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IMPULSION jambes et autres...

126 réponses [Dernière contribution]
marie
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

x écrit:

J'ai observé, ça n'engage que moi, que le fait de relever l'encolure tendait à donner plus d'activité, d'influx nerveux, de vivacité.

Voilà qui est très intéressant, si d'autres intervenants ont des témoignages dans ce sens (ou l'inverse).
Moi j'ai constaté plus d'activité et d'influx nerveux si je me fache (je m'entend, je me fache rien de bien méchant, mais je remonte l'encolure, disons un demi-arrêt). J'ai toujours pensé que l'influx nerveux produit venait de mon propre influx nerveux... et si finallement il venait de mon demi-arrêt, donc du relèvement de l'encolure ?

Brioschi
Déconnecté
Inscrit: 02/10/2007

Bonjour, je vais tenter de donner mon avis malgrés ma difficulté a m'exprimer clairement sur les sujets que je ne metrises pas encore trés bien en vu de ma petite experience.

Pour moi l'impulsion et l'envie du cheval au travail, "d'aller vers l'avant" comme le fameuse expression, mais aussi l'envie de bouger tout court, la mobilisation des membres.

Pour ma part quelque soit la position de l'encolure, je ne crois pas que ça influence "l'envie" ( l'impulsion ) de mes chevaux.

Parcontre la position de l'encolure, modifie le "point" d'equilibre , et peut favoriser l'abaissement et / ou l'engagement de posterieurs, ou "relever" l'avant main.

l'equilibre et pour moi en quelque sorte, la direction que va prendre l'impulsion.

Mais je suis loin des theories sur l'influx nerveux et tout ce qui peux rentrer en compte physiologiquement chez le cheval, ça reste plus "mecanique".

Voila je crois que je ne suis pas trés claire et que la reponse et peu construite, mais j'avais envie de donner mon avis.

Je lirais avec plaisir les autres reponses.

Laure

marie
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Bonjour à toutes et à tous,

Laure, je trouve votre message très clair, vous avez sans doute raison.

J'aimerai savoir comment vous tous faites pour demander depuis l'allure du pas :
1/un allongement du pas
2/un départ au trot
En quoi vos aides seront différentes ?
Merci à tous d'avance pour vos réponses, parfois les questions les plus simples sont les plus mystérieuses (pour moi).
cordialement, marie

KATZ Yves
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Il est certain que dans une attitude relevée du bout de devant, le cheval appréhende mieux son environnement;et ainsi est soumis à plus d'agents extérieurs, ce qui lui donne une plus grande sensibilité et peut être plus d'influx nerveux. Mais, au final, je pense que c'est uniquement une attitude qui donne ce sentiment.
L'impulsion, si elle est présente, s'exprimera juste de manière différente selon l'attitude du cheval:orientée vers l'avant dans les allongements,dirigée vers le haut lors des allures rassemblées; car l'impulsion est la résultante de deux composantes, l'une horizontale et l'autre verticale.
Pour ce qui est des transitions d'allures, il en est comme pour tout exercice demandé au cheval: toute la qualité est dans la préparation.
Dans un allongement , on demande au cheval d'avoir une foulée plus ample; cette augmentation d'amplitude est autorisée par un engagement plus marqué des postérieurs; cet engagement est permis par un jeu plus important de l'articulation coxo fémorale(pour faire simple) et par un raccourcissement plus important des abdominaux (toujours pour faire simple!); ces deux conditions sont réalisées si le cheval étend sa ligne du dessus, ce qui se vérifie, entre autres , par une avancée de la nuque. Or donc, avant que de demander au cheval l'allongement, je lui demande d'étendre sa ligne du dessus; cela étant obtenu, j'invite, par une action alternative des jambes, en cadence avec le jeu des postérieurs, le cheval à augmenter son amplitude; dès que cela est obtenu, le bassin prend le relais (accompagnement plus ample du bassin); les jambes, après quelques foulées, interviennent à nouveau si l'on sent que le cheval peut aller plus loin dans son allongement. Inviter, puis laisser faire pour éviter la précipitation et le trottinement.
Pour le départ au trot, je prépare mon cheval en le "ralentissant", en le grandissant; ensuite, une inspiration ample (qui autorise l'avancée du nombril et la demande du bassin) et une action simultanée des deux jambes autorisent le départ au trot.
L'"axiome" de base de ces demandes des jambes est le suivant: l'action du mollet excite les muscles abdominaux qui participent de l'engagement; cette excitation se traduit par un raccourcissement musculaire; l'action de la jambe, en accord avec le postérieur sollicité favorise son avancée; la demande d'un allongement est donc une fonction purement mécanique, dirons-nous.
A l'opposé, le départ au trot est le résultat d'une éducation. Si nous lui apprenons à ce que la demande soit faite sous l'action des deux jambes, il fera très vite la différence d'avec l'action alternative des mollets.
Voilà ce que je fais, mais nul doute que d'autres font autrement et certainement mieux.
Amicalement, yves KATZ

Message édité par: KATZ, à: 2008/08/21 20:48

Amicalement, yves KATZ http://educaval.forum-pro.fr/

marie
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Merci Yves pour votre réponse très précise et complète,
et maintenant ma seconde question :
depuis l'arrêt, quelle différence y a-t'il entre une demande de départ au pas et de départ au trot ?
J'essaye d'établir des codes précis avec le cheval que je monte mais je manque d'imagination parfois...
amicalement, m

KATZ Yves
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

là encore la différence tient essentiellement à la préparation et à la qualité de l'arrêt.Pour un départ au trot, l'arrêt doit être plus vivant, plus impulsionné.
Le départ au pas sera demandé avec le poids du corps (avancée du bassin fine )et un simple effleurement du haut du mollet.
Le départ au trot sera demandé par une action plus marqué de la jambe (qui commence toujours aux hanches et dans le cas présent ira jusqu'au gras du mollet).
Ce qui est essentiel, et que vous faites remarquer avec justesse,c'est qu'en équitation toute action doit être précise, réfléchie ( et le corps peut- et doit à terme- réfléchir en lieu et place de la tête et souvent plus vite que cette dernière!) et appliquée avec une rigueur qui ne doit jamais faillir.
En cela, comme l'écrit Jean d'Orgeix, "DRESSER C'EST SIMPLE".
Amicalement, yves KATZ

Amicalement, yves KATZ http://educaval.forum-pro.fr/

x
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Bonjour à tous

« l'impulsion est la résultante de deux composantes, l'une horizontale et l'autre verticale. »
Non.

« L'"axiome" de base de ces demandes des jambes est le suivant: l'action du mollet excite les muscles abdominaux qui participent de l'engagement; cette excitation se traduit par un raccourcissement musculaire; »
Non.

« l'action de la jambe, en accord avec le postérieur sollicité favorise son avancée; la demande d'un allongement est donc une fonction purement mécanique, dirons-nous. »
Non.
=======================================

La réponse aux jambe est une réponse apprise rien de mécanique là dedans.

La différence pour demander le pas ou le trot c'est la durée de l'action

L'équitation c'est simple.

pierrex

KATZ Yves
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Il est indispensable que les gens ne soient pas toujours d'accord pour qu'il puisse y avoir dialogue, réflexion et progrès.
Mais il est tout aussi essentiel qu'il y ait argumentation lorsqu'il y a désaccord. Se contenter de dire non est simple et sans aucune valeur.
Ceci étant, il est bien évident que tout découle d'une éducation du cheval, y compris la compréhension des aides.Mais lorsque celles ci agissent en relation avec la "machine animale", tout est plus simple pour le cavalier et plus compréhensible pour le cheval.
Ainsi la réponse à une action de jambe sera différente, à intensité égale, selon le moment du mouvement du postérieur où elle agira.
Un cheval qui allonge son trot sera dans l'impulsion, de la même manière qu'un cheval au piaffer; dans un cas, l'impulsion s'exprime vers l'avant(allongement); à l'autre extrême, elle s'exprime sur place et vers le haut.
Entre les deux, il y a toutes les résultantes entre la force verticale et la force horizontale.
Ce n'est plus de l'équitation, mais de la science : "toute excitation provoque un raccourcissement du muscle excité".
Si donc, j'excite le muscle abdominal, le postérieur, qui y est rattaché, va s'avancer si il est auparavant au soutien (je rappelle mon avertissement concernant la simplification apportée aux muscles qui participent de l'engagement du postérieur).
Amicalement, yves KATZ

Amicalement, yves KATZ http://educaval.forum-pro.fr/

marie
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

x écrit:

La différence pour demander le pas ou le trot c'est la durée de l'action

Bonjour Pierre :
dans ce cas comment passez vous de l'arrêt au trot sans foulée de pas intermédiaire, ou du pas au trot sans accélération du pas ?
amicalement, marie

Perrine F
Déconnecté
Inscrit: 25/07/2008

Parenthèse: J'apprends à mon cheval à être léger à la jambe, et ca fonctionne très bien, quand on demande de manière claire, avec précision et au bon moment. Chacun a sa manière peutêtre. Il faut demander au bon moment, toujours avec légèreté si l'on veut qu'il soit léger, logique. Des courtes séances entrecoupées de "récréations" pour le moral du cheval (ca ca n'engage que moi)
Cela me parait simple

Amicalement

PS: A Yves KATZ: vos conseils sont très riches, merci!

Perrine F

Brioschi
Déconnecté
Inscrit: 02/10/2007

re bonjour.

Je trouve la reponse de Yves trés interessante ( comme toujours) mais j'aimerais bien les arguments contradictoires.

Ni y a t'il pas a la base, conditionnement Jambe = mouvement en avant, et que l'on peut alors affiner et jouer sur la demande par la suite, en agissant au moment precis d'une certains battue ?

Marie, je crois qu'il y a une part "d'intention" dans la demande que le cheval est capable de sentir ( heureusement pour ma part ça comble un peu mes defauts). Mais il est important d'avoir des demande precises et qui reste toujours les mêmes, encore faut il en être capable, ce qui n'est pas toujours mon cas.

arret / pas = légére pousser du bassin ( ça me pose des soucis d'ailleur, l'assiéte passive ou non ?)
arret / trot = légére pousser du bassin avec jambes.

La ou ça pose soucis dans mon cas c'est que mon Arret / pas allongé j'ai un peu la même demande que arret / trot, cependant ça marche ....

Pour ma part je compense donc avec ce que j'apelle "l'intention", j'ai d'ailleurs du mal a vraiment expliquer pourquoi ça marche.Je me dit " attention la on va partir au trot" je pense donc que ça influence ma façon de demander même si je ne le gére pas (plus tonique peu être). J'ai remarqué egalement en cso aussi que ma envie personnel a pu nous emmener au dela de mes capacités techniques. ( désolé c'est peu être un peu H.S)

Laure