rectitude
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Pas de savoir-faire sans savoir
Bonjours à tous
Dolmata, je ne suis même pas sur que vous ne soyez pas d’accord avec Josette or Juliette, avec qui je pense être sur la même longueur d’onde. Je pense que c’est juste une question de vocabulaire.
Je pense que vous opposez sémantiquement rigidité à souplesse et dans le contexte dams lequel nous nous trouvons ce n’est pas vraiment le cas.
Je pense que ce que vous appeler rigidité, je l’appellerais contraction.
Pour illustrer ce que je veux dire par rigidité, voudriez vous vous soumettre a ce petit exercice.
Asseyez-vous en seiza (agenouillé avec les fesses sur les talon) demander a votre partenaire or à un ami de vous pousser en mettant ses main sur vos épaules.
La première fois pousser contre lui avec les épaules et garder vos mains sur vos cuisses. Demander lui de vous basculer en arrière (dans les limites du raisonnable, il faut que vous soyez intacte pour la deuxième partie)
A moins que la personne que vous avez choisie ne soit anémique au dernier degré, elle a du vous pousser sans aucun problème mais si vous résister de toutes vos forces
Répéter l’exercice mai cette fois avant que la personne ne commence à vos renverser.
Placez vos mains sur cuisse et de la allez toucher derrière ses coudes avec vos index.
Pour peu que sa poussée soit graduelle vous n’allez avoir aucun problème pour lui résister. En fait après deux ou trois essaies vous allez être capable de vous relever et avec beaucoup moins d’effort que quand vous essayer de vous résister la premiere fois.
Pour moi le droit en équitation est similaire a cette idée. Ki or chi appeler ça comme vous voulez, dans le cas de cet exercice ça marche par ce que le fait de mettre les doit sous les coudes permet l’utilisation des muscles qui maintiennent la colonne vertébrale du cocxis au cervicale.
Ce qui déplace le point de rotation de la dernière costale/première lombaire quel part au niveau du sacrum. Et c’et pour ça qu’on peu résister on peu se relever par ce que les mouvements des épaules et du bassin n’interfèrent pas avec cette « tension ».
En kendo, kenjustu aikido ou en Iaido on va retrouver le même principe dans la posture. Cette tension n’empoche pas la mobilité, je dirais même que ça la facilite par ce que ce n’est pas une tension due a des contactions de muscles activateurs mais a une utilisation des muscles de posture.
J’espère que je ne vous ai pas trop embrouillés
"CQFD" c'est un peu court malgré tout
"de même il faut assez de temps pour devemir simple, j'oserais même puriste."
puriste c'est différent de simpliste
mais nous sortons du sujet
"De l'énergie qui passe sans fuite entre l'arrière et l'avant et que l'on peut moduler dans le chemin quelle parcourt."
si je suis ce que vous dites "l'énergie" (est ce l'impulsion) déployée par l'arrière main se retrouve à "l'avant" c'est à dire je suppose dans la bouche et donc dans vos mains ("légèreté j'écrirais ton nom"...)
par ailleurs il faut qu'il y est obligatoirement une fuite quelque part qui produit ce que vous demandez (un mouvement par exemple), si il n'y a pas de fuite vous restez à l'arrêt, je crois que nous parlons "d'effet d'ensemble" (mais ceci n'est pas de la science mais simplement de la mécanique Bauchériste voir mécanique tout court)
quel est le chemin exploitable entre l'arrière et l'avant, qui permette un mouvement?
il n'y a que les abdominaux et le dos du cheval?
ces muscles ne sont pas des actionneurs de la mobilité ils soutiennent c'est tout (voir rôle des muscles du dos)
par ailleurs une fois que "l'énergie" est partie de l'arrière elle n'y est plus
je préfère que l'impulsion de l'ensemble permette au cheval de maintenir la motricité avec l'arrière main, pour que l'ensemble soit toujours dans un mouvement en avant, mais sans me reporter cette énergie ailleurs que dans le mouvement, cela a pour conséquences "facheuse" il est vrai de mettre les postérieurs sous la masse et de dégager les épaules, mais dégagement de l'avant main implique plus de brillant et engagement des postérieurs implique aussi perte d'une part de l'impulsion dans les allures vives,
mais ceci n'est pas nouveau et hors sujet
la rectitude ne peut s'imposer par la tension (le cheval droit pourra si vous le souhaité être tendu)
régler des rênes au mm ne résoudra pas le fait qu'un cheval n'est pas droit par nature
la question est
comment redresser un cheval qui est mieux d'un côté que de l'autre?
comment harmoniser les mouvements des diagonaux lorsqu'ils sont différents?
(par dolmata)
Pourriez-vous re-décrire votre petit test ? Je n’ai pas bien saisi ce qu’il fallait faire avec les mains et les bras la seconde fois ?
Merci d’avance ?
Je trouve cette approche très pertinente et elle me rappelle, Peteris Klavins (balancier global), Sally Swift (équitation centrée) et Véronique Bartin (méthode Alexander).
Le dos (les dos plutôt : équin et humain) doit être « unifié », avoir un fonctionnement solidaire, ce qui demande forcement une tonicité (terme peut être plus ouvert que le mot « rigidité »).
D’où l’expression « tonicité décontracté » dont le paradoxe n’est qu’apparent : il s’agit simplement d’un jeu de relais entre la musculature profonde et superficielle.
Qu’en pensez-vous ?
j'entends bien "senseï" pour la démonstration (mes genoux se souviennent de la charmante "seiza"...)
mais ce qui est valable pour l'homme dans le plan vertical n'est pas forcément transférable dans le plan horizontal pour le cheval
après votre exercice vous n'êtes pas pour autant ambidextre ce que l'on veut en fait que le cheval deviennent
il y a comme moyen de le devenir la gymnastique latérale donc l'épaule en dedans par exemple
mais je ne pense pas que ce genre d'exercice entrave la tonicité du dos au contraire en racourcissant et en allongeant alternativement le dos à gauche et à droite on doit cetainement muscler et en plus on remet droit
le seul désagrément c'est qu'il faut être souvent en travail de deux pistes pour qu'a la fin on puisse avoir une ligne droite
(par dolmata)
Je ne veux surtout pas vous froisser, mais en vous lisant je ressens de la confusion.
Ce dont parle Josette relève plus d'une sensation de fluide, d'énergie qui circulent en venant de l'arr!ère ( du moteur, des propulseurs), mais qui ne vont pas forcement " vers l'avant" et peuvent aussi aller vers le haut ( piaffer). En gérant l'équilibre, c'est à dire en reportant du poids vers l'arrière , le plus au dessus des propulseurs possible, l'énergie monte.
Par ailleurs, à "calme en avant et droit", je préfèrerais " réactif, en équilbre, calme et droit", en avant donnant à mon sens une idée fausse, ou du moins réductrice du sens que l'impulsion peut prendre ( vers l'avant, vers le haut, vers l'arrière).
Message édité par: KLAVINS, à: 2006/06/10 10:45
dolmata écrit:
si je suis ce que vous dites "l'énergie" (est ce l'impulsion) déployée par l'arrière main se retrouve à "l'avant" c'est à dire je suppose dans la bouche et donc dans vos mains ("légèreté j'écrirais ton nom"...)
Non, la main laisse passer.
la rectitude ne peut s'imposer par la tension (le cheval droit pourra si vous le souhaité être tendu)
La rectitude induit la tension.
la question est
comment redresser un cheval qui est mieux d'un côté que de l'autre?
Retour au message page 4.
"Si on aligne la tête et les hanches, le problème, ce sont les épaules. Le cheval est toujours naturellement porté plus sur une que sur l'autre. En rétablissant cet équilibre latéral, on obtient un garrot soutenu avec l'encolure et la tête qui se portent d'elles-mêmes.
Le jeu est de rester sur cette ligne de crête en combinant en permanence ces éléments": l'alignement longitudinal tête-épaules- hanches, l'équilibre latéral entre les deux épaules et le mouvement (en avant).
bonsoir
pour Sylvie
ne vous inquiétez pas je suis infroissable
vous parlez de sensation concernant l'énergie, sur ce point je ne peux que vous écoutez et tenter d'interpréter, je n'étais, dans mes propos, que sur un registre purement mécanique d'où la confusion
je ne vous parlerais pas sur le registre des sensations car s'il est possible de l'expliciter cela me semble à la fois trop personnel et totalement inintéressant pour autrui (car c'est la conséquence et nous discutons des moyens)
pour Josette
"Si on aligne la tête et les hanches, le problème, ce sont les épaules. Le cheval est toujours naturellement porté plus sur une que sur l'autre. En rétablissant cet équilibre latéral, on obtient un garrot soutenu avec l'encolure et la tête qui se portent d'elles-mêmes.
la question est comment vous rétablissez l'équilibre latéral?
par ailleurs vous dissociez complètement avant main et arrière main mais comment travaillez ainsi les élévations de l'un ou de l'autre des diagonaux pour les rendre symétrique?
enfin me penchant sur votre proposition ce matin cela me pose problème car j'ai du mal à aligné les hanches et la tête puisque je demande un pli de l'encolure de manière systématique, donc la tête doit être or de la question de la rectitude
(par dolmata)
CQFD Josette.
Picasso a dit "il faut très longtemps pour devenir jeune", de même il faut assez de temps pour devemir simple, j'oserais même puriste.
L'équitation n'est peu être pas une science exacte, mais la science est loin de lui être étrangère.
Sylvie Anduze-Acher
coordinatrice Midi-Pyrénées