 Octobre à l'occasion de la journée allege-Ideal organisée par Yves Katz. Mais je rappelle à ceux que cela intéresse que je peux échanger avec eux sur tous ces sujets difficiles, à Saumur, entre Novembre et Mars, période pendant laquelle "j'hiverne". Mais échanger DANS UN MANEGE ET A CHEVAL. " Les français préfèrent la théorie" disait un de nos grand ministres, et pourtant " les difficultés commencent quand on est à cheval" aurait répondu le comte d'Aure.

Je ne pourrais hélas pas me rendre à la journée organisée par Yves... Et j'en suis bien désolé.

Je vais vous mettre une série de trois photos d'une cavalière. Il s'agit d'une des toutes premières fois que je l'ai fait travailler. Elle découvre ce que je lui demande. Donc, ce n'est pas parfait, évidemment. Son cheval était au préalable monté en bride. Je lui ai fait enlever la bride, le cheval avait alors un placer "sidéral " ! Je l'ai fait travailler en extension d'encolure, mais obtenu par "incitation" et non par les méthodes tirages ou peignages de rênes. Et très vite, le résultat a été convaincant.

Voilà comment était le cheval début juillet, une fois la bride enlevée... :

Nous lui mettons ce que j'avais appelé alors les "rênes allemandes naturelles" : la cavalière se met en équilibre sur ses étriers, les fesses légèrement décollées de la selle ; les mains descendent de façon verticale, sans tirer surtout et en avançant légèrement pour inciter et quand le cheval demande l'extension... Voilà ce que cela donne :

La cavalière avait, dans cette position pour le moins peu naturelle, dans ces premières séances, des petits pb d'équilibre, ou de déséquilibre vers l'avant...

Et voilà le cheval quand je suis repassé fin août...

Et le résultat est "naturel" et durable...

Message édité par: JPhL, à: 2006/10/02 23:56

Message édité par: JPhL, à: 2006/10/02 23:56

Bravo! C'est l'emploi de la rêne coulissante dans le redressage d'un cheval gâché. Müseler ( Equitation)explique très bien cela dans son chapître "Education du cheval"- F- " comment et pourquoi demander au cheval gâché la descente d'encolure". Cela ne me choque en rien mais demande beaucoup d'adresse et pour des résultats limités si l'on ne peut pas se passer de l'enrênnement assez vite.

Merci pour le "Bravo"... Vous me faites rougir !

Précision : la cavalière n'a pas utilisé de rênes allemandes pour obtenir cela. J'ai utilisé le terme de "rênes allemandes naturelles" en clin d'oeil aux inconditionnelles des RA, pour montrer que, dans la plupart des cas, une bonne main bien utilisée peut régler pas mal de pb, sans l'aide d'artifice.

Les photos 1 et 2 ont été prises lors de la même séance.

Cordialement à tous

Bonjour à tous

JPh :
Sans nullement mettre en cause le résultat, les photos 3 et 4 présentent le cheval en flexion latérale prononcé de l'encolure donc non représentative.

Cordialement pierre

Message édité par: MEIER, à: 2006/10/03 15:26

Parfois, Pierre, vous m'amusez beaucoup... ;-D

Cordialement à tous

Bonjour Jean-Philippe,
Il ne fait pas chaud chez vous pour une fin d'août, pour un peu on mettrait son poil d'hiver !

Blague à part, pouvez-vous décrire plus précisemment le travail effectué avec ces "renes coulissantes naturelles " ?
Et quelle relation de cause à effet vous incite à penser qu'une attitude est la conséquence de l'autre ?

Que signifie "incitation" concretement ?

Cordialement,

Marie

Message édité par: dorange, à: 2006/10/03 16:35

J'habite dans le Grand Nord de la France ! Et, croyez moi, le matin aux zaurore, il ne fallait pas bon mettre un enseignant dans un manège... ;-)

Quelle relation de cause à effet m'a incité à penser qu'une attitude est la conséquence de l'autre ? Tout simplement parce qu'elle en a découlé. J'ai fait travailler la cavalière en lui demandant de faire étendre et baisser la nuque de son cheval. Progressivement, quand le cheval a compris et s'est installé dans cette attitude, la cavalière s'est "remontée" et le cheval a suivi. Attention, l'équilibre du cheval reste prioritaire, évidemment. Ne jamais sacrifier l'équilibre à l'exercice... Sur la 1re photo, ce n'est pas parfait. Nous étions au début du stage.

Inciter est l'image que j'utilise pour faire comprendre aux cavaliers que cet exercice est plus suggéré que demandé. Bon, je remplace "inciter" par "suggérer"... Cela fait avancer le débat, n'est-ce pas .

Je demande au cavalier de baisser ses mains fortement en suivant l'obliquité de l'épaule. Il n'y a donc aucune contrainte au niveau de la bouche du cheval. Pas de traction quelconque... Le cavalier se met légèrement en équilibre sur ses étriers et doit rester parfaitement en équilibre lui-même. Et ce n'est pas évident ! Si le dos du cheval travaille, le dos de la cavalière aussi ! C'est un travail très fatigant pour le cavalier !

Voilà, j'aurai du mal à vous en dire davantage tant il manque le cheval pour expliquer.

Cordialement à tous