rênes allemandes
- Vous devez vous connecter pour poster des commentaires
Ou bien, tout chercheur étant amené à "son seuil d'incompétence", s’agit-il plutôt d'une forme de lucidité quant à l'impossibilité de régler un problème par la main seule, auquel cas la décision d’employer les rênes allemandes est très personnelle et ne peut faire l’objet d’aucun enseignement général ?
Là est la question. Si moi, à l'instant "t", je n'y arrive pas et ai tendance à remédier au pb posé par l'utilisation d'un quelconque enrênement, est-ce que je ne passe pas à côté d'un progrès que je pourrais faire en cherchant à travailler sans les utiliser ?
Dans mon cas, je mettrai le cheval dans le van, je l'emmenerai chez qui tu sais, Kenaz, et je demanderai à Catherine de le monter... Et en fonction de cela... Soit mon incompétence me reviendra en pleine figure, ce que je ne doute pas d'ailleurs, conscient de mes moyens actuels, soit la solution des RA sera retenue.
Effectivement
Il faut , en son âme et conscience, savoir quand on atteint son seuil d'incompétence(qui varie selon le cheval et le moment); lorsque j'utilisais les rênes allemandes, c'était pour ne pas avoir à me "battre" avec le cheval qui refusait le contact du mors et une orientation correcte de son bout de devant; plutôt que de rentrer dans un conflit qui mettrait à mal la relation cavalier-cheval, je préférais alors utiliser, provisoirement, l'enrênement.les réformes que j'étais amené à travailler étaient des trotteurs, en grande majorité (donc avec un "passif" totalement différent de celui des galopeurs).
Pour ce qui est de la solution qu'envisage JP( le van,...), étant d'un naturel discret et réservé, je ne me suis jamais autorisé (avec tort sans doute!) cette démarche ( peut-être y avait-il aussi un peu d'orgueil bien mal placé!).
Amicalement, yves KATZ , BEES2.
................
Effectively
It is necessary, in all honesty, to know when we reach our threshold of incompetence (which varies according to the horse and the moment); when I used the draw- reins, it was not to have "to beat" me with the horse which refused the contact of the bit and a correct orientation of its front end; rather than to go into a conflict which would worsen the relation rider-horse, I then preferred to use, temporarily, this aid .The race's horses which I was brought to work were trotters, in great majority (thus with a "passive" totally different from that of the race horses).
As for the solution which envisages JP ( the van,....), being of a discreet and distant nature, I never adduced (with disadvantage doubtless!) this method (maybe there was so a little of very badly placed pride!).
Friendly, yves KATZ, BEES2.
Pour ce qui est de la solution qu'envisage JP( le van,...), étant d'un naturel discret et réservé, je ne me suis jamais autorisé
29 ans. J'ai mis les pieds à Bailly pour la 1re fois en 1977... Ca crée des liens. ;-)
oui, JP, mais Kenaz n'est pas enrêné, et je ne suis pas Oliveira ;
Bunker le fut parfois ; tu sembles donc pencher pour le seuil d'incompétence, alors que j'ai misé sur l'autre case...
Sans rien ôter à qui de droit, je doute, intuitivement cela dit, que Catherine ait pu résoudre en "un tour de main" ce que le maître préférait contourner par expérience ;
Et humilité. Car souvenons-nous que son propos est venu après une vie d'équitation. Et nul ne peut le taxer de "vision mécaniste", n'est-ce pas ?
D'ailleurs, toi dont je connais les références, de quelle philosophie relève l'emploi de rênes fixes à la longe ? Sommes-nous si éloignés des propos d'Oliveira ? Pas certain...
« Les enrênnements ne sont utiles qu’à ceux qui peuvent s’en passer » Gal Durand
Si l’écuyer, le vrai, doit les utiliser, ce sera pour des résultats limités en raison des difficultés de conformation que présente son cheval
Mon cher K, je crois que je me suis mal exprimé.
Pour ma part, si j'arrive au stade où je pressens avoir besoin d'un enrênement, je me poserai cette question : suis-je arrivé à mon seuil de compétence ou d'incompétence, comme tu voudra. Et je pense que tout cavalier de mon niveau devrait se poser cette question avant de passer à la remédiation par les enrênements. Pourquoi :
Dans mon cas personnel, et cespropos ne se rapporte qu'à moi, j'aurais peur qu'en mettant les rênes allemandes ou tout autre enrênement, je me prive d'un progrès. Et quoi de mieux pour vérifier si je suis arrivé aux limites de mes compétences que d'aller voir quelqu'un que je sais bien plus compétent que moi. Cela me permettra de savoir si le pb vient de moi par rapport aux difficultés du cheval que je n'ai pas les moyens techniques de résoudre ou du cheval proprement dit.
Voilà, c'est tout. C'est la démarche que j'aurais pour moi, et que je conseillerai aux cavaliers d'un niveau équivalent au mien. C'est ce que je t'avais d'ailleurs conseillé à une époque, souviens-toi, bien que sachant que ta curiosité, ton désir de savoir, te pousserait à essayer.
Et loin de moi l'idée de dire que Catherine aurait réussi là où le Maître aurait en quelques sortes échoué... Ce serait stupide. J'ai vécu des moments tellement extraordinaires d'une équitation tellement au-delà des limites du possible grâce à Nuno Oliveira.
« Les enrênements ne sont utiles qu’à ceux qui peuvent s’en passer ». Donc, ils ne sont pas pour moi... Ce n'est pas moi qui l'ai dit ! Pour le moment du moins, car peut-être qu'un jour... L'espoir fait vivre !
Message édité par: JPhL, à: 2006/09/25 22:46
kenaz écrit:
ps : j'ai deux regrets...
Andy (je m'autorise cette convivialité)
je n'ai pas eu l'occasion d'étudier N Oliveira utilisant des rênes allemandes ; pouvez-vous confirmer ou infirmer que sa rêne allemande extérieure est bien laissée passive ?merci d'avance
Bonjour kenaz,
Malheureusement le film est tellement de mauvaise qualité on ne voit pas ce genre de "détail".
Concernant la longe, je n'ai jamais vu ni entendu qu'il les utilisé, bien qu'il utilisé plusieurs autres. Encore une fois je pense que ce n'est pas l'enrênement qui est intéressante, mais la façon de l'utiliser.
La citation du Gal Durand est parfait pour moi concernant les enrênements.
Andy
cette citation me va bien également ;
je rappelle que mon sujet n'est pas "pour ou contre les enrênements" mais j'essaye (tant bien que mal) de comprendre ce que N Oliveira a voulu très exactement signifier.
Or, le souvenir de ceux qui l'ont approché durablement est souvent variable d'une personne à l'autre.
Mais la citation "les enrênements sont utiles à la main qui sait s'en passer", d'une certaine manière, conforte ma petite réflexion sur les propos de N Oliveira : car si "les enrênements sont utiles à la main qui sait s'en passer", donc à la main "savante", cela signifie peut-être bien que la main savante ne peut tout, toute seule, à tout moment, pour tout problème.
Ce qui me pousse à replacer le curseur de mes réflexions "un peu plus au centre" et de ne pas diaboliser les rênes allemandes de façon systématique, même si elles sont potentiellement très nocives, ce qui n'est plus à démontrer.
Il suffit de regarder autour de nous.
merci pour votre aide.
A toutes et à tous, bonjour!
Je ne suis pas persuadé qu'il faille diaboliser les rênes allemandes ou autres enrênements; attention, je ne parle pas des "instruments de torture" mis au point par certains esprits tortueux!
Il en est des enrênements, comme de toute aide; tout est question de cavalier, de sensibilité, de main et de l'usage que l'on en fait ; la nocivité que Kenaz voit autour de lui n'est-elle pas dûe essentiellement au fait que les cavaliers font des choses dont ils n'ont appris ni les tenants, ni les aboutissants; ce qui repose le problème de la formation des enseignants, etc......
Amicalement, yves KATZ.
................
In all and in all, hello!
I am not persuaded that it is necessary to diabolize the draw- reins or the other sorts of aids; attention, I do not speak about "instruments of torture" finalized by certain tortuous spirits!
There are aids, as of any help; everything is question of rider, sensibility, hand and the use which we make; the harmfullness which Kenaz sees around him is not essentially for the fact that the riders make things the upholders, nor the outcomes of which they learnt neither; what is the problem of the training of the teachers, etc. ......
Friendly, yves KATZ.
ps : j'ai deux regrets...
Andy (je m'autorise cette convivialité)
je n'ai pas eu l'occasion d'étudier N Oliveira utilisant des rênes allemandes ; pouvez-vous confirmer ou infirmer que sa rêne allemande extérieure est bien laissée passive ?
Yves, avez-vous souvent eu à re-travailler des réformés (galopeurs)?
merci d'avance
xavier Kenaz