rênes allemandes
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Lorsque Steph parle de mors droit , elle veut dire non articulé; car il est vrai qu'il existe des mors de bride avec passage de langue.
Ceci étant dit, l'équitation est une activité (ce n'est ni un art,ni un sport pour tout le monde)déjà suffisamment compliqué sans que l'on s'amuse à chipoter; entre coefficient multiplicateur et force de la main, ce qui m'intéresse c'est l'action de la main; et les mors qu'utilisait La Guerinière ne sont plus ceux que l'on utilise de nos jours; sachons prendre dans le passé ce qui peut nous enrichir et nous faire avancer, mais ne vivons pas dans le passé; et si la lecture est utile et nécessaire, il me plairait de lire parfois chez certains un peu plus de pratique et un peu moins de lecture.
Amicalement, yves KATZ.
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When Steph speaks about straight bit, she means not articulated, I suppose; because it is true that there are bits of briddle with passage of language.
Having said that, the equitation is an activity (it is neither an art, nor a sport for everybody) already enough complicated without that we enjoy touching; between coefficient multiplier and force of the hand, what interests me it is the action of the hand; and the bits which used La Guerinière are not any more those whom we use nowadays; let us know how to take in past what can enrich us and advance us, but let us not live in past; and if the reading is useful and necessary, I would like to read sometimes at some a little more practice and a little less reading.
Friendly, yves KATZ.
Yves,
Je n'ai pas l'impression de chipoter lorsque je demande la différence entre l'action des rênes allemandes et celle de la bride.
Je crois que si les cavaliers se posaient plus de questions et réflechissaient, au lieu d'imiter sans comprendre, les chevaux s'en porteraient mieux.
Pour moi, la pratique et la théorie vont de pair, car comment pratiquer ce que l'on ne comprend pas ?
Ceci étant dit, pour revenir à la question, j'avais bien compris ce qu'a voulu dire Stephe, et je vous rassure, je ne confonds pas brisure du mors et passage de langue.
Expliquez vous alors la différence entre la bride et les rênes allemandes par le fait que le mors de l'une soit droit et celui des autres, brisé ?
cordialement,
Hervé
Message édité par: Marcantoni, à: 2006/09/28 17:04
Mon Cher Hervé, quand vous avez posé de questions sur le coefficient de force, si Xavier ne faisait pas répondu, je ne l'aurais pas fait non plus puisque j'étais certain que vous aviez une arrière-pensée la tête. C'est souvent comme cela que vous fonctionnez, au lieu de poser simplement la question.
Et c'est pour cela que je vous ai répondu la sorte. Je suis entièrement d'accord avec Yves : l'équitation s'apprend à cheval et les livres viennent ensuite. De plus, depuis la Guérinière, bien des choses ont changé, à commencer par les chevaux.
Pour schématiser ma réponse sur la différenciation de la bride et des rênes allemandes, je dirais que la bride s'utilise sur un cheval qui a déjà acquis un certain niveau de dressage, pour ne pas dire un niveau certain. Il devrait être mis entièrement à la basse école et déjà avoir abordé les aires de haute école. La bride donc servir à affiner l'action de la main, le mors de bride intervenant davantage sur l'équilibre du cheval.
Par contre, les rênes allemandes, comme tout autre enrênement, seront utilisées pour régler ponctuellement un problème sur un cheval en cours d'éducation. Donc, pour schématiser, je reprendrai la classification de Michel Henriquet : le temps de comprendre, le temps d'apprendre, le temps de faire et le temps de parfaire, je dirais que les rênes allemandes peuvent s'utiliser pendant le temps d'apprendre et de faire alors que la bride intervient dans le temps de parfaire.
Bien cordialement à tous.
Message édité par: JPhL, à: 2006/09/28 17:31
Au delà du niveau d'éducation du cheval, la différence vient de ce que le mors de bride agit par une relation directe main-bouche; la rêne allemande agit par effet coulissant main- bouche-poitrail ( ou main-bouche-côtés);
et le type de mors n'est pas en cause, certains "cavaliers" (ou qui se disent tels)utilisant ensemble bride et rênes allemandes.
Il est essentiel de comprendre ce que l'on fait; mais il faut aussi avoir les "bonnes références": tout ce qu'a écrit La Guérinière n'est à exemple à suivre, parce que beaucoup de choses ont changé depuis son époque.
Il faut réfléchir, mais aussi poser les bonnes questions: demander la différence entre bride et enrênement n'est pas la même chose que dire que "le coefficient multiplicateur étant le même,......"Comme dit JP, restez simple et posez tout de suite la question, sans détour.
Amicalement, yves KATZ
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Beyond the educational level of the horse, the difference comes from the fact that the bit of briddle acts by a direct relation hand-mouth; the draw- reins acts by sliding effect hand mouth-breast (or hand-mouth-sides);
And the type of bit is not in question, some "riders" (or who say such to themselves) using together briddle and draw- reins.
It is essential to understand what we make; but it is also necessary to have the " good references ": all that wrote La Guérinière is for example not to be followed, because many things changed since his time.
It is necessary to think, but also to ask the good questions: to ask for the difference between briddle and draw-reins is not the same thing as to say that " the coefficient multiplier being the same...... " As says JP, remain simple and put at once the question, frankly.
Friendly, yves KATZ
Bonjour à tous
Depuis que le monde est ce qu'il est les lois mécaniques sont les mêmes pour tous.
La bride n'augmente pas la force de traction du cavalier car son système de levier prend appui par la gourmette, la force est donc répartie entre la gourmette vers l'avant et le canon du mors vers l'arrière. La mâchoire étant prise entre gourmette et canon l'effet de levier provoque gène voire douleur avec des actions modérées du cavalier, elle tend aussi à donner un mouvement de rotation à la tête faisant avancer le front et reculer le nez quelque soit la hauteur de l'encolure.
Pour les RA le coefficient multiplicateur est fonction de l'angle entre la ficelle qui vient dans la main du cavalier et celle qui va à la sangle plus l'angle est ouvert plus il baisse et inversement. Ce coefficient est toujours inférieur à 2 car pour atteindre cette valeur il faudrait que les ficelles soient parallèles. Ce qui change c'est la direction de la force, Avec les rênes de filet la direction de la force est la même que celle des rênes mais avec des RA la direction de la force est la bissectrice de l'angle ce qui revient sensiblement à agir sur les rênes de filet les mains très basses.
Pour résumé :
bride = force composée imprimant un mouvement de rotation
RA = force simple imprimant un mouvement de traction bas
J'espère ne pas être trop confus mais ce n'est pas facile de décrire sans schéma.
cordialement pierre
Message édité par: MEIER, à: 2006/09/28 20:58
Tout à fait d'accord avec ta démonstration Pierre : le coef est inférieur à 2. Je vais même être plus précis : la force F1 appliquée sur les barres du cheval est égale à deux fois le produit de la force F2 effectué par la main du cavalier par le cosinus de la moitier de l'angle fait par les deux brins des rênes allemandes... Ce qui fait que, si l'angle entre les deux brins des rênes allemandes est de 60° et si la force résultante de l'action de la main du cavalier est de 100 Newtons, la force subit par les barres du cheval est de 173,2050808 Newtons, donc, inférieur à 200 N ! Ceci est fondamental et fait grandement avnacer l'équitation !
Bonjour à tous
Donc, si je comprend bien, pour être quelques peu considéré sur ce forum il faut parler la langue de bois et surtout ne pas appeler un chat un chat, il faut tenir un discours confus et obscure, véhiculer des images couramment utilisées dans le milieu équestre même si elle sont fausses.
Finalement tout ça ne sert à rien. Je vous laisse à votre suffisance
cordialement pierre
Bonsoir,
Que les gens ne soient pas d'accord entre eux ne les oblige pas à insulter l'ensemble des intervenants et par la même la multitude des lecteurs muets qui lisent ces propos.
Le respect, ce n'est pas que pour le cheval.
Je crois donc que chacun pourrait mettre un peu d'eau dans son vin et un peu d'humilité dans ses propos, afin que ce forum reste instructif pour ceux qui le lisent et agréable à survoler pour ceux qui passent.
Merci
Bonjour Stephe,
J'apprécie votre réponse qui essaye au moins d'expliquer les choses.
Ce qui me gêne c'est que d'une part, comme vous le laisser sous entendre, le mors de la bride n'est pas nécessairement droit -
et d'autre part que l'action de la bride sur les barres et celle du filet sur la commissure des lèvres (RA) ne correspondent pas à la réalité - c'est une question qui a déjà été abordée dans le forum, je crois.
Pour enrichir le sujet (je prends des précautions pour éviter de m'attirer les foudres de certains intervenants), j'ajouterais que La Guérinière décrit des mors de bride brisés (avec des leviers dont le coefficient multiplicateur est d'au moins 4, voir 5, si les dessins de l'Ecole de cavalerie sont à l'échelle, ce qui laisse les RA loin derrière).
Cordialement,
Hervé