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rênes allemandes

132 replies [Last post]
x
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Joined: 17/03/2006

Bonjour à tous

Xavier :
J'aurais volontiers répondu à votre message mais craignant de troubler l'hilarité de Jph je préfère m'abstenir. D'ailleurs je pense que vous connaissez la réponse.
Je vais prendre quelques distances avec le forum, attendre et voir.

Cordialement pierre

Mick Hunter
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Joined: 02/05/2006

Jean-Philippe écrit:

Je ne pourrais hélas pas me rendre à la journée organisée par Yves... Et j'en suis bien désolé.

Je vais vous mettre une série de trois photos d'une cavalière. Il s'agit d'une des toutes premières fois que je l'ai fait travailler. Elle découvre ce que je lui demande. Donc, ce n'est pas parfait, évidemment. Son cheval était au préalable monté en bride. Je lui ai fait enlever la bride, le cheval avait alors un placer "sidéral " ! Je l'ai fait travailler en extension d'encolure, mais obtenu par "incitation" et non par les méthodes tirages ou peignages de rênes. Et très vite, le résultat a été convaincant.

Voilà comment était le cheval début juillet, une fois la bride enlevée... :

Nous lui mettons ce que j'avais appelé alors les "rênes allemandes naturelles" : la cavalière se met en équilibre sur ses étriers, les fesses légèrement décollées de la selle ; les mains descendent de façon verticale, sans tirer surtout et en avançant légèrement pour inciter et quand le cheval demande l'extension... Voilà ce que cela donne :

La cavalière avait, dans cette position pour le moins peu naturelle, dans ces premières séances, des petits pb d'équilibre, ou de déséquilibre vers l'avant...

Et voilà le cheval quand je suis repassé fin août...

Et le résultat est "naturel" et durable...

Message édité par: JPhL, à: 2006/10/02 23:56<br><br>Message édité par: JPhL, à: 2006/10/02 23:56

vous lui faites travailler son dos à votre cavalière ?!?!?

vous voulez dire se muscler le dos ?!?!?

Dans une telle position, comme tu l'as souligné Jean-philippe à juste titre, le cavalier est
grande difficulté physique. Ses bras sont lourds, ses mains ne répondent plus et ses jambes en déséquilibre sans grande action. Contrôler
le cheval devient très difficile, presque impossible.

Le cavalier est en postion de très grande faiblesse.

Message édité par: Mick Hunter, à: 2006/10/05 10:40

marie
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Joined: 17/03/2006

Bonjour Xavier,
le principe de la barrière de la main que j'ai découvert dans les ouvrages de Jean d'Orgeix est universel, valable dans toutes les allures, pour toutes les disciplines équestres.
L'idée est qu'un cheval sent parfaitement au poids des rênes, sans tension sur celles-ci, de quelle longueur de rênes il dispose.
Ainsi, si la main reste fixe mais les rênes légèrement détendues, le moindre recul de cette "barrière" modifie le poids des rênes et provoque un déplacement de poids vers les hanches, et cela avant même que les rênes se tendent - lorsque le cheval est éduqué à respecter cette barrière.
Il apprend ainsi à respecter les indications de la main sans traction aucune sur la bouche, ce qui lui laisse la possibilité de réagir en restant décontracté, en toute légèreté.
Il ne se soustrait pas à la main mais au contraire la respecte au point de ne lui opposer aucune force.
A l'inverse, toute avancée de la main doit apporter une avancée de l'encolure, un report de poids vers l'avant et un allongement de l'allure. Cela exige un total respect des demandes impulsives - au souffle de la jambe.
Pour la partie concernant la main posée sur la selle, je ne l'ai vue dans ses DVD que à l'arrêt pour apprendre au cheval la cession de nuque. Et je pense aussi lorsqu'un cheval essaye d'arracher les rênes.

ANDUZE-ACHER Sylvie
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Joined: 17/03/2006

Exactement Marie, votre description est fidèle. J'aimerais ajouter que tout cela est une question d'éducation, menée avec une rigueur extrème : ainsi, le cavalier apprend à son cheval chaque lettre de l'alphabet : le B ne sera abordé que lorsque le A aura été acquis, et ainsi de suite jusqu'au Z. En allant doucement, en décortiquant jusqu'aux nombres premiers, (mais avec une rigueur implacable aurait dit JDO ", on progresse très vite.
De cette manière, " la barrière de la main " devient très vite compréhensible au cheval qui l'intègre facilement et avec plaisir car reposant sur la confiance.

Sylvie Anduze-Acher
coordinatrice Midi-Pyrénées

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Joined: 17/03/2006

Bonjour à tous

JPh
« Mais, entre l'un qui trouve irrecevable les photos parce que le cheval est trop plié, ce qui m'a même fait rire tellement j'ai trouvé cette reflexion absurde, et un autre qui me donne un cours sur le dos...
»
Puis

« Dernière remarque : effectivement, je me suis planté en mettant les photos trois et quatre ! ... ... ... Mais hélas, je ne retrouve pas les photos de ce mois d'août. Je demande même s'il y avait eu de prise. Mais, je vous assure que l'attitude du cheval était la même que celle qu'il a sur ces photos prises si mes souvenirs sont bons pendant l'hiver suivant, soit environ 5 à 6 mois plus tard. Désolé !
»

Bravo ! belle démonstration d'honnêteté intellectuelle.
Pour ce qui est de l'équilibre de la cavalière c'est pas mal non plus.

Cordialement pierre

marie
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Joined: 17/03/2006

Bonjour Pierre,

pouvez-vous développer votre idée qu'on ne peut pas juger à partir de cette photo parce que le cheval y est plié ?

cordialement, Marie

xavier
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Joined: 21/09/2006

oui, Pierre, même requête

merci par avance

xavier Kenaz

xavier Kenaz

Jean-Philippe
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Joined: 31/07/2006

Mon cher Mick, as-tu lu ce qu'a écrit Dominique ? Pourtant, c'est intéressant. C'est un témoignage vécu sur cet exercice barbare... Malheureusement, la cavalière torturée quant à elle ne pourra pas témoignée puisque, brisée par cet exercice, elle a dû renoncer à monter à cheval et porte actuellement un corset... Je plaisante, c'est de l'humour...

Quant à l'argumentaire de Pierre, je le trouve passionnant. Vous me paraissez être un type extraordinaire puisque vous ne semblez jamais vous tromper. Vous semblez détenir le savoir. J'ai hâte de voir à cheval.

L'erreur en soi n'est pas grave, tant qu'elle ne porte pas atteinte à autrui. Et reconnaître son erreur, c'est de l'honnêteté intellectuelle. Par contre, persister dans l'erreur aurait été une faute et une malhonnêteté intellectuelle. Croyez-moi, si j'avais voulu vous tromper et tromper les autres, je ne me serais pas trompé de photos et aurais mis une de celles que j'ai prises cet été puisque la photo n°1 a été prise l'été dernier... Et vous, comme tout le monde, n'y aurez vu que du feu. Alors, question honnêteté intellectuelle, vous n'avez pas de leçons à donner alors que vous refusez de répondre aux questions que vous ont posées et Marie et Xavier.

Oui, votre réflexion sur l'incarnation est absurde, même stupide. Et ceci pour deux raisons : la première sur la forme et la seconde sur le fond.

Sur la forme, vous affirmez de manière péremptoire de l'irrecevabilité de photos avec pour tout argumentaire le vide. Moi, quand je suis avec mes élèves de sixième, et que je leur demande de coévaluer la présentation de leurs camarades, soit par une note, soit par un commentaire, je ne déclare recevable que ce qui est argumenté. Et je tiens à ce que toute remarque, tout commentaire, toute critique soit avant tout constructive ! Et mes élèves de sixième, eux, sont capables de le faire.

Stupide sur le fond : oui, la cavalière tendance à trop plier les chevaux en général et les siens en particulier, que ce soit en ligne droite, sur les cercles et sur le travail de deux pistes. Pardonnez-la de ne pas être de votre niveau. Effectivement, l'épaule en dedans de la photo n°2 pourrait être moins fléchi au niveau de l'encolure et le cercle de la photo numéro 3 est également bien trop plié par rapport à la circonférence du dit cercle. Mais, en quoi ce problème latéral remettrait en cause le travail longitudinal fait, obtenu par ce que j'ai appelé par clin d'oeil : « les rênes allemandes naturelles ». Ce sont deux problèmes absolument différents ! Ce problème latéral, cette cavalière l'a (ou plutôt l'avait à l'époque) avec tous les chevaux qu'elle montait. C'était un problème intrinsèque de la cavalière et qui n'a rien à voir avec le travail du cheval. Quant au problème d'équilibre de la cavalière que vous avez fort judicieusement relevée, il aurait été intéressant pour vous de lire ce que j'ai écrit au-dessus et que je reprends là pour vous être agréable : «Il s'agit d'une des toutes premières fois que je l'ai fait travailler. Elle découvre ce que je lui demande. Donc, ce n'est pas parfait, évidemment. ». Peut-être que vous, vous faites partie de cette race des gens exceptionnels qui sont capables d'être parfaits à la première explication... J'ai vraiment hâte de voir à cheval... Alors, si vous n'avez pas d'autre argument a donner, abstenez-vous ! Le forum ne s'en portera que mieux.

Effectivement Xavier, il est très intéressant d'effectuer ce travail en épaule en dedans ou contre épaule en dedans. Et il se fait de la sorte dans la deuxième phase de détente avant d'entreprendre travail proprement dit. C'est effectivement ce que la famille Henriquet, entre autres, je ne sais pas s'ils sont les seuls, a appelé « l'équilibre Pradier ».

Mais là, il est plutôt fait à titre de travail proprement dit (bien que dans le premier cas, il est un peu dur de dire que pour le cheval, ce n'est pas un travail, mais une détente...). Il s'agissait là de rééduquer le cheval qui était contre la main, avec un dos complètement creux. Je lui ai donc fait faire cet exercice avec un cheval droit sur le cercle. Et quoi qu'en pensent certains, même si l'exercice est fatigant pour le cavalier (mais, tous ceux qui pratiquent un sport autre que équitation savent que faire du sport peut être fatigant... L'équitation également peut être intense et fatigante...), cet exercice a été très bénéfique pour le cheval et de manière relativement rapide et durable puisqu'actuellement, et Sylvie pourra le confirmer, le cheval a une mise en mains tout à fait convenable en filets simples.

Cordialement à tous

Message édité par: JPhL, à: 2006/10/05 23:19

 

Jean-Philippe
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Joined: 31/07/2006

Voici deux photos qui m'ont été envoyées et qui representent le même type de travail, sauf que là, il ne s'agisse pas de rééducation du cheval :

http://img166.imageshack.us/img166/434/melissasimmsrduitneindorflongandl...

Cordialement à tous et un petit coucou spécial à Christiane...

Message édité par: JPhL, à: 2006/10/05 23:09

 

KLAVINS Peter
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Joined: 17/03/2006

Bonjour à tous

Cher Jean-Philippe

Sans vouloir parler à la place de Pierre qui, lorsqu'il le souhaite, en a nul besoin, je trouve utile de remettre ci-dessous son message où, concernant les photos 3 et 4, il parle de "non-représentativité" et non d'"irrecevabilité"..., sans remettre en cause le travail exposé.

MEIER Pierre écrit:

Bonjour à tous

JPh :
Sans nullement mettre en cause le résultat, les photos 3 et 4 présentent le cheval en flexion latérale prononcé de l'encolure donc non représentative.

Cordialement pierre<br><br>Message édité par: MEIER, à: 2006/10/03 15:26

Etant moi-même un "adepte" du travail en extension/abaissement de l'encolure, (bien que pour ma part, pour des cavaliers maîtrisant l'emploi du fonctionnement en balancier global, je le préconise plutôt au trot assis et non en équilibre sur les étriers, (moins de problêmes d'équilibre et de mise sur les épaules...), je pense aussi, après reflexion sur la notion de "non-représentativité" des photos 3 et 4 évoquée par Pierre, que si vous aviez proposé des photos de "résultat à terme", le cheval vu de profil trottant sans flexion latérale avec un placé "non-sidéral", les rênes étant visiblement détendues..., Pierre les aurait, (peut-être... :-), qualifiées de "très représentatives"...

Sans mettre en doute l'intérêt du travail effectué ni faire de "suppositions indéquates" concernant le cas particulier des photos 3 et 4 proposées par vous, de telles "représentations d'attitudes" ne peuvent-elles pas également pas être aussi "obtenues" sans légèreté mais par "traction en force" ???

Cordialement et sans esprit de polémique, Peteris

Message édité par: KLAVINS, à: 2006/10/06 08:06

Klavins Peter