De l'impact de l'assiette
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Une réponse à Katz, vite fait.
Je suis également motard.
Un passager de 80 kg qui a tout compris se fait parfaitement oublier.
Une crevette de 40 kg peut vous déstabiliser en permanence et vous donner l'envie de cabrer pour lui déposer le séant sur le bitume.
Amitiés du soir.
Je ne suis pas mathématicienne, et quand je parlais de nullité des forces, je voulais dire si le cheval n'est pas déséquilibré par le poids du cavalier cosaque, c'est grâce à la force de propulsion vers l'avant.
Donc oui d'accord avec Mr. Katz, qu'il faut tenir compte du mouvement.
Nous sommes tous d'accord sur le fait que le cheval réagit aux variations de poids, (d'où le fait qu'il fait se faire le plus discret possible en selle) j'ai juste du mal à intégrer le fait pour certains (je veux pas polémiquer hein, c'est juste que le sujet m'intéresse ;-) ), qu'un cheval puisse effectuer un déplacement latéral ou une épaule en dedans soit poids du corps à gauche soit poids du corps à droite selon ce qu'on lui aura appris.
Excusez Mr Katz, mais plusieurs points m'interpellent :
_ "Il est bien connu que la présence d'un cavalier sur le dos d'un jeune cheval perturbe l'équilibre de ce dernier et que sa locomotion s'en trouve modifiée" YK, Ce n'est pas parceque les choses sont admises, qu'elles sont vraies. La locomotion de ce jeune cheval peut être aussi modifiée parce que :
_ il vousse son dos pour repousser cette chose étrange sur son dos,
_ il est soumis à quantité de stimuli involontaires ou pas de cette chose sur son dos, dont certains très désagréables,
_ n'ayant pas appris a se propulser il utilise ses 4 pattes en même temps pour se mouvoir de facon plus ou moins désordonnées, est prompt à se laisser aller donc de quelque côté que le vent souffle,
_ attiré tantot par la porte de l'écurie, tantot par le pare botte il va ou les indications de direction qu'il ne connait pas encore ne le laisse pas aller...
Bref, il y a une foule de raisons qui tendent à prouver le contraire, pourquoi choisirions nous celle qui corrobore la facilité, à savoir que le poids ne notre petit corps influence les mouvements de cette masse de muscle.
De plus, mettez ce même jeune cheval derrière un vieux en promenade, mettez les dans un bon trot, lachez les rênes, et essayez ainsi de le faire rebrousser chemin en vous jettant à droite ou a gauche, la probabilité est faible de parvenir à vos fins.
Mécaniquement l'assiette n'a aucun impact, éduqué après de longs mois elle deviendra indicatrice, soigneusement encadrée par vos mains et vos jambves, qui peut a peu disparaîtront pour laisser place à l'art, ou vos actions ne seront plus, comme le maître, q'un tassement de vertèbres pour rassembler par exemple...Après de longs mois d'apprentissage...
Le cavalier ne se fait pas oublier sur le dos du jeune cheval, il se fait accepter. Si tout cela a été bien fait, et que le jeune cheval ne voit pas d'appréhension insurmontable à supporter cette chose, après quelques tours au pas, pour les plus calmes, et quelques dizaines pour les autres, les phénomènes d'intégration des informations par les centres nerveux (habituation à un stimulus nerveux constant ex odeur que l'on croit passée mais à laquelle on s'est habituée, douleur...etc)
Cela étant, on aura remarqué que le poulain, s'il doit se jeter quelque part, sera souvent du côté opposé à l'appui du cavalier. (Ne vous est il jamais arrivé, en confiance, de vous pencher à droite pour donner un sucre après les quelques foulées de pas, et dans la demi seconde le poulain fait un bon a gauche et vous vous trouvez au sol?)
Considérant le cas dela mère et de son enfant, celle ci est normalement une bipède, et son enfant est situé bien loin du centre de gravité et des appuis au sol, difficile de la comparer alors à notre situation cheval/cavalier non?
Continuons, nous nous enrichissons des idées de chacun.
Merci
Fred
A priori, il faut laisser le cheval entamer son mouvement et ensuite "aller dans son sens". Le précéder c'est risquer une opposition. Bye.
oui je suis d'accord avec vous c'est complètement dingue
pour l'eed le commandant De Padirac dit assiette en dedans et P.Karl en dehors on se sait plus où donner de la tête !
Cunningham comment pouvez vous, enfin...
Votre moto repose sur deux roues et seule l'arrière est motrice et c'est une masse inerte mise à part la puissance délivrée par la roue arrière.
En effet, l'avant main de votre moto se met en route "poussée" par son arrière main. Si cette dernière pousse trop fort, d'un coup, c'est le weelhing (cabré), si l'avant est surchargé, c'est le burn (roue arrière tourne et avant reste fixe).
Mais le cheval, à 4 pattes (théoriquement) compense inconsciemment ces désagréments. Ainsi, une impulsion énergique et franche va soulager de beaucoup l'avant main comme celle ci est mue elle aussi par le cerveau cheval, l'ensemble se met harmonieusement en route et pas de weelhing :)
La comparaison serait plus juste sur un quad 4 roues motrices de 600 kg (c'est à dire 2 fois et demi plus gros qu'un quad normal). A moins que votre passager ne se jette de toutes ses forces à faire chavirer l'engin, je doute que son report de poids influence la locomotion. Et quand bien même le quad ne dispose pas de mécanismes inconscients du maintien de la posture, de la trajectoire etc...
De plus, concernant l'assiette lors de mouvements spécifiques type appuyers ou cessions, pour que son action puisse être démontrée, il faudrait prendre un cheval parfaitement dréssé aux exercices et lui faire réaliser plusieurs fois de suite en variant l'assiette et en s'assurant de la fixité des autres aides.
Je crois qu'un des pièges est la. On peut être amené à croire à un impact de l'assiette car la modification de notre posture entraîne une orientation, voire une contradiction de nos aides en place alors. Il faudrait, pour l'étudier, en être complètement maître et parfaitement réussir à dissocier les 2 mains et 2 jambes sur un cheval très sensible. L'exercice serait interressant lors d'une réunion, non?
Plus difficile sera la route, plus belle sera notre vistoire :)
Bonne nuit les amis
Fred
Message édité par: venin, à: 2008/10/09 23:26
Piotr, si le cheval que vous montez pour la 1ere fois n'est pas un peu gauche, n'a pas du mal à se porter en avant, n'a pas à s' habituer à la présence du cavalier qu'il a sur le dos,il serait intéressant que vous me donniez votre manière de faire (ceci demandé en toute gentillesse, sans arrière pensée!)
"pourquoi le poids du corps devrait-il aller dans le sens de la marche dans les déplacements latéraux et pas dans la marche en avant et dans les reculers ??? :-))))))"
personnellement, quand mon cheval avance, mon bassin l'accompagne, par des mouvements "provoqués" par l'allure; de la même manière, quand je demande un reculer, mon haut du corps se met légèrement en avant pour modifier la position de mon bassin et lui autoriser un mouvement d'avant en arrière, et ce afin de rester en accord avec les mouvements de mon cheval. C'est ce qu'a exprimé avec des mots différents Philippe et que Piotr vient de reprendre dans son message: "aller dans son sens"
Amicalement, yves KATZ
Encore une question bête et naïve : pourquoi le poids du corps devrait-il aller dans le sens de la marche dans les déplacements latéraux et pas dans la marche en avant et dans les reculers ??? :-))))))
Ni dans le déplacement latéral ni dans la marche en avant ou reculer, on ne doit surcharger les épaules du cheval. Entre avant/arrière et côté, on n'est pas dans la même orientation.
FV,
Nous sommes d'accord: moi j'exprime le fait que le poids du cavalier gêne le cheval, s'il n'y a pas habituation pour l'un et liant pour l'autre. Vous vous expliquez comment le cheval exprime sa gêne (voussure du dos,....).
Votre réponse à Cunningham n'est pas tout à fait juste: le cheval a 4 membres, l'humain 2, la moto repose sur 2 roues dont seule l'arrière est motrice. Cela est exact, mais le cheval en mouvement n'a pas en permanence les 4 membres au sol, et a bien le moteur à l'arrière. Et il se comporte comme votre moto: si l'impulsion est maximum, le cheval va alléger son avant main ,pour aller jusqu'à la levade pour peu qu'on ne l'autorise pas à avancer .
Si l'avant main est alourdie, votre cheval déplacera latéralement ses hanches.
Amicalement, yves KATZ
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Pour répondre à l'argumentaire de FV concernant les rapports de poids entre cheval et cavalier, je préciserai que ce qu'il avance omet une composante essentielle: le cheval est en mouvement.
Il est bien connu que la présence d'un cavalier sur le dos d'un jeune cheval perturbe l'équilibre de ce dernier et que sa locomotion s'en trouve modifiée; tout l'art du calier, tout ce qu'il recherche au travers de l'éducation qu'il donne à son cheval a pour but de l'amener à retrouver lme naturel de ses allures sous la selle.
De par ce fait, le poids du cavalier peut intervenir dans ses attitudes et déplacements; il peut donc bien être considéré comme une aide, à laquelle le cheval doit être bien sûr éduqué.
Quant à l'exemple de l'humain qui porte un singe, je préfère celui d'une mère qui porte un enfant; si ce dernier dort sur le dos de sa mère, celle ci pourra se déplacer "longtemps" sans effort; si, a contrario, l'enfant se réveille et gigote, sa mère aura le plus grand mal à se déplacer.
Mais la conclusion est la même; un poids, aussi minime soit_il, peut influer sur une masse plus importante, pour peu que les mouvements de ces deux masses ne soient pas en accord.
Tout l'art du cavalier est:
1/ de se faire oublier sur le dos du jeune cheval
2/ d'agir à bon escient pour inviter le cheval dans tel ou tel mouvement.
Quant au poids du corps, il est fonction de l'"endroit" où la force agit. Et le cavalier se doit d'accompagner le mouvement; le poids n'est pas d'un côté ou de l'autre; nous sommes en équitation en dynamique; donc rien n'est figé, tout est mouvement.
Amicalement, yves KATZ
Amicalement, yves KATZ http://educaval.forum-pro.fr/