Décontraction
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KLAVINS Peteris écrit:
Bien évidemment, plus l'amplitude des foulées de pas augmente, plus "l'angulation relative" entre le postérieur et l'antérieur contro-latéral à l'appui augmente, et à l'inverse, plus le cheval fait de "petits pas", plus ses membres restent proches de la verticale lorqu'ils sont à l'appui...
Cher Hervé
je me suis servi de votre photo pour "illustrer" le propos ci-dessus, en prenant l'articulation de la hanche comme point de référence relatif à l'oscillation dynamique du postérieur dans le mouvement en avant.
Il se trouve en principe que, au pas, lorsqu'un antérieur se trouve être "à la verticale de l'épaule", cela correspond à l'instant du poser du postérieur opposé, plus ou moins engagé sous la masse selon l'amplitude de la foulée.
Cela est fort peu visible sur les photos de trot de Muybridge que vous nous proposez pour nous éclairer sur le pas, mais je suis certain que si vous le voulez, vous saurez trouver une vraie représentation du déroulement du pas chez le cheval.
Pour ce qui est de la photo du cheval de Josette, pour ma part, au lieu de dire qu'il serait "sur les épaules", je dirais plutôt qu'il s'engage bien au pas...
Il vaut mieux parfois reconnaître ses erreurs plutôt que de tenter de les "justifier" par des "trucs"...
PS : ou alors voulez-vous nous convaincre que pour ne pas être en "déséquilibre" au pas, un cheval ne devrait jamais engager son postérieur en avant de "grosso modo la pointe de la hanche", et se limiter à ne faire que de petites foulées ??? :-)
PPS : si vous avez des difficultés à trouver une représentation du déroulement du pas, je vous en ai trouvé une qui va pas trop vite en animation, avec la figuration des verticales des appuis, et notamment à l'instant du poser du postérieur lorsque l'antérieur est vertical...
www.handicheval.ch/Corps/chevaux/Divers/allures.htm
PPPS : peut-être remarquerez-vous aussi que lorsque les postérieurs "se croisent", c'est "grosso modo" à la verticale de la hanche, ce qui semble naturel...
Message édité par: KLAVINS, à: 2006/09/07 22:24
Il s'agit d'une planche de Muybridge décomposant le pas d'un cheval.
Il m'intriguait ce pas ...
Alors, je l'ai réanimé (vive l'informatique !) :
A vous de juger ...
pour Pierre
au sujet de exercices à pied
oui c'est très étonnant en effet mais nombreux sont ceux qui pensent que c'est une perte de temps et à la lumière du débat qui est animé nous en sommes encore loin
vous inquiétez pas Marie nous sommes au moins deux à être ridicule
si cela peut vous rassurer
Pour Pierre, hervé, Dolmata et Marie ....
Je me joints à vous sur l'utilité du travail à pied et de la cession de la machoire.
Je les ai utilisé dès mes premières séances d'équitation et je continue toujours à travailler ainsi (sans me cacher dans les couloirs de l'écurie...), tel que le préconise Ph. Karl.
Pour moi la cession de la machoire et l'impulsion sont les deux conditions indispensables pour prétendre à un minimum de "légèreté".
Pour Pierre, les livres de Ph. Karl sont de la même veine que ses DVD, ils contiennent beaucoup plus de précisions quand aux principes et à la "méthode" qu'il défend.
KLAVINS Peteris écrit:
Cela est fort peu visible sur les photos de trot de Muybridge que vous nous proposez pour nous éclairer sur le pas
Voilà bien une affirmation "péremptoire". Je n'ai jamais vu un trot dans lequel le cheval est en appui sur trois et quatre pieds ... ceci dit j'admet volontier que les photos sont mauvaises et le pas ... étonnant.
Il vaut mieux parfois reconnaître ses erreurs plutôt que de tenter de les "justifier" par des "trucs"...
PPS : si vous avez des difficultés à trouver une représentation du déroulement du pas, je vous en ai trouvé une qui va pas trop vite en animation, avec la figuration des verticales des appuis, et notamment à l'instant du poser du postérieur lorsque l'antérieur est vertical...
www.handicheval.ch/Corps/chevaux/Divers/allures.htm
Il est vrai qu'utiliser une animation comme argument relève d'une véritable démarche scientifique et non d'un "truc". Je me demande ce que nous pourrions accomplir dans la réalité avec la physique de Tex Avery.
PS : ou alors voulez-vous nous convaincre que pour ne pas être en "déséquilibre" au pas, un cheval ne devrait jamais engager son postérieur en avant de "grosso modo la pointe de la hanche", et se limiter à ne faire que de petites foulées ??? :-)
Chacun pourra juger si c'est ce que j'ai écrit.
Message édité par: Marcantoni, à: 2006/09/08 09:25
Message édité par: Marcantoni, à: 2006/09/08 09:26
Bonjour à tous
Il existe aujourd'hui un outil devenu courant : le CAMESCOPE, on peut filmer tout les chevaux que l'on veux dans toute les situation que l'on veux et regarder le filme image par image ; c'est simple et à la porté de tous.
Il y a un moment où il faut savoir tourner les talons.
Seulement mon avis
cordialement pierre
Très bon avis, Pierre, je le suis de ce pas...
Cordialement, Peteris
Peteris,
S'il est vrai qu'un postérieur se pose TOUJOURS au moment ou l'antérieur diagonal est vertical comme vous le dites - ce qui reste à vérifier, alors effectivement en allongeant le pas vous ne pouvez plus garder l'équilibre "sur les hanches", qui est le seul équilibre satisfaisant dans le manège - et non en extérieur, évidemment.
J'ai posté des photos pour illustrer votre propos selon lesquels
cette "verticalité d'aplomb" simultanée d'un antérieur et d'un postérieur ne peut s'observer au pas..., à moins que je n'y connaisse vraiment rien en biomécanique et que toutes les schématisations habituelles du déroulement du pas soient fausses...
Soutenez-vous toujours cela ?
Une dernière photo, que vous reconnaîtrez certainement ...
P.S
Je souhaiterais savoir pourquoi vous utiliser des expressions désobligeantes dans les sujets de vos messages, comme "dénigrement fallacieux" ou "lassitude" ?
Message édité par: Marcantoni, à: 2006/09/08 11:24
J'ajouterais deux réflexions :
1. En extérieur on marche rênes longues, encolure étendue, quand soudain le cheval voit quelque chose qui l'inquiète ; que fait-il ? il modifie sa posture en se grandissant et en plaçant plus de poids sur l'arrière-main. Cela montre que son équilibre avec l'encolure étendue n'était pas satisfaisant pour faire face à un danger.
2. Pourquoi le cheval en liberté préfère-t-il passer au petit trot plutôt qu'allonger son pas ? N'est-ce pas entre autre parce qu'il peut ainsi concilier une vitesse plus grande avec un équilibre satisfaisant, ce qui ne serait pas le cas s'il allongeait son pas ?
MEIER Pierre écrit:
Bonjour Pierre,
oui la cession de machoire, c'est l'omerta !!!
Je vais vous dire comment je l'ai "découverte" :
un jour j'ai surpris mon instructeur BEES2 qui faisait faire des cessions de machoire à pied à son cheval personnel à l'abri des regards dans un couloir de l'écurie.
Il est d'ailleur devenu membre de Allège depuis...
Devant mes questions, il m'a proposé d'essayer moi-même sur ce cheval.
J'imagine que je dois au fond lui en être reconnaissante. Cependant le fait de n'en avoir jamais entendu parler en reprise avec lui m'a assez déçue.
J'attend toujours de voir les cavaliers qui disent n'avoir "rien à cacher" effectuer les cessions de machoire conseillées par Philippe Karl à pied, en particulier celle du cheval "tête en l'air" au milieu d'un manège avec spectateur.
Jamais vu... sauf moi qui n'ai plus peur du ridicule à force.
Cordialement, Marie