IMPULSION jambes et autres...
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Bonjour,
Pierre n'a pas souhaité répondre, je me permet de le faire.
Une proposition bien difficile à évaluer.
Parfois les choses sont si simples qu'elles sont difficiles à comprendre.
Voulez-vous vraiment dire «cerveau» ou bien «psychisme» ou «conscience»?
"Facultés cognitives", cela vous va ?
Et posez-vous cela comme un fait qui s'impose à tout cavalier, ou comme une définition de ce qu'il faut faire?
Un fait si factuel qu'il impossible de faire autrement.
Cela s'applique-t-il à l'utilisation du cheval, ou aux phases d'apprentissage?
Au deux.
cette idée que le mouvement influe le mouvement me plaisait bien
Selon Hervé, cette phrase de Pierre:
Les aides s'adressent au cerveau du cheval, pas aux postérieurs ou quelque autre partie du cheval.
désigne rien moins que:
Un fait si factuel qu'il impossible de faire autrement.
Cela voudrait dire qu'il n'existe chez les chevaux aucune action réflexe (comme celle que provoque le médecin qui tape sous notre genou avec son petit marteau), utilisable en équitation!!
Voilà quelque chose de bien absolu. N'étant pas vétérinaire je ne peux en juger sous l'angle scientifique mais il m'étonnerait fort que ce soit vrai. En tous cas mon expérience (bonne ou mauvaise) de cavalier n'est pas celle-là, malgré toute l'importance que j'accorde au psychisme du cheval.
Amitiés à toutes et tous,
Jean M
Bonjour,
Cela voudrait dire qu'il n'existe chez les chevaux aucune action réflexe (comme celle que provoque le médecin qui tape sous notre genou avec son petit marteau), utilisable en équitation!!
Il suffit d'en citer une et une seule, valable quelque soit le cheval, y compris celui qui en est à sa première séance sous la selle (en écartant ce qu'il a pu apprendre à pied).
on a le droit de dire qu'il s agit d'un peu des deux sans doute au début le cheval va lever la jambe en réaction de ce moucherons qui vient lui gratouiller les flancs mais de plus en plus il engagera par conditionnement psychique. Je reste convaincu que la compréhension de la mécanique du cheval de ses équilibres est le commencement de tout.
vous oubliez le reflexe conditionné comme comme celui du rat de Pablov qui salive à la vu d'une lampe allumée.
Le conditionnement du chien de Pavlov est un cas particulier d'apprentissage, donc il ne rentre pas dans la catégorie des actions réflexes, "comme celle que provoque le médecin qui tape sous notre genou avec son petit marteau".
C'est un autre sujet, mais il est contestable que le conditionnement pavlovien lui-même soit utile en équitation.
on s'éloigne du sujet qui était la qualité des jambes et de leur action La vidéo est riche d'enseignement. Nous avons justement envie d'exemple pour apprendre. et des exemples comme cela beaucoup ici en demande
Pour Hervé,
Il suffit d'en citer une et une seule, valable quelque soit le cheval, y compris celui qui en est à sa première séance sous la selle (en écartant ce qu'il a pu apprendre à pied).
Ce n'est pas si simple, le cheval en débourrage n'est pas forcément dans la confiance nécessaire pour cela; s'il est contracté musculairement les impulsions physiques peuvent bien ne pas être transmises.
Les propos d'Yves sont à mon sens parfaitement exacts, simplement l'activation d'un muscle telle qu'il la conçoit doit se faire de manière très précise, avec un cheval relaxé et un cavalier aux jambes relaxées. Si c'est une jambe qui se serre maladroitement sur le corps du cheval, bernique!
Ceci dit, il y a quand même quelque chose qu'on peut observer même sur les jeunes chevaux, mais ATTENTION pas conseillé à tous, je dirais même plus (Dupont et Dupond), ATTENTION!! Il s'agit de l'arrêt à l'éperon; je n'ai jamais vu un cheval y résister; comme j'espère que ceux qui n'ont pas assez d'expérience ne s'y risqueront pas trop, je vous propose plutôt de relire là-dessus G. Le Bon. Mais enfin pour moi c'est une preuve de l'existence de réflexes chez le cheval et de leur utilité pour son éducation.
Tout cela est difficile sans aucun doute...
Amitiés à toutes et tous,
Jean M
Bonjour,
Si le mollet agit à la sangle, le point fixe devient le sternum et le postérieur avance (si l'action a lieu au moment où le postérieur est en l'air)
[..]
Si la jambe agit en arrière, soit plus près de l'attache postérieur du muscle, le point fixe deviendra celui ci et ce sera celui du sternum qui deviendra mobile vers l'arrière, ce qui permettra le reflux de la masse vers l'arrière.
Pourquoi cela ne marche pas avec un jeune cheval qui ne connaît pas les jambes ? il a pourtant des muscles qui fonctionnent comme un cheval plus expérimenté.