de la Bouche
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bonjour tout le monde! je vais etre sans doute extrêmement reductrice, mais nous venons de passer deux jours de stage sur la question avec douze chevaux differents et leurs cavaliers...ce que j'en ai retiré et que je compte bien appliquer parce que j'en suis archi convaincue/ c'est que 1, il faut le moteur, sans activité, pas dit rapidité ni precipitation...
que 2/il faut avoir l'attention de votre cheval dans la decontraction:importance du travail a pied,(longe, et au mur prealables et reguliers)celà induira le calme et la decomposition de l'exercice
3/ il faut être bienveillant,ne pas demander plus que le cheval peut donner, se rejouir du moindre "debut de" et quand il a donné S'ARRETER!!il fera jour demain
4/ que si on a l'activité, et que l'on peut controler la "vitesse" jugée excessive (precipitation)par des cercles, et des changements de mains... au pire du pire avec l'excité de service on le desengage par une action interieure(assiette jambe)
et bien avec tout ça, le dos fonctionne et on a nullement besoin d intervenir sur l'embouchure puisque l'on regle les choses avec les renes (interieure indique (pas tire) le pli, l'exterieure envelloppe et accompagne) et bien ça rend pour moi ce debat sur les embouchures litteralement caduque, la place de la tête du cheval est accessoire dans la première phase, et (je pousse le bouchon) qu'esthetique dans l'autre, elle n'est en aucun cas le signe indeniable de la qualité de la figure (cf les piaffers de beudant par ex)ceci dit le cheval, animal gracieux par essence placera sa tête tout seul; là ou cela lui sera confortable, lorsqu'il se plaira dans son air..et j'arrive a boucler ma volte bien ronde, au prealable qui sera aussi ma conclusion/ le colonel Carde m'a dit c'est pas l'embouchure qui est mauvaise, c'est la main! ben oui! cqfd!(je laisse a part,evidemment les questions physiques de bouche, de dents , de sensibilité des commissures auxquelles bruno faisait allusion et auxquelles j'adhère totalement, evidement! mon prealable est que le mors" inerte "d'emblée ne gene pas le cheval, ensuite il n'y a pas a tortiller, c'est notre main qui l'anime, et là; il faut prendre ses responsabilités!) voilà mon intime conviction, mesdames ,messieurs les jurés! conviction forgée sur mon observation de la pratique, l'enseignement, le charisme, et l'immense pedagogie de mes deux "professeurs préférés" sylvain Beaulieu et christian Carde ( vous me direz pour les droits d'auteurs.. parce que je ne fais que rendre ce que j'ai cru comprendre),mes chevaux corroborent ces propos , amicalement a toutes et tous, FS
c'est pas grave!je souhaite a tout le monde le bonheur que j'ai d'apprendre avec sylvain,de discuter avec christian Carde.. s'il y en avait deux a cloner!j'ai l'impression d'etre passée du silex a la navette spatiale en 6 mois, mais je n'y suis pour rien, je suis pareille que tout le monde! j'ai juste eu l'immense bol de rencontrer ceux qui expliquent, et plutot très bien, des passionnés qui ne comptent pas leur temps, qui vous prennent d'ou vous êtes,et commes vous êtes..on avait la même foi : le cheval, mais ils m'ont appris le latin pour que je puisse comprendre les textes sacrés.et en plus ils corrigent les devoirs! je n'ai aucun merite, et chacun ,s'il le souhaite peut en faire autant, des stages allège, il y en a!! et c'est TANT MIEUX! et comme quand je suis contente j'aime tout le monde: amicalement a tous! FS
Françoise votre enthousiasme est extraordinaire et donne vraiment envie de suivre les enseignements parce que cela semble vous apporter beaucoup de plénitude et de force.C'est très intéressant et c'est vrai qu'en quelques jours parmi vous j'ai beaucoup appris à vous lire tous.
Oui Bayard, je partage tout a fait votre sentiment vis à vis de Françoise.
A Françoise, ce que j'aime dans vos reflexions, analyses c'est que vous n'oubliez jamais de mentionner les exeptions, les spécificités :"(je laisse a part,evidemment les questions physiques de bouche, de dents , de sensibilité des commissures auxquelles bruno faisait allusion et auxquelles j'adhère totalement, evidement! mon prealable est que le mors" inerte "d'emblée ne gene pas le cheval".
Le discours en est totalement différent il permet à ceux qui rencontrent ces spécificités de se sentir compris....
Ceci étant, Françoise, ne connaitriez vous pas, par hasard, un "clone" de Mr Beaulieu ou Mr Carde dans le sud ????
Amitiés,
Nathalie
Il me semble que tous vos échanges soient tous argumentables et souvent fort bien argumentés! Ce qui ne m'empêche pas de rappeler qu'en premier lieu, n'oubliez pas que quelle que soit l'embouchure utilisée / envisagée, ce n'est pas "l'outil qui compte" mais l'utilisation que l'on en fait! Et c'est tout!
Pour faire plus clair, je ferai référence à la "grande question" qui m'est systématiquement posée lors de chacune de mes interventions:
Est-ce que je peux utiliser la bride?"
Question à laquelle je réponds systématiquement par "s'il s'agit d'utiliser cet appareil dans le but d'obtenir un placer que vous n'obtenez pas en filet simple,quand bien même le cheval aurait 20ans, c'est trop tôt! Par contre, s'il s'agit d'améliorer en différenciant de façon plus "marquée" les effets releveurs du mors de filet et les effets extenseurs / abaisseurs de la bride, il est grand temps d'utiliser la bride, quand bien même le cheval n'aurait que 5ans!
D'autre part, sans vouloir faire "vieille France" ou mettre en avant un "chauvinisme" auquel je n'adhère pas, je vous rappelle (ou vous informe, vu l'appauvrissement de notre savoir-faire!!!) que dans notre culture équestre, il existe une tenue des rênes dite "à la française"; au-delà de chercher à se différencier "du moule", cette tenue des rênes a pour particularité non seulement d'éduquer la bouche du cheval aux différents effets des mors et aussi d'éduquer la main du cavalier!
Sur un cheval ajusté, il devient évident que la tenue des rênes n'a plus beaucoup d'importance, pourvu que ce soit une main qui "dialogue avec la bouche du cheval"!
L'état d'esprit est à peu près ceci:
La main, en premier lieu, décontracte. Pour celà, Lapalisse ne dirait pas mieux "que le cheval ne doit pas craindre la main, mais apprécier sa "présence". En terme de temps, je ne peux m'empêcher de penser à Michel HENRIQUET qui donne comme indication:
"sur le jeune cheval, il faut bien un an à une main intelligente pour que la greffe (de l'acier) prenne dans la bouche du cheval!
En conclusion, peu importe l'appareil pourvu que la main qui l'utilise soit "intelligente, à l'écoute". Le cheval n'est pas né avec un cavalier sur le dos, ni de l'acier dans la bouche; alors laissons-lui le temps de le tolérer, puis d'y trouver son confort. Pour cela, ayons une main "ouverte au dialogue" et non une main "despotique"! Ce qui met en avant que ce n'est pas l'outil qui compte, mais la main qui est au bout.
D'autre part, j'ai souvent à me déplacer, et lors d'un rapprochement sur votre région, je serai heureux de vous tenir le même discours qu'à Quimper, à Tours où dans ma bourgogne natale! Pour reprendre l'expression du colonel Carde, j'irai volontier vous rendre visite pour prêcher la bonne parole!
mais comment connaitre les lieux où l'on peut vous rencontrer s'il vous plait.
Bonsoir Sylvain,
Cette main justement. Lorsqu'elle reprend un cheval dont elle ne connait pas le passé et paraissant contracté au moindre contact des aciers.
Pour que le cheval accepte ce contact cela doit passer par ce dialogue dont vous parliez, n'est ce pas ?
Ce soir j'ai remonté Nocario avec un filet (baucher).
Forte des différents conseils du forum, j'ai placé mes mains au niveau de la ceinture, et ne me suis occupée que de la spontanéité de l'allure et de la mobilisation des hanches et épaules.
Mes mains l'ont attendu. Ce n'est qu'au bout d'un certain temps que petit à petit et furtivement Nocario s'équilibrait et se posait sur son mors. Mieux au trot qu'au pas, probablement à cause du manque d'impulsion au pas (?) à travailler...
Toutefois je suis loin des sensations que j'ai ressenti en pelham avec une main pourtant plus basse et plus mobile....
C'est curieux...
Mr Beaulieu je suis en pleine dérive ! (sourire)
Je vous attend de pied ferme dans le sud.
Amitiés,
Nathalie
Message édité par: sambista, à: 2008/08/19 22:45
Une question me taraude depuis un moment....
Pensez vous qu'il soit possible de combiner art équestre et compétition ?
Bien sûr les objectifs sont différents, mais quand on voit les résultats en compétition on serait tenté de dire que cela manque de "brillant" et de rassemblé notamment dans les airs...On a l'impression que les efforts sont davantage portés sur les allongements et les changements de pied....?
A mon sens l'art et la compétition sont incompatibles. L'art est avant tout une aventure personnelle. Un rendez vous avec soi même quelque soit le mode dans lequel il s'exprime. L'œuvre n'est alors que le résultat de la démarche artistique. Il doit en être de même pour l'art équestre sauf que l'œuvre n'est jamais achevée et surtout comme il s'agit de l expression entre deux être vivant elle est toujours en danger.
Pour la compétition la démarche est très différente. il s'agit de se confronter à d'autres pour être le meilleur ou au moins se positionner parmi d'autres concurrents.
Il me semblait que dans le sujet sur les embouchures il s'agissait de parler de l'outil et que dans le présent sujet nous discutions de la sensibilité de la bouche, du respect de la main pour la bouche et du moelleux du contact. en tout cas tout cela reste très intéressant et très formateur.
Merci