De la hauteur de la nuque...
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Peut-être avez-vous raison Hervé, mais là, il me faut des exemples concrêts et réels: des chevaux dressés et visibles. La littérature, les belles phrases, c'est bien, mais moi, je suis parfois un peu basique...
Aujourd'hui, nous avons filmé Saï (oui, encore lui: le seul qui était présentable car non enduit de boue...) - oh, rien de spectaculaire, juste un jeune cheval qui progresse à son rythme; mais, comme les autres chevaux de l'école, il est bien réel et visible. Donc, il existe.
Je vous informe quand il est en ligne!
Bonjour,
mais là, il me faut des exemples concrêts et réels: des chevaux dressés et visibles. La littérature, les belles phrases, c'est bien, mais moi, je suis parfois un peu basique...
Vous pensez trouver des chevaux réels et visibles sur un forum ? Je crois que vous avez manqué quelque chose ...
Si vous voulez voir des champions (de France et d'Europe) d'équitation western, des réels, qui existent, ça tombe bien, il y en a dans mon club.
Permettez moi de vous dire que je trouve un peu facile de venir sur un forum faire des commentaires littéraires, puis en appeler à la "réalité" lorsque vous n'avez plus d'argument.
Désolée de vous avoir froissé, Hervé, mais je ne parle ni d'équitation western, ni d'équitation virtuelle mais bien de ce qu'il est d'usage d'appeler le "dressage". Pour moi, la littérature (sur les forums ou dans les livres) est premièrement une synthèse découlant, bien sûr, d'une expérience réelle et palpable.
"Tuer" la poussée, c'est un terme fort qui aurait gagné à être atténué pour être plus juste, pourquoi pas "contrôler" ou "doser" la poussée. "Tuer", c'est définitif.
Bonjour,
Vous sous-entendez que je n'ai pas l'expérience de ce dont je parle, ce qui est tout simplement insultant.
Vous amalgamez équitation western et équitation virtuelle, ce qui traduit votre ignorance (et votre arrogance par la même occasion).
Sur le fond, cela ne m'intéresse plus de discuter avec vous. Vous n'êtes pas d'accord avec ce qu'écrit M. Racinet, adressez-vous à lui.
Rassurez-vous, je ne viendrais plus vous contredire, et vous pourrez expliquer à votre aise sur ce forum, aux membres d'une association défendant la légèreté, combien une équitation qui ignore jusqu'au mot de légèreté (l'équitation allemande) est formidable.
Cela ne fera qu'ajouter une tartufferie de plus au monde équestre, autant dire une goutte dans la mer.
Message édité par: Marcantoni, à: 2008/02/29 10:26
Vous vous emportez Hervé, c'est dommage car ainsi, vous extrapolez!
Des exemples concrêts, je ne suis pas seule à en souhaiter, et je maintiens que les vrais principes (pas le bas et rond) de l'équitation allemande sont riches en enseignements, tout comme le bauchérisme que j'ai aussi étudié en profondeur.
C'est justement parce-que chaque dressage est un cas d'école qu'il serait intéressant de parler des différentes expériences. Personnellement, tout récit m'intéresse, et j'ai même parfois compris certaines choses grâce à mes élèves!
Tuer la poussée tel que le décrit JC Racinet, pour moi, ce n'est pas applicable car les chevaux m'ont appris que leur santé mentale et physique nécessitait un cadre à "ouverture variable à la demande du cavalier" - là encore, ça cloche pour vous... Ce n'est pas une raison pour m'en vouloir!!
L'équitation de travail et le dressage classique, pour moi, ce n'est pas la même chose la seconde discipline accordant par exemple plus d'importance à la décontraction et aux allures félines qui en découlent, à la régularité des allures. Je n'ai rien contre l'équitation de travail, bien entendu!
Chère Yasmine, cher Hervé,
Pour avoir échangé avec vous deux au téléphone,
Pour jouer mon rôle de "modérateur" en préférant être, cette fois, "médiateur",
Je peux dire que vos expériences équestres, à tous deux, sont passionnantes et témoignent de votre amour de l'équitation et des chevaux.
Je reviendrai plus longuement, ce soir, sur ce débat.
Déjà, il me semble que le mot le plus important (et celui qui se doit d'être fédérateur), est le mot "légèreté".
Si ce mot est bien synonyme de décontraction et d'équilibre, alors voici mon témoignage:
Ces cinq dernières années passées à la recherche de la légèreté en équitation m'ont fait me promener sur la "planète équestre".
Et je l'ai trouvé: chez Michel Ladouceur (équitation western) avec qui travaille Hervé; chez Pablo Hermoso de Mendoza (tauromachie); dans le travail des élèves de Luis Valença dont j'ai depuis peu accés à de nombreuses vidéos.
Tous les airs de haute école, avec des chevaux décontractés et des cavaliers en descente des aides...dans une équitation dite "de travail" ou "de spectacle"...
A plus tard et soyez sages! (clin d'oeil!!!)
.
Message édité par: PODER, à: 2008/02/29 13:51
Bonjour Catherine,
C'est vrai, je m'emporte alors que je ne devrais pas.
Mais j'ai de plus en plus de mal à supporter l'arrogance et l'hypocrisie de ceux qui s'arrogent l'étiquette de "classique", alors qu'ils prônent une équitation de coercition, sans aucune légèreté.
Je ne vise pas Yasmine en disant cela (que je ne connaît pas), mais uniquement certaines de ses interventions, comme la dernière, qui est une perle :
"L'équitation de travail et le dressage classique, pour moi, ce n'est pas la même chose la seconde discipline accordant par exemple plus d'importance à la décontraction et aux allures félines qui en découlent, à la régularité des allures."
Pour mesurer ce que vaut l'équitation de dressage dite "classique" (pour moi l'équitation western est beaucoup plus classique) il suffirait de mettre un champion olympique de dressage dans une arène (ce que je ne souhaiterais pour rien au monde en fait ...). On verrait alors sa maniabilité, et ses "allures félines".
Je voudrais apporter un petit correctif à vos propos : J'ai juste suivi un stage (que j'ai beaucoup apprécié)avec Michel Ladouceur.
Message édité par: Marcantoni, à: 2008/02/29 14:50
Bonjour à tous
"Dresser, c'est tuer la poussée des postérieurs"
tuer ! rien qu'ça !
"Le cadre doit toujours rester le même"
c'est un peu court, non ?
"Dressage = rendre le cheval léger et maniable"
original !
Ce genre de petites phrases hors contexte ne veulent pas dire grand chose d'autant que :
« Je pense que tous ceux qui l'ont lue reconnaîtront ma source... »
sympa, merci. (on joue à sui qui sra l'plus cultivé ?) :-)
Bizarre bizarre, vous avez dit bizarre ?
Dans le rassemblé ne cherche-t-on pas à gagner en hauteur ce que l'on perd en longueur (on oriente différemment la poussée des postérieurs on ne la tue pas ce serait un non sens) enfin, il me semble ?
Un cheval d'école doit avant tout être un bon cheval d'extérieur le rester et devenir même, encore meilleur. Il doit être capable de sauter barrières, troncs d'arbre, fossés et autre, marcher d'un pied sûr dans un chemin difficile etc.
La notion d'équilibre me semble singulièrement absente dans ce débat alors que la hauteur de la nuque en est l'un des principaux facteurs.
Je vois, dans cette obsession du mouvement en avant qu'exprime nombre de cavalier, une certaine faiblesse de leur équitation. Le seul responsable c'est l'"homme".
Plus le temps passe plus je me demande ce que défend votre asso.
Cela dit j'avoue ne pas être à la hauteur je n'ai d'ailleurs aucune envie d'y être, j'ai le vertige :-)
Si tôt les beaux jours venus j'étais décidé à présenté quelque vidéos, je n'en ferais rien (je vous épargnerai ce supplice, je suis trop équestrement incorrect).
pierrex
Je pense, en effet, que nous ne parlons pas de la même chose - dommage que cela provoque une certaine agressivité.
Un cheval de dressage n'est pas préparé pour affronter le toro dans l'arène, c'est une autre discipline. Quant à dire où est LA vraie légèreté, je vous en laisse le soin puisque rapidité d'action et maniabilité à toute épreuve ne va pas non plus sans heurts à la décontraction. Moi aussi, j'ai joué au "jeu du bouquet" traditionnel avec mes Camargues.
Je fais partie de ceux qui pensent que si les textes étaient appliqués dans le jugement du dressage, la compétition serait juste et parfois, elle l'est. C'est l'objet de l'association ou je me suis trompée d'adresse???
Bonjour,
Je crois que vous vous méprenez sur la formule de M. Racinet du "cheval toujours rassemblé" (par opposition au "cheval rassemblable").
Le plus simple serait peut être d'en parler directement avec lui.
Simplement, on ne rend pas un cheval maniable en le poussant en avant, mais plutôt en se déplaçant en avant "dans le mouvement arrière" (je ne sais plus de qui est la formule).
Cela ne signifie pas pour autant que l'on renonce à jamais au mouvement dans une posture étendue, qui reste le mode de fonctionnement principal du cheval polyvalent (c'est à dire de celui qui peut faire de l'extérieur).
Les deux ne sont pas incompatibles, bien au contraire, comme le prouve d'ailleurs l'équitation western. Dans cette équitation le cheval a toujours une posture étendue (de l'encolure) mais il est principalement travaillé "dans le mouvement arrière".
Message édité par: Marcantoni, à: 2008/02/27 11:43