J.C. Racinet proposition n° 22
- Vous devez vous connecter pour poster des commentaires
je vous remercie de m'avoir eclairée un peu jane! et je crois que philip Karl a bien fait de ne pas en parler dans son livre, parce que c'est si subtil, que je crois que bien des gens auraient fait des bêtises croyant bien faire.. je pense que c'est le genre de pratique qu'il faut voir appliquée par une personne qui la connait parfaitement, et qui LA MONTRE, ainsi l'elève (moi par exemple) peut poser toutes ses questions avant d'essayer..parce que sur le papier c'est pas facile a saisir! a quand un petit film ? par pour que je fasse, mais pour que je comprenne bien? mais je suis bien d'accord, l'acculement est le debut de la fin, voilà pourquoi je ne pratique que les flexions simples que j'ai vues faire.je vous remercie! FS
Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2008/08/06 19:50
j'ai quand même une question.. pourquoi" l'incoherence jambes mains "si elles sont utilisées l'une sans l'autre,et précisement? parce que là ne risque t on pas d'aboutir a une incoherence "buccale" si j'ose dire?j'en sais rien du tout mais j'essaie de comprendre l'avantage..amicalement FS
Bonjour Yasmine,
En fait je parlais d'apprendre la langue allemande ...
mais merci pour le conseil de prendre du plus basique que Klimke.
Yasmine, je suis ennuyé par le fait que vous trouviez peut-être inutile cette réflexion pourtant dans le droit fil de la proposition n° 22 de J.C. Racinet.
J’y suis pour ma part très sensible.
J’ai modifié cette phrase de Bruno :
« L'acte bon ou parfait capable de garder au cheval toute sa fraîcheur, sa spontanéité serait donc celui que le cheval interprète directement » Bruno.
Et je suis tenté d’y rapprocher ceci :
L’emprise exagérée du cavalier sur le cheval renferme les gestes utiles (auxquels le cavalier attend une réponse) et les gestes inutiles et parasites –conscients ou non- (auxquels il n’attend pas de réponse). Ce ne sont pas uniquement des gestes de mains dont je parle, mais du corps du cavalier en général.
(Un poulain au débourrage qui s’arrête de lui-même ou se ralentit simplement, obéit certainement à un geste, une posture du cavalier. J’ai toujours pris cette réaction comme une leçon de maintien personnelle.)
Le cheval doit lui-même faire le tri s’il veut être parfait aux yeux de son cavalier et ne pas s’attirer d’ennuis. C’est certainement cet effort constant qu’il doit faire qui est à l’origine de la perte progressive de son « perçant ». Son « éducation personnelle » lui permet de choisir : impressionnant !
(Chaque fois que j’ai voulu « gronder » ou corriger un cheval – comme une correction d’addition par exemple. Je veux dire qu’on ne casse pas la mine chaque fois ! – je me suis demandé si je n’étais pas auparavant le responsable.)
Notre responsabilité est grande et nous n’en sommes pas toujours conscients.
Et il y a d’autres facteurs qui interviennent… Amicalement.
Bonjour,
Je rejoins Françoise : malgré le débat passionnant et les nombreuses explications, j'ai du mal à "visionner" la pratique de cette main impulsive, une vidéo serait la bienvenue! Je ne souhaite pas non plus l'utiliser (n'allons pas compliquer les choses à mon niveau..), mais juste voir son action, sa réalisation...
D'autre part et pour ne pas mourir idiote ;-), est il possible de consulter le fond de cette proposition quelque part ?
D'avance, merci
Nathalie
Message édité par: sambista, à: 2008/06/24 16:12
Bonjour à tous
Flexion impulsive :
« consiste à systématiquement associer la flexion de mâchoire à une reprise ou un développement du mouvement avant.
» J.C. Racinet.
Ça me semble clair et simple ?
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué :-)
pierrex
Message édité par: MEIER, à: 2008/06/24 17:17
Madame Sinigaglia,
oui, par incohérence, j'entendais "action concommittante et permanente" de la main et des jambes, l'utilisation non raisonnée de "la main frein" (et rien que "frein") et de "la jambe moteur".
Vous pouvez fort bien tuiler les aides supérieures et inférieures, ou encore les combiner, même si, à titre personnel, je recherche farouchement l'économie et la séparation des aides.
pour élargir notre discussion, que nous dit Beudant lorsqu'il écrit "main sans jambes", en ôtant de la formule usitée son deuxième versant, "jambes sans main" ?
il nous dit, probablement, que la main se suffit à elle même, pour la force propulsive comme pour la force rétro-propulsive.
je pense cependant que l'assiette est et reste l'aide complémentaire, car l'usage de la main sans l'assiette et sans les jambes n'appartient qu'au virtuose, ce que je ne suis pas.
Reste le plus difficile : codifier le cheval.
bonne soirée
Jane Aériks
A Nathalie, si je peux compléter le mot de Pierre.
La flexion de la mâchoire liée à l’introduction du mouvement vers l’avant est une solution que donne J.C. Racinet à un défaut d’impulsion du cheval.
Il la met en valeur face à un abus du serrement des jambes qui éteint progressivement la motivation du cheval.
D’où le titre de sa proposition : « Pousser pour obtenir l’impulsion, c’est tuer l’impulsion »
J.C. Racinet donne un remède avant de parler de l’emprise trop forte du cavalier, pourtant de bonne foi, et qui travaille à partir d’idées reçues faussant son jugement du travail juste.
Vous pouvez relire les réflexions de Jane qui sont pleines de bon sens pratique et qui ajoute: « je ne fais pas l'apologie du travail de JC Racinet, (mais) on peut dresser sans cette flexion ».
Amicalement.
madame Sinigaglia,
vous avez raison de douter, comme je doute, j'ai évoqué cette potentielle douleur silencieuse dans un précédent message;
en revanche, le cheval apprend très très vite, et ce rapide apprentissage le préserve de la sempiternelle incohérence jambes-main ;
quant à P Karl, avec lequel je me suis entretenue de ces techniques, croyez bien qu'il se refuse à en évoquer la pratique dans son magnifique ouvrage pédagogique, par prudence, mais son travail est celui de Raabes, et je me souviens lui avoir parlé de ma crainte qu'il fasse reculer le cheval dans ses flexions à pied, sans qu'il n'ait au préalable annoncé à ses lecteurs, que dis-je, enfoncé dans leur cerveau !!! que la conquête du mouvement en avant était un préalable absolu, sous peine d'acculement sournois.
faire reculer le cheval dans le travail des flexions à pied n'est pas neutre, croyez-moi, si le désir du mouvement en avant n'est pas ancré avec force. Relevez ainsi l'encolure d'un cheval non préparé, il transfèrera son équilibre derrière ses aplombs. et c'est le début de la fin...
mais je ne fais pas l'apologie du travail de JC Racinet, on peut dresser sans cette flexion, on peut aussi dresser sans longer, et aussi en restant au pas ; tout est question de circonstance, et de cheval.
bonne journée,
Jane Aériks