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Le pas dans toute ses déclinaisons

98 réponses [Dernière contribution]
Bruno dLB.
Déconnecté
Inscrit: 24/11/2007

Bonsoir Hervé :

Parce que lorsque le cheval se met sur les hanches, l'impulsion augmente au contraire et il est prêt à jaillir en avant.

Nous savons que le cheval dispose de deux jeux musculaires : l'un pour la locomotion, l'autre pour la posture. Au début, lorsque l'on demande au cheval de monter son garrot et le maintenir (travail de posture), son attention se concentre sur le maintien et il en oublie (néglige) la propulsion. la propulsion n'est pas qu'une conséquence mécanique de la posture.
C'est une priorité d'ordre psychologique tout bêtement ! Il suffit d'un peu d'entrainement pour synchroniser les gestes, tout simplement.
Si je vous demande de produire deux gestes "opposés", vous aurez un comportement similaire, nos chevaux ne sont pas, a priori, des robots.
Cordialement, bruno

Message édité par: BLB, à: 2008/09/15 08:59

 

FARNAULT Philippe
Déconnecté
Inscrit: 25/07/2006

Bruno,
Il s’agit d’une musique que l’on peut voir… Je n’avais pas pensé utiliser l’oreille.
L’utilisation de deux perceptions vaut mieux qu’une. C’est intéressant à mettre en pratique.
Merci.

Nathalie Bégou
Déconnecté
Inscrit: 20/04/2008

MIS Sophie écrit:

Bonjour,
Nathalie, je suis d'accord avec Marie, le pas compté n'est pas facile à obtenir, ça demande beaucoup de travail. Pour le fait de ne pas se rendre compte si le cheval avance ou recule...

Bonjour Marie. Juste une petite rectification, je n'ai pas dit que je ne me rendais pas compte s'il avançait ou reculait (ce qui aurait pu être aussi le cas), mais que j'avais un doute sur la montée du garrot; existerait il dans ce cas un ou des points de repères pour en avoir la certitude ??

J'aime beaucoup la définition de Racinet, elle décrit bien les sensations qu'on ressent en tout cas au pas compté.

J'avoue bien l'aimer aussi mais toutefois une chose m'interpelle dans sa définition : il dit de ralentir le cheval avec ses mains. Il ne parle ni de l'assiette ni de la voix ni de l'intention...N'en parle t il pas car pour lui ces aides sont induites, ou parce qu'il ne faut pas modifier cette assiette, ne pas se servir de la voix....?

Amitiés,
Nathalie

Buridan
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Bonjour;

Au début, lorsque l'on demande au cheval de monter son garrot et le maintenir (travail de posture), son attention se concentre sur le maintien et il en oublie (néglige) la propulsion. la propulsion n'est pas qu'une conséquence mécanique de la posture.

Je pense qu'en réalité locomotion et posture sont inséparables.
La locomotion implique des ajustements posturaux et il n'est pas étonnant que l'essai de fixer la posture se traduise par des problèmes de locomotion.
Le cheval sait naturellement concilier les deux, et c'est cette connaissance que l'on peut utiliser.

Par exemple, un cheval ne peut faire une rotation des épaules autour des hanches qu'en reportant du poids sur les hanches.
Pour le mettre dans les meilleures conditions, on peut lui demander de reculer, puis de faire la rotation. On peut également lui demander d'abord de faire une rotation sur les épaules pour engager le postérieur intérieur et amorcer le mouvement des épaules, puis enchaîner sur une rotation des épaules.
Mais quelque soit le moyen utilisé, lorsque le cheval a compris, il se met naturellement sur les hanches lors de la demande de pivot et l'impulsion augmente naturellement.

Bruno dLB.
Déconnecté
Inscrit: 24/11/2007

Bonjour Hervé,

Merci pour votre réponse qui me donne l'occasion d'une réflexion.
Il est exacte, comme vous le signalez, que dans le cas d'un déplacement latéral il y a report de poids. Nous faisons le même constat et sur le cercle au galop aussi, les chevaux se penchent naturellement pour faciliter le déplacement.

Dans le pas compté, nous recherchons le mouvement avant le plus réduit possible et l'élévation du garrot. L'un n'implique pas forcément l'autre et réciproquement. Dans cet exercice, nous constatons peu d'engagement des postérieurs.
Un cheval peut se déplacer effondré sur ses épaules, en équilibre horizontal ou en élévation du garrot. Le report de poids n'est pas à l'origine du mouvement. D'ailleurs, cette élévation du garrot doit pouvoir se faire en absence de déplacement : élévation du garrot à l'arrêt. Alors que le report de poids latéral déclenchera le mouvement par perte d'équilibre.
Le cheval (non dégénérescent) , se déplace au pas sur la ligne droite par une prise d'équilibre pour dégager ses épaules et avancer un antérieur sans élévation du genou (seulement une légère flexion).

La demande du pas compté, après apprentissage, déclenchera la montée du garrot indépendamment du mouvement en avant qu'il faut maintenir grâce à la main impulsive. En absence de cette main, le cheval s'immobilise le garrot haut.
Posture et locomotion semblent alors séparables.

Cordialement, bruno

 

Buridan
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Bonjour,

Mais cela a-t-il un sens de rechercher l'élévation du garrot sans abaissement des hanches ?
Parce que si l'abaissement des hanches a lieu, il n'y aucune diminution de l'impulsion, au contraire.

Bruno dLB.
Déconnecté
Inscrit: 24/11/2007

Bonjour Hervé,
je constate que dans le pas compté, l'abaissement des hanches est peu marqué au moins au début de l'apprentissage. Peut être insuffisamment ce qui justifierait la perte d'impulsion.

Cordialement, bruno

Message édité par: BLB, à: 2008/09/18 10:09

 

MIS Sophie
Déconnecté
Inscrit: 01/11/2007

Nathalie, oui j'aime bien la description de Racinet sur ce qu'on doit obtenir. Par contre, la manière de l'obtenir, je ne suis pas assez experte pour en juger.
Je suis d'accord avec vous, à mon avis, les mains ne suffisent pas. Personnellement, je me sert beaucoup de mon dos pour ralentir le pas, plus que de mes mains dont je referme un pue les doigts tout en veillant à garder mon cheval décontracter surtout.

Sophie

VENIN Frédéric
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Bonjour à tous :-)
J'ai esssayé de lire avec intérêt et méthode tous ces posts à propos du pas, et encore une fois, le fratras d'informations non justifiées, de prérequis non vérifiés, et de grands mots-concepts utilisés me fait peur. La passion et la reflexion que nous mettons en oeuvre sur ces questions montre le caractère important de notre quête, mais elle ne doit pas accréditer ces raisonnements.
Rappelons nous, plus nous allons avant avec un cheval dans l'éducation (ce qui, au vu des questions abordées ici semble du moins vouloir être le cas) plus il nous faut être conscient de certains états de faits.
Le premier d'en eux est que pour le cheval, il doit y avoir ce qui est bien et ce qui est mal, ou, plus exactement, ce qui est confortable (psychiquement) de ce qui ne l'est pas. Ce qui un jour l'est, ne peut pas à un autre moment ne pas l'être. Ce simple axiome de l'éducation telle que tous ici la cherchons doit déja conditionner TOUTES nos actions, et être vérifiées en permanence!!!
Comment alors, pouvoir dire "je fais peu de pas car cela éteint mon cheval"??? Si le pas éteint votre cheval, seule l'inertie des allures vives vous donne l'impression d'impulsion au trot et au galop!!
Comment peut on aborder ces notions de dressages prémices du piaffer et du passage (au pas compté l'énergie doit être telle qu'à la moindre des sollicitations votre cheval bondit comme un diable de sa boîte, dans le cas contraire, le cheval est acculé-ratatiné et non rassemblé.
Comment peut on rentrer dans des considérations aussi extraordinairement complexes que le soutien du garrot ou la décontraction de la nuque-abaissement des hanches, sans connaître le cheval dont on parle, son passé, son âge, sa force son physique, son psychisme son régime, son niveau d'éducation, ses humeurs, sa capacité-rythme de travail etc...
Comprenez que je ne blâme ici personne, je ne me permettrai pas.
Cela étant, à ces questions qui me viennent à l'esprit, 2 réponses. La première, tout cela me dépasse complètement et tous les prérequis dont je parle sont loins d'être ne seraient ce qu'ébauchés dans ma formation équestre.
La deuxième, justifie mon intervention, et pointe nos travers et nos lacunes quant à l'analyse des cas qui nous sont proposés (sur le forum ou dans la vie, la vraie :) ), et à fortiori de notre propre équitation, en tenant compte de nos contextes physico-psychiques et de celui, encore plus complexe de nos protégés.
Soit, encore une fois, nous aurions pu, intelligemment définir chacune des allures exposées dans ce forum, les détailler en soulignant leurs tenants et aboutissants, mais je crois que la probabilité de nous tromper est beaucoup trop grande quant à le faire appliquer (à travers les mots que nous choisissons pour quelqu'un d'autre, à un cheval que nous ne connaissons pas, avec un cavalier dont nous ne connaissons ni le passé ni l'avenir...) pour oser quelque conseil.
En revanche, et toute critique ne se veut constructive que si elle propose des solutions, il serait beaucoup plus courageux, et responsable, de créer un fichier vidéo où serait défini, de l'avis de tous un pas compté parfait !!
Alors mes amis, avant d'expliquer à Madame les tenants et aboutissants d'exercices si complexes, montrons nous à chacun de quoi nous sommes REELLEMENT capables, les actes dépassent les paroles.
Mes amitiés

Demain sera meilleur avec l'aide de tous

Bruno dLB.
Déconnecté
Inscrit: 24/11/2007

Comment peut on rentrer dans des considérations aussi extraordinairement complexes que le soutien du garrot ou la décontraction de la nuque-abaissement des hanches, sans connaître le cheval dont on parle, son passé, son âge, sa force son physique, son psychisme son régime, son niveau d'éducation, ses humeurs, sa capacité-rythme de travail etc...
Comprenez que je ne blâme ici personne, je ne me permettrai pas.
Cela étant, à ces questions qui me viennent à l'esprit, 2 réponses. La première, tout cela me dépasse complètement et tous les prérequis dont je parle sont loin d'être ne seraient ce qu'ébauchés dans ma formation équestre.
La deuxième, justifie mon intervention, et pointe nos travers et nos lacunes quant à l'analyse des cas qui nous sont proposés (sur le forum ou dans la vie, la vraie :) ), et à fortiori de notre propre équitation, en tenant compte de nos contextes physico-psychiques et de celui, encore plus complexe de nos protégés.

Effectivement, dans ce cas, on fait avec ce que l'on est ce que l'on a.
Point à la ligne, baissez le rideau ....
cordialement