Le pas dans toute ses déclinaisons
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Bonjour à tous.
Les vitesses étant très faibles on ne ressent pas les effets de l'inertie.
Le pas très ralenti se diagonaliser, le reculer est une allure diagonale marché.
Rien d'étonnant, vous n'avez plus de repères visuels et un ressenti corporel très faible difficilement perceptible.
pierrex
Je n'avais senti aucune variation dans son mouvement.
Ce n'est pas normal, dans le reculer, le cavalier ressent le travail diagonalisé, dans le pas compté, le cheval fait des variations d'appui des postérieurs caractéristiques.
Racinet dixit :
Premier avantage : si l’on réussit à étendre le geste tout en conservant la cadence du pas compté qui crée la diagonalisation, on aboutit au pas d’École qui est une allure extrêmement belle.
Deuxième avantage : en raccourcissant à l’extrême le pas tout en conservant la cadence qui a permis la diagonalisation, on arrive à la « mobilité en place », esquisse d’un doux piaffer, et école du piaffer.
Le pas compté prend sur le mouvement en avant, l'impulsion : Un cheval est capable de s'arrêter avec sa base très rassemblée, les postérieurs engagés, les hanches basses. L'impulsion "sort" de la main qui accompagne.
cordialement
j ai donc fermé les yeux et j'ai rechercher le pas compté
rechercher ne signifie pas qu'il l'ait trouvé.
pierrex
« L'impulsion "sort" de la main qui accompagne. » Bruno.
Oui, avec plaisir !
Même sans parvenir au pas d’école, le cheval qui marche lentement par obéissance est beau si son cavalier le laisse « passer ». L’adjectif « beau » suppose (sous-tend) la « joie » que représente ce mouvement commun.
« Toujours le cavalier doit sentir les forces passer en avant (...) » Général L’Hotte.
Amicalement
Probablement, cette phrase de Bruno: « L'impulsion "sort" de la main qui accompagne. », peut convenir à un premier stade explicatif de la « main impulsive ».
Bonjour,
Nathalie, je suis d'accord avec Marie, le pas compté n'est pas facile à obtenir, ça demande beaucoup de travail. Pour le fait de ne pas se rendre compte si le cheval avance ou recule... Dans certaines situations, quand mon cheval chauffe et qu'il a tendance à ne pas vouloir marquer l'arrêt et passe directement du pas au reculer, je ne m'en rends pas compte non plus.
J'aime beaucoup la définition de Racinet, elle décrit bien les sensations qu'on ressent en tout cas au pas compté. J'ai mis beaucoup de temps à le trouver, pourtant mon cheval savait le faire... J'ai fini par comprendre que je demandais trop le ralentissement avec les mains, ce qui éteignait mon cheval, et j'avais aussi un cheval qui ralentissait en perdant l'impulsion.
Quand j'ai compris qu'il fallait d'abord travailler sur la légèreté devant pour ralentir le pas ensuite... ça a été mieux.
Après, j'avoue que je n'arrive pas vraiment à analyser moi-même ce que je fais concrêtement pour arriver au pas compté.
Philippe :
Pourquoi des remises en avant au trot ou au galop? Parce que j'ai un cheval qui se blase assez vite et qui comprend vite sur quel exercice on travaille. Je pense aussi, peut-être à tort, que quand je fais des séances au pas, où je travaille, les exercices autour du poteau, l'EED ou contre-EED au mur, appuyer au mur ou sur le cercle, demi-tour sur les hanches... (Je ne fais pas forcément tout ça dans la même séance bien sûr, mais c'est les exercices dans lesquels je pioche), cela lui demande des efforts, et lui permettre de s'étendre sur quelques tours de trot ou de galop doit lui faire du bien.
Maintenant, ça m'arrive aussi sur des séances courtes de ne pas faire ces remises en avant, tout dépend, mais si je peux, j'aime à le faire.
Pourquoi cela vous paraît-il sujet à question? J'aimerais bien savoir ce qui vous a "chifonné"???
Sophie
Sophie, je pense que vous pouvez de temps en temps nous rappeler que vous êtes non-voyante.
J’ai déjà connu le fait de ne pas sentir que le cheval reculait alors que je gardais les yeux fermés. Mais alors j’éprouvais comme un vertige qui m’alertait d’une « anomalie », me faisant ouvrir les yeux pour me rendre compte…
En vous posant cette question : pourquoi éprouvez-vous le besoin de remettre en avant au trot ou au galop après un travail au pas ? Je me demandait si vous rendiez compte que probablement au lieu de ralentir l’allure de votre cheval, vous l’empêchiez plutôt d’avancer.
Lorsque vous écrivez cela ensuite : « J'ai fini par comprendre que je demandais trop le ralentissement avec les mains, ce qui éteignait mon cheval », vous montrez que vous savez analyser vos sensations.
De façon générale, dans le doute ou non, il est sain de remettre en avant sans contrainte et dans le calme son cheval.
C’est une excellente façon de passer un bon moment, même court, avec lui. Je parle du plaisir que l’on peut éprouver en accompagnant quelqu’un que l’on aime. Ayant ce repère habituel dans son travail quotidien le cheval n’hésite pas à faire des « efforts » pour obtenir ces instants de quiétude dont sa nature a le plus besoin.
Amicalement à vous.
Ah oui, pour la confusion pas/reculer, vous avez raison, c'est de l'ordre du vertige, très désagréable en tout cas...
Oui, pendant assez longtemps j'ai effectivement empêché mon cheval d'avancer. Je n'avais pas encore le tact et la technique suffisante pour le décontracter et le garder léger devant en toute circonstance. De ce fait, soit il se traînait, soit il m'emmenait en courant après son nez. Et comme il s'appuie pour tirer dès qu'on a la main trop rigide, j'ai des souvenirs de tours de trot en carrière épouvantables! Et évidemment, pour le ralentir, je finissais forcément par tirer! Mais bon, à force de travail, j'ai fini par progresser.
C'est vrai que trotter ou galoper un peu sans rien demander sinon de se relâcher un peu ça fait du bien aussi bien au cavalier qu'au cheval et c'est un bon moment.
Et puis, quand on travaille dans des allures lentes, comme le pas compté, on a vite fait d'oublier l'énergie, l'impulsion, remettre en avant ça permet aussi d'avoir de nouveau des repères.
Pour moi, savoir si mon cheval avait encore de l'impulsion quand je lui demande de ralentir, que ce soit au pas au trot ou au galop, ça a été une des sensations les plus difficiles à avoir. Et encore, souvent j'ai des doutes...
Mais bon, je connais assez mon cheval maintenant pour savoir que s'il est décontracté et léger, théoriquement, il garde son impulsion.
Sophie
FARNAULT Philippe écrit:
Bruno, vous avez écrit, le 6 sept. :
« La "musique" du pas servait au diagnostic de santé pour les hommes de chevaux. »
Pouvez-vous m’éclairer à ce sujet ? Merci et bonjour à vous.
Bonjour Philippe,
Je ne voulais pas laisser votre question sans réponse, mais je suis confus d'énumérer des banalités.
La musique du pas comme diagnostique.
— le cheval fatigué "descend" sur ses épaules.
— la bonne musique est "carrée" : 1 - 2 - 3 - 4
— Le manque de travail (n'allonge pas) 1-2 - 3-4
— Le pas latéralisé (allonge) 1-2 - 3-4
— avec ADB ou ADD postérieurs défectueux : 1 - 2 - 3(pssic) - 4 (pssic = frottement du fer au sol)
— sacro-iliaque atteint = 1-2-3- 4 = un des postérieurs frappe fortement le sol et difficulté à allonger, ne pousse pas.
— Toutes les irrégularités de la cadence des pieds, boiteries de tous genres.
Voici sommairement ce que vous savez déjà et merci de compléter cette trop petite liste.
très amicalement, bruno.
Message édité par: BLB, à: 2008/09/14 16:25
Avant hier je me suis essayé a travailler selon vos conseil. En fin de séance, j ai voulu perdre toute sollicitation extérieur. j ai donc fermé les yeux et j'ai rechercher le pas compté. quand j'ai rouvert les yeux mon cheval n'était plus au pas mais au reculé. Je n'avais senti aucune variation dans son mouvement.
SVP quelqu'un pourrait il m'expliquer cela.