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rencontre 15 avril

83 réponses [Dernière contribution]
Mick Hunter
Déconnecté
Inscrit: 02/05/2006

Newton lache sa pomme au dessus de la technique
du Maître Ecuyer Permanent depuis plus de 80 ans élève par carte postal
d'une arrière arrière grand-mère de Nuno Oliveira d'Ecuyer de Maître de Disciple
de bar à bierre par Ecuyer de Maître
qu'on a jamais vu,
Newton compte les secondes avant que sa pomme ne touche de la technique,
les secondes s'éternisent,
ça tombe, toujours pas le fond,
tient une nuque qui n'est pas le point le plus haut, même à deux et à l'arrêt,
ça continue,
on voit pas le fond.

Post edited by: Mick Hunter, at: 2007/05/16 19:57

FARNAULT Philippe
Déconnecté
Inscrit: 25/07/2006

***,

J'aurais aimé que vous me disiez cela:
"Monsieur, ce que j'admire en vous, c'est que vous avez le courage d'être vous-même ; avec tout ce que cela comporte de ridicule !" Raymond Devos
Je vous retourne ce joli compliment, en souhaitant ne pas être irrespectueux.
Ph. Farnault

Message édité par: masterai, à: 2007/11/24 19:01

FARNAULT Philippe
Déconnecté
Inscrit: 25/07/2006

Monsieur ***,

Il est possible que ce que j'écris soit le reflet de ce que j'ai été à cheval, ou de ce que je suis lorsque j'ai la possibilité de monter. (Grande prétention et petit projet qui me guident.)

Votre première question pourrait être reformulée ainsi: "Est-ce que les chevaux que j'approche m'aiment, et me comprennent?" Je n'ai pas de réponse.

J'ai tout de même pris le temps d'observer le poirier penché situé dans le fond de notre jardin sans que la physique qu'il subit depuis 80 ans (m'a-t-on dit) ne m'inspire… Je me suis demandé pourquoi ne mangeait-on pas ses poires, est-ce parce que nous ne sommes pas assez simples? Ce temps de réflexion m'a aidé par contre à comprendre votre première question déstabilisante:
-oui, j'aime les chevaux, parce que je suis devenu tolérant à leur contact et simple, du moins je l'espère.

Concernant la deuxième question, je me rends compte que je ne suis pas à la hauteur.
Je vais essayer cependant:
Voulez-vous signifier que le cheval monté est une masse inerte et le cavalier une masse pesante? J'avais envie d'écrire cela sans raison, en sachant que l'attraction terrestre restera supérieure à l'attirance mutuelle des deux. Sinon la chute de cheval n'existerait pas.

Que au contact l'une de l'autre la masse la plus lourde continue d'attirer la masse la plus légère?
-La pomme et la terre: oui. Lorsque la pomme est sur le sol, le lien est détendu mais toujours existant.
-La lune et la terre: oui. Mais comme la terre se dérobe toujours devant la lune, le lien reste tendu. La chute de la lune vers la terre sera-t-elle éternelle?
Cela me fait penser aux cavaliers qui mettent leur corps en situation de chute perpétuelle lorsqu'ils gardent la tête inclinée vers le sol et aux effets (inconscients) de rênes effectués en compensation sur le cheval. Cette étude, si elle était possible, de gestes inutiles pourrait me faire aimer la physique.
J'ai pensé également à ma dernière fille qui s'initie actuellement aux rollers. "Lorsque je garde le regard dirigé vers le sol je parviens bien à m'en sortir. Mais lorsque je relève la tête pour regarder au loin, je perds l'équilibre vers l'arrière." Cela pourrait dire que son corps est en mesure de compenser inconsciemment le déséquilibre avant provoqué par son regard bas et qu'elle se trouve bien ainsi, ne percevant pas les efforts occasionnés. En étant consciente de cela elle modifiera progressivement sa posture par la suite. Je lui fais confiance, elle est bonne cavalière et sera bonne patineuse…
Le rapprochement avec le cavalier est possible, si l'on étudie les effets du poids de son corps sur le cheval. Je laisse ce soin aux scientifiques.
Nous devons juste penser à garder à cheval le regard haut pour le gêner le moins possible.

Maintenant pour répondre complètement à votre 2ième question:
Est-ce qu'il faut rebondir sur son cheval pour retendre le lien qui unit le corps (la masse) du cheval à celui du cavalier? Eclairez-moi en toute amitié.

A vous.

Message édité par: masterai, à: 2007/11/23 21:41

x
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Inscrit: 17/03/2006

Bonjour à tous

Le flot de rênes est bien dans les mains du cavalier pas dans la bouche du cheval, lequel ajuste les rênes ? c'est bien le cavalier non ?

Pierrex

dolmata
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Inscrit: 11/05/2006

Jacques
j'attends votre avis mais vous m'avez l'air occupé ici

si le cavalier doit chercher la bouche c'est le signe d'un manque d'impulsion et de mouvement en avant

FARNAULT Philippe
Déconnecté
Inscrit: 25/07/2006

Monsieur ***,

Non. Je ne ferai pas cette expérience inutile! Il s'agit d'une idée reçue et bien gênante si vous la faisiez admettre comme un enseignement!
La physique élémentaire se trouve certainement malmenée ainsi.Y a t-il un scientifique dans l'avion?

Acceptez volontiers de relire "L'équitation" de Jean Saint Fort Paillard, au chapitre 9 intitulé "La tension".
J'ai lu ce livre en 1975 à l'age de 24 ans et je n'ai pu l'oublier.
Son auteur était alors un précurseur de l'équitation moderne, en désirant tourner le dos aux préjugés et mauvaises interprétations. Jean d'Orgeix ne s'est pas trompé en acceptant de préfacer ce livre.

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A Dolmata,
Il vaudrait mieux effectuer votre approche ainsi, si vous le voulez bien:
Si le cheval ne veut pas accepter correctement le mors, c'est le signe d'un manque d'impulsion…
------------------
A Pierre,
Oui!
La mise en main se prépare en habituant le cheval à la présence (bienveillante) de la main. La mise en main sera effective ensuite lorsque le cheval se déplacera (librement et) souplement en équilibre.
Jean Saint Fort Paillard parle de "dressage à la main" par analogie avec l'expression "dressage aux jambes".

Amicalement, à vous trois.

Message édité par: masterai, à: 2007/11/23 21:41

x
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Bonjour à tous

" Jean Saint Fort Paillard parle de "dressage à la main" par analogie avec l'expression "dressage aux jambes". "

Enterrement d'accord. D'ailleurs n'est pas ce que propose Ph. KARL ? (La mise en main c'est l'affaire de la main)

Je crains que l'expérience proposée plus haut ne soit guère significative car l'immense majorité des chevaux est précisément éduquer à aller chercher le mors.
Pour que cette expérience soit significative il faudrait que le cheval n'ait reçu aucune éducation mais alors elle devient impossible.

Pierrex

x
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Bonjour à tous

Mille excuses, mais je fait ce que je veux quand je veux et je parle si je veux et quand je veux pour dire ce que je veux et même des bêtises, c'est quelque fois fort utile. :-) :-) :-)

Pour votre information sachez que j'ai fait l'expérience aujourd'hui même vers 13h30 mais mon cheval étant distrait par un environnement plutôt animé je n'ai donc pas pu en tirer quelconque enseignements mais bien sûr je recommencerai dès qu'un moment plus favorable se présentera.
Il n'empêche que je pense ce que je pense et que vous soyez d'accord ou non c'est pas mon problème vous exprimez votre avis j'exprime le mien et vive la liberté !!!!!

Pour moi la discussion est close.

Pierrex

FARNAULT Philippe
Déconnecté
Inscrit: 25/07/2006

Pour ceux qui ne connaissent pas Michel Henriquet:
http://www.youtube.com/watch?v=NU_TWr3dy3Y&mode=related&search=

Il y a 4 Vidéos qui se suivent, dans son manège, pour environ 15 minutes d'enseignement.

Bye.

FARNAULT Philippe
Déconnecté
Inscrit: 25/07/2006

Je fais suite au texte de Jean-Philippe, dans " Propos de cavaliers, Re:Allège-Ideal" - 2007/05/25 à 18:34". S'agissant de la rencontre avec la famille Henriquet.

Bonjour,

La "respiration des rênes": métaphore sympathique et utile au cheval sans aucun doute.
Le philosophe Alain dirait que les métaphores que nous employons représentent nos pensées. La difficulté étant de sentir respirer les rênes en étant à cheval. Cette pensée peut paraître biscornue, sauf pour des cavaliers d'un niveau certain, aptes à sentir le mouvement des postérieurs du cheval …

Il faut se rappeler que la démonstration a été faite par Mme Catherine Henriquet qui maîtrise parfaitement l'engagement de ses chevaux et leur rassembler. Et même sans s'en rendre compte, si l'on se souvient de l'anecdote suivante: Michel Henriquet attire l'attention du public sur l'engagement de l'entier "Laisser Faire" effectuant une figure (J'ai oublié laquelle). La réponse vive de la cavalière a été de dire, à peu près :"Je ne m'en suis pas préoccupé".
Ce qui m'a fait dire tout haut: "Cela signifie que lorsque l'exercice est bien exécuté par le cheval, il est inutile d'en rajouter!"
En disant cela je souhaitais défendre la légèreté qui se trouve parfois bafouée par les excès d'un cavalier désirant bien faire et contraignant par ignorance le cheval. Le mieux est l'ennemi du bien.
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Cette façon d'agir est parfois pour des cavaliers plus "jeunes" l'expression d'un défaut (normal) de sentiment. Combien de fois n'entend-on pas dire: "Demande à ton cheval de s'engager plus" et l'élève, de niveau Galop 4, 5, 6… de demander en passant devant un copain: "est-ce qu'il s'engage?" L'enseignant devrait donc plutôt apprendre à son élève à être patient. Avec tout ce que cela implique au niveau de la sobriété des gestes du cavalier. A ce niveau, la notion d'engagement du cheval fait partie de l'enseignement oral. A cheval elle est abordée uniquement dans l'apprentissage de la variation des allures. Si l'élève ne parvient pas à sentir où en est son cheval sous lui, il ne faut pas le tromper en lui demandant de "toucher à l'engagement". A débattre entre enseignants au service de la légèreté et de l'équitation pratiquée de l'arrière vers l'avant…
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La "respiration des rênes" était donc la conséquence du rassembler correct des chevaux présentés par Mme Catherine Henriquet et intéresse le haut niveau compte tenu de l'expérience à posséder. "Le cheval correctement rassemblé détend justement ses rênes" nous a dit Michel Henriquet, "sans avoir besoin de l'aide continuelle du cavalier" rajoute Nuno Oliveira, ange gardien de l'équitation classique, en décrivant l'impulsion supérieure nécessaire au rassembler.
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(Je n'ai pas vu les rênes "respirer" lors des démonstrations effectuées par les élèves. J'ai vu, dans l'après midi, des jeux de doigts sur les rênes dans le but d'empêcher les chevaux de sortir du ramener. Cela était fort sur le jeune de 4 ans d'Irmine, qui ne méritait pas d'être ramener sitôt monté compte tenu de sa jeunesse -Nous étions au mois d'avril de son année de 4 ans- et de son inquiétude du moment. J'ai pu être un très mauvais observateur cependant et si je me trompe, j'accepte d'être repris et éclairé sur ce sujet).

Bye.