Le pas dans toute ses déclinaisons
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Merci Bruno pour votre bonne humeur : )! Vous pourriez utiliser un trépied pour vous filmer... : ). Je vous taquine.
J'ai eu la chance de lire ces jours-ci la description faite par JC RACINET du pas compté que vous nous exposez.
Elle est effectivement riche d'enseignements et à chaque re-lecture m'éclaire un peu plus.
Pour moi, c'est un monument d'informations et tellement concret, j'ai horreur de cette expression, mais je peux dire que "ça me parle".
A bientôt
Bonjour,
La première question qui me vient à la suite de la lecture de la proposition de JCR :
Comment passer du pas au pas compté sans en éteindre l'allure...?
Pour avoir essayer à partir du pas je me retrouve avec un cheval qui se "vautre" dans une allure ralenti proche de l'arrêt. Et si je me sers de mes jambes pour relancer sans retenir le bout du devant il repart alors au pas...?
Amitiés,
Nathalie
Oui Nathalie j ai le même soucis que vous comment ne pas eteindre l'impulsion et ne pas avoir un cheval qui s'arrête ?
Bonjour Stéphanie,
J'ai remarqué que les chevaux ne voient pas du tout l'intérêt qu'il peut y avoir à bouger les papattes sans aller vers l'avant.
et oui on se dit que c'est facile mais en fait non, car comme le décrit si bien Bruno, le pas compté est un pas rassemblé !
Et donc le cheval doit se tenir tout seul encolure très soutenue, rien à voir avec l'attitude "vautrée" dont vous parlez.
La clé est la mobilisation : il faut obtenir la mobilisation presque sur place avec des aides très légères, des petite touches des jambes discontinues et même aider de la voix ou de petits claquements de langue en rythmant les battues du pas normal pour ralentir en gardant la mobilisation.
Ne vous préoccupez pas de l'angle du chanfrein mais demandez une encolure très soutenue : la flexion de mâchoire vient avec le pas compté.
Ne vous inquiétez pas ça prend beaucoup de temps à obtenir mais c'est magique, comme si vous montiez un autre cheval.
Après quelques foulées vos repartez au pas normal.
Ensuite il n'y a quasiement pas besoin des jambes, juste un léger mouvement de votre corps communique le désir de mobilisation. Ca rend votre cheval très attentif, à l'écoute. Gardez les rênes flottantes.
Amicalement, marie
j'oubliai:
moi j'utilise les vibrations (douces, pas des secousses bien sur) sur une rêne avant de commencer pour "décoller" vraiment le cheval de la main, le rendre utra-léger et le tenir sur le qui-vive, c'est une allure très vibrante car elle demande beaucoup d'impulsion.
Bonjour Marie,
Ne pensez vous pas pour ne pas éteindre et vautrer le cheval, et comme le préconise Mr Henriquet, qu'il vaut mieux obtenir ce pas compté à partir du trot rassemblé ??
Nathalie
Bonjour à tous
Le ralentissement du pas doit se faire par un report de poids vers l'arrière c'à'd relèvement de la base de l'encolure nuque haute par de petites indications mais sans aucun soutien de la main le cheval doit se tenir seul, pas de jambes.
Comme d'habitude il faut s'adresser à la compréhension du cheval.
Si l'on sent l'impulsion s'éteindre on ouvre large et on remet en avant puis on recommence. Le cheval finira par attendre la remise en avant et ainsi restera actif on récompense.
Il faut être progressif surtout si le cheval n'est pas habitué à porter son encolure, il doit faire ses muscle (si l'on habitue le cheval à porter son encolure on voit après quelque mois le garrot nettement s'épaissir).
Je fait court en espérant être clair.
pierrex
Nathalie a écrit :
"Ne pensez vous pas pour ne pas éteindre et vautrer le cheval, et comme le préconise Mr Henriquet, qu'il vaut mieux obtenir ce pas compté à partir du trot rassemblé ??"
Bonjour Nathalie,
je réponds non. je pense que le trot rassemblé est plus difficile à obtenir physiquement pour le cheval que le pas compté.
Dans le trot rassemblé, il doit non seulement se rassembler et se soutenir mais en plus se propulser en l'air et ne sait pas encore ralentir sa cadence.De plus le mouvement des membres n'est pas le même.
Vous pouvez obtenir le pas compté à partir de l'arrêt ou en ralentissant le pas, le problème est le même : alléger, alléger, par vibrations tout en maintenant le "trid" laissant entrevoir que vous allez demander quelque chose par la voix, par de petites touches des jambes... à vous de trouver votre "cuisine" pour mobiliser, même si les hanches se déplacent un peu, qu'il se tortille, redresser en continuant sans rompre le rythme, c'est pas grave, il cherche à comprendre, droite, gauche, alléger, pas de tension des rênes mais un respect absolu, un pas de reculer, avancer, reculer, mais toujours en mobilisant, pas d'arrêt bien sur...
Une fois obtenu c'est génial.
La plupart des cavaliers répugnent à travailler au pas et partent au trot direct parce que le pas s'éteint. Mais si vous travaillez vraiment en légèreté, il ne s'éteint pas, question de dressage. À vous de changer le nécessaire dans votre façon de monter pour pouvoir travailler au pas. Vous ne le regretterez pas, je vous assure.
Pardon pour la longueur du message.
Ce n'est que mon expérience.
amicalement, marie
Bonjour
j'ai une petite question par rapport a l'attitude de devant sur le pas compter. j'ai un gentil petit cheval avec qui on travail la dessus, il prend alors une attitude haute et légérement ouvrete. J'ai entendu sur le sujet deux sons de cloche, referme le, laisse le dans cette attitude ?
pourquoi ? comment ?
Laure
Stéphanie :
Oui, Stéphanie, je suis tétanisé, paralysé à l'idée de produire une vidéo : c'est compliqué surtout en l'absence de photographe !!!.
Voici le commentaire de JC Racinet :
Un bon moyen d’acquérir cette position favorable au rassembler (au rassembler sans jambes.) et en même temps d’initier le cheval à l’attitude rassemblée consiste à pratiquer le pas compté.
Pour cela, il faut prendre au pas une piste intérieure et ralentir l’allure à la limite de l’arrêt, sans toutefois s’arrêter et en conservant le cheval droit. C’est la main seule, par une douce pesée, qui retient le cheval. Les jambes sont inactives et n’interviennent que pour démarrer le mouvement ou le redémarrer s’il s’est interrompu.
Quatre phénomènes accompagnent le pas compté quand il est réussi.
1. L’apparition de petites flexions de mâchoires spontanées.
2. Une importante remontée du garrot.
3. Une nette diagonalisation du pas.
4. Un renforcement de la secousse perçue au moment du poser des postérieurs.
Au pas compté
— la main se fixe ce qui provoque les flexions de mâchoires
— la diagonalisation est propre au pas compté, et la latéralisation apparait dans le pas allongé.
Voilà de quoi satisfaire certains cavaliers.
Message édité par: BLB, à: 2008/09/09 18:04