De la hauteur de la nuque...

Je maintiens que le passage type de l'étalon libre est creux

En tout cas, cela ne semble pas déplaire à la jument ...

Bonjour à tous

En dehors de de l'encolure et la queue le reste de la structure vertébrale du cheval est très peu flexible, il me semble donc qu'il est bien difficile d'apprécier si tel ou tel est creux ou non, et puis creux ou non pour un cheval en liberté n'a guère de sens le cheval prend la posture la moins désagréable pour lui à l'instant t mais elle n'est pas nécessairement la plus efficace ni la mieux adapté (partisan du moindre effort il n'a pas d'objectif sportif, lui, il vie l'instant présent c'est tout).

pierrex

Tout à fait d'accord, Pierre, le cheval libre fait comme il veut: à nous d'adapter sa structure à notre poids et aux mouvements que nous voulons qu'il réalise.

il me semble que par nature un cheval pour ce déplacer choisira le mode de fonctionnement qui demande le moins d'effort....donc de toute manière sauf éventuellement quand un cheval s'emploie a faire le beau il ne faut pas a mon avi prendre exemple sur un cheval qui se déplace dans la nature, surtout qu'en plus dans la nature il n'y a pas un cavalier sur leur dos...
Je suis d'accord avec Hervé et Pierrex...

Sur la photos de l'alezan on voit, si je puis dire, une équitation courante cad un cheval qui fait de grands pas mais qui n'abaissant pas ses hanches creuse sont dos. Par contre si dans une recherche d'équilibre les hanches s'abaissent, ça arrive même dans la nature, alors le cheval ne creuse pas sont dos...??

Mais un cheval qui ne sait plus s'étendre est un cheval qui ne sais pas non plus se rassemblé, c'est un mauvais rassemblé.
Le rassemblé c'est un cheval qui abaisse ses hanches, qui a la nuque le point le plus haut, qui est décontracté et qui du coup utilise véritablement son dos pour travailler....en fait pour moi un cheval quelques soit ce qu'on lui demande doit fonctionner ainsi, si ce n'est pas le cas alors c'est qu'il n'est pas rassemblé. Il suffit de voir par exemple des vidéos d'Oliveira, le bon rassemblé est celui qui permet d'obtenir a sa guise du piaffer ou un allongement en quelques foulées....

isa

Bonjour,
Le cheval n'est pas partisan du moindre effort, il proportionne ses efforts à sa motivation, exactement comme nous.
C'est donc au cavalier de le motiver pour qu'il fasse volontiers ce qu'il lui demande.

Hervé, nous sommes d'accord: ouf!

Isa: quel est l'alezan qui se creuse selon vous? Le N°1 ou le N°2???? Selon moi, le N°2 est tout sauf creux...
Le N°1 est le cas typique du cheval affolé qui emploie sa locomotion pour fuir vite coûte que coûte, mais pas au moindre effort (plus le cas du N°1). Ce type de locomotion (N°1) est à exclure dans le travail quotidien, à moins d'être ponctuellement très pressé...

Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2008/02/20 18:35

Vous avez présupposé que l'équitation est naturelle (sauf erreur de ma part), mais, est-ce le cas ?

Il semble que l'équitation soit seulement accessible aux chevaux.

D'autre part, les postures de fuite ne sont pas des postures de travail monté et prolongé. (parfois plus et pire)

Cordialement

Message édité par: BLB, à: 2008/02/20 18:27

Non, l'équitation, ce n'est pas naturel - voilà pourquoi il faut réfléchir aux attitudes que nous devons préconiser au cheval qui a un cerveau, mais celui-ci n'est pas programmé génétiquement pour l'équitation.

"Placer et laisser faire", oui - mais placer tout de même... et comment...

Non, l'équitation, ce n'est pas naturel - voilà pourquoi il faut réfléchir aux attitudes que nous devons préconiser au cheval qui a un cerveau, mais celui-ci n'est pas programmé génétiquement pour l'équitation.

A voir les photos, vous faites référence à une posture de fuite (cheval alezan) qui n'existe pas en équitation ordonnée. C'est ce qui me trouble.
D'ailleurs, il existe plusieurs postures possibles dans cette situation (la fuite) ; celles-ci sont symptomatiques de la qualité intrinsèque du cheval.

Cordialement

Mon message précédent : "Le N°1 est le cas typique du cheval affolé qui emploie sa locomotion pour fuir vite coûte que coûte, mais pas au moindre effort (plus le cas du N°1). Ce type de locomotion (N°1) est à exclure dans le travail quotidien"

Il faut bien écouter la nature et la comprendre avant d'intervenir de façon moins naturelle, non?