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rencontre 15 avril

83 réponses [Dernière contribution]
FERREIRA Irmine
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Merci JP pour le mal que vous vous donnez pour le film
Je veux préciser pour que personne ne comprenne de travers que le compte rendu que j'ai fait et les conclusions que j'en ai tiré concernent essentiellement MES difficultés. Je ressens souvent que mes chevaux sont contractés et j'aimerais m'améliorer mais je travaille le plus souvent seule et sans miroir. Mon message n'est donc pas : "j'ai tout compris en 2h à la légèreté de la main" mais : "il faut que JE fasse attention à MA main qui contracte mes chevaux et quand j'ai des difficultés il faut que je demande à ceux qui savent.
Bravo donc à ceux qui ont déjà tout compris et bon courage aux autres
Amitiés
Irmine

Buridan
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Sur le calme, en avant, droit :

Ces buts peuvent s'exprimer en trois mots : calme, en avant, droit. Pour le cavalier peu habile, au lieu de droit, je dirai direction.
L'ordre, dans lequel ses trois buts doivent être poursuivis, est invariable, absolu, et il ne faut rechercher le suivant qu'après avoir atteint le précèdent.
Pour que le cheval puisse apprécier nos actions, y répondre avec justesse, il faut, avant tout, qu'il soit calme et confiant.
Chacun n'a qu'à faire appel à ses souvenirs, pour être assuré que tout travail entrepris sur un cheval irrité,
impatient, inquiet, préoccupé de ce qui l'entoure ou en crainte de son cavalier, ne peut être que mauvais.
Ce premier but, comparé aux deux suivants, offre ceci de particulier qu'il doit être atteint complètement, quel
que soit le degré de soumission qu'on veuille, par la suite, imposer au cheval.

L'Hotte, Questions équestres

Message édité par: Marcantoni, à: 2007/05/04 07:58

Jean-Philippe
Déconnecté
Inscrit: 31/07/2006

Que le Général me pardonne, mais je préfère mettre "en avant" en premier, puis "calme et droit".

Je m'en expliquerai avec lui un jour !

Propos iconoclaste,je sais. Mais bon, j'assume sans aucun problème.

Mais, Hervé, libre à vous de garder l'ordre original. Je ne vous en veux pas et ne veux même pas polémiquer là-dessus !

 

x
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Bonjour à tous

Je demandais simplement ce qu'était devenu la journée effet d'ensemble car le sujet m'intéresse et j'espérais, à tort semble-t-il, quelques commentaires là dessus.

En suite Je commentais le récit d'Irmine mais rien quant au naturel ou non du comportement du cheval, je me demandais seulement comment il était possible de pratiquer une équitation sereine dans les conditions décrites et qu'au final la réalité n'était peut-être pas aussi sombre que le laissait penser le récit.

Encore une fois vous faite dire aux autres ce qu'ils ne disent pas, comme à votre habitude, pour servir quelle cause ?

Je ne sais pas si je connais ou non les jeunes chevaux, en tout cas il ne me viendrait pas à l'idée de plonger brutalement un cheval jeune ou moins jeune dans un environnement inconnu de lui et qu'il perçoit comme hostile, je m'attacherais plutôt à le préparer progressivement et si je n'avais pas les moyens de le faire correctement alors je m'abstiendrais. L'éducation du cheval se fait dans le calme et la progressivité (tout comme celle du cavalier) c'est en tout cas mon avis mais si vous avez besoin de chevaux excités pour que s'exprime votre équitation c'est votre affaire.

Pour moi, et je suis d'accord avec moi même, le "en avant" s'il ne se fait pas dans le calme n'a aucun sens, aucune valeur éducative, c'est simplement créer ou confirmer le reflex de fuite quant le cheval à peur ou utiliser le dit reflex pour mettre en avant. Je me souviens de quelques séances de débourrage basées sur ce genre de principe, c'est franchement pas mon truc. Mais Personne n'est obligé d'être d'accord avec ça.

Désolé Irmine je ne souhaitais pas vous être désagréable au contraire je suis de tout coeur avec vous ; en revanche je suis très réservé quant à la qualité de l'enseignement de certains très "qualifiés".

Je n'ai aucune légitimité mais j'ai un avis et je l'exprime, peut-être ai-je tort ?

Pierrex

FERREIRA Irmine
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Pierre X écrit: " Je ne sais pas si je connais ou non les jeunes chevaux, en tout cas il ne me viendrait pas à l'idée de plonger brutalement un cheval jeune ou moins jeune dans un environnement inconnu de lui et qu'il perçoit comme hostile, je m'attacherais plutôt à le préparer progressivement et si je n'avais pas les moyens de le faire correctement alors je m'abstiendrais. L'éducation du cheval se fait dans le calme et la progressivité (tout comme celle du cavalier) c'est en tout cas mon avis mais si vous avez besoin de chevaux excités pour que s'exprime votre équitation c'est votre affaire."

Désolée mais je ne vois pas comment habituer mes chevaux à travailler ailleurs sans les emmener ailleurs!
Le seul et unique probleme pour eux est d'être séparés et j'y travaille progressivement. J'ai déjà fait des défilés et spectacles sur ma jument et en amazone dans le village (elle avait juste 4 ans) il y avait foule et circulation voitures et camions mais elle était calme car elle avait son copain à côté.
Non ils ne s'expriment pas mieux quand ils sont stressés mais je n'ai pas pu les mettre quelques jours en pension chez les Henriquet avant la rencontre pour les habituer et comme je ne peux pas non plus faire venir les Henriquet à la maison!!
Je ne souhaite pas même si je n'en ai pas les moyens m'abstenir de bons conseils même si ce n'est pas (assez) souvent et je fais plus de mal à mes chevaux en travaillant mal alors à un moment il faut bien se lancer!
Merci en tous cas pour votre avis
Irmine

Buridan
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

JP,

Vous savez que le stress est un facteur de risque pour les blocages vertébraux, et par conséquent, vous serez d'accord avec l'idée que travailler un cheval stressé témoigne d'un manque de considération pour son intégrité physique, incompatible avec une approche classique de l'équitation.

Or pour le général L'Hotte, un cheval non calme est

un cheval irrité, impatient, inquiet, préoccupé de ce qui l'entoure ou en crainte de son cavalier.

c'est à dire dans un vocabulaire plus moderne, un cheval stressé.

Alors ma question est la suivante : mettez-vous en avant un cheval stressé, et si oui, pour quel genre de travail ?

OLRY Juliette
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

calme ,en avant , ou en avant ,calme ?
eh bien selon les chevaux et les circonstances . Je ne pense pas qu'il n'y ai qu'une vérité en l'occurence et que cela dépend à la fois du tempérament de départ du cheval , du niveau ( technique et mental ,stress etc ) de son cavalier et des circonstances extérieures . Pour le mien c'est calme en avant ou alors la médiocrité du travail assurée ,mais j'ai une élève dont la jument doit être montée impérativement en avant d'abord , calme ensuite .
Si la vérité est une il n'en demeure pas moins que nous la regardons chacun d'un angle qui nous est propre , et elle n'en demeure pas moins entière .
je salue au passage le courage d'Irmine qui a pris le risque de venir présenter ses chevaux , et je gage qu'elle ne le regrette pas , même si c'était difficile .C'est une expérience et cela aide à faire avancer le cheminement .

Jean-Philippe
Déconnecté
Inscrit: 31/07/2006

Hervé, je voulais moduler mon message : l'ordre dépend avant tout du degré d'expertise du cavalier. Pour la majorité de mes élèves, je dirai "Calme, en avant et droit". Mais, pour moi et pour certains autres, le "en avant" est le premier des facteurs dans le choix d'un cheval.

Je ne vais pas développer, mais j'ai des tas d'exemples. Vous seriez venu à la journée MH et vous seriez arrivé tôt, ous auriez vu un poulain au débourrage qui est plus que stressé, qui est traumatisé par le cavalier... Qui était.... Car, ce jour-là, les personnes l'ayant vu travailler ne s'imaginent pas ce qu'il était un mois avant, quand je l'ai vu pour la première fois...

Il y a quelque temps, j'ai eu l'occasion de monter un Anglo stressé, traumatisé. Mon intension en le montant était de le décontracter par un travail au pas... Ce n'est resté qu'au niveau d'intension. Je me suis tout de suis rendu compte que si j'envisageais de le travailler au pas, il allait explosé et moi aussi. Je l'ai donc mis en avant et l'ai contrôlé et décontracté dans le mouvement en avant. Ensuite, progressivement, j'ai pu revenir au pas et le malaxer également au pas. Voilà, ce n'est que deux exemples parmi tant d'autres. À une époque, quand j'avais encore mon centre équestre, je récupérais tous les chevaux stressé, traumatisés de la région pour les rééduquer... Donc, pas de pb, le "en avant" en premier ne me gêne pas ! Au contraire...

Message édité par: JPhL, à: 2007/05/04 11:18

 

x
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Bonjour à tous

Irmine : je constate que vous n'avez pas compris mon message, dommage.
Je dois être maladroit.

Pierrex

Buridan
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Voici un autre extrait du général L'Hotte, à propos, cette fois, du en avant :

C'est ainsi que le cheval pourra être mis franchement dans le mouvement en avant, même en marchant au pas; tandis que les allures vives ne donneraient pas ce résultat, si le trot, au lieu d'être franc et délibéré, gagnait en hauteur plutôt qu'en étendue, et si, au lieu de s'étendre, en prenant le galop, le cheval revenait sur lui.
C'est donc dans la manière dont l'allure, qu'elle soit lente ou vive, se présente, et non dans les allures vives
elles-mêmes que se trouve le témoignage que le cheval nous livre ses forces impulsives, et de façon à suffire aux exigences de l'équitation courante.
Mais, pour le cavalier qui a de hautes visées, le but ne sera atteint que du jour où, au cours de tout
mouvement, dans toute situation, le cheval témoignera le désir de se porter en avant. Il doit en être ainsi, même du
sauteur dans les piliers, et sans que , pour cela, il pousse sur les cordes qui le contiennent.

Autrement dit, le en avant est un état d'esprit, qui n'a rien à voir avec l'allure ou la dépense physique.

JP, ne croyez-vous pas que vous obtenez le calme en détendant le cheval dans une allure vive, plutôt qu'en le mettant en avant ?