rectitude
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tout est résumé en effet
mais c'est ce à quoi il faut arriver la finalité, pas les moyens
si il fallait simplement être bien en équilibre sur les deux fesses et rentrer le cheval dans les rênes ce serait "facile" mais pas très léger car sur les courbes cela ne fonctionne plus, le cheval ne sera jamais brillant et l'on ne peut le faire progresser
enfin l'idée de mettre sous pression les hanches pour les canalyser et de contenir les épaules par les rênes ne me semble pas être efficace
donc il ne suffit pas que le cavalier soit droit pour que le cheval le soit avoir un cheval droit est la récompense d'une longue gymnastique
par ailleurs la rectitude n'est pas le fait de s'occuper du bout du devant mais bien de l'ensemble du cheval, c'est pour cela que c'est essentiel peut importe la position de la tête
puisque l'on peut piaffer même avec un pli de l'encolure comme Baucher aimait le montrer, ce qui démontre qu'il n'y a pas de tensions ni dans les rênes ni dans le cheval je reviens à l'idée de cheval "fluide"(voir message précédent)
pour le fait qu'il soit en avant c'est surtout l'idée d'impulsion qui est derrière et non pas forcément le mouvement en avant un cheval peut avancé et être en arrière (si c'est possible)
pour appuyer mon propos et à contrario
on peut observer
les photos "mythiques" de levade de Beau geste le montrant immobile pourtant il est en avant , jamais un cheval acculé (puisque c'est la deuxième idées qui est derriere les mots "en avant") ne pourrait supporter une telle attitude (déplacement vers l'avant est à dissocier de l'impulsion)
donc si c'est dans cette esprit,que l'on perçoit les mots "en avant" bien sûr c'est essentiel il est même placé avant, "droit" "droit n'est que le dernier, mais pas forcément le plus évident
par ailleurs le balancier globale est une notion qu'il faudrait raccrocher à l'idée de rectitude ce qui n'est pas évident ou alors y a un truc que j'ai pas compris
(par dolmata)
mon message précédent était pour répondre à Juliette (sinon ça marche plus)
pour Josette
"La rectitude, c'est ce qui permet la tension."
de quelle tension parles tu ???
"rigidité" dont parle Philippe et qui est autrement si difficile a obtenir chez les hyperlaxes.
"hyperlaxes", un gymnaste est souple par mou , l'assouplissement en traine aussi la muscultation, essentielle pour "cimenter" ou plutôt pour le maintenir car le ciment forme un bloc
Oliveira disait qu'il montait des boules de caoutchouc pas des poutres
encore une fois il est impossible avec cette technique d'obtenir des mouvements corrects sur le cercle avec un cheval tendu puisqu'il ne peut s'arrondir
re bonjour,
entièrement d'accord avec vous josette.
pour dolmata , je ne voie pas pourquoi ça ne fonctionnerai pas sur les courbes si vous agissez en accord avec le mouvement. rappelons qu'un cheval doit être droit sur les lignes droites et incurvé sur les courbes , ce qui est toujours de la rectitude.
et je ne voie pas pourquoi ce serait pas léger ?
le fait que le cavalier soit droit va limiter les mouvements de compensation du cheval, de fuite des épaules ou des hanches.
j'insiste sur l'impulsion ( désir de se porter en avant) que je ne confonds pas avec la vitesse.
bien sûr les assouplissements sont nécessaires et utiles mais c'est comme toute bonne chose le plus est l'ennemi du bien. il faut alterner le travail latéral et longitudinal.
cordialement, juliette
(par OLRY juliette)
si nous sommes d'accord sur l'impulsion en effet nos point de vue dirvergent concernant la rectitude du cheval et donc la rectitude de son mouvement c'est par un travail latéral que l'on peut améliorer la rectitude du cheval
les mouvements en avant ne corrigent pas ils ne font que faire disparaître mais jamais le cheval ne pourra sans votre soutien de la main se rétablir et donc il ne progressera pas il demeurera aussi "tordu"
une fois que votre main est occupé à tenir le cheval droit elle ne peut faire autres choses donc la progression du travail est aussi stoppé
je travaille beaucoup en épaule en dedans ; j'alterne épaules en dedans -appuyers , épaules en dedans -petites diagonales ,par exemple mais si l'on assouplit trop on tombe dans l'hyper laxité qui est préjudiciable à une juste tension ( cf decarpentry)
la main ne tiens pas droit elle se contente d'encadrer , ce n'est pas pareil! si le dos et les hanches fonctionnent
je pense que la difficulté est de trouver le dosage pour chaque cheval selon son physique et le stade de sa formation.
cordialement, juliette
(par OLRY juliette)
qu'est ce qu'assouplir trop?
la mesure est difficile à trouver mais si le cheval est bien souple il se sentira bien mais n'est pas déjà trop tard ?
on lui donne des nouveaux outils (pour fuir) pour progresser
une fois souple il suffit d'entretenir pas d'aller plus loin
mais si vous pratiquez les épaules en dedans vous travaillez forcément la rectitude, vous corrigez les défauts
pour Decarprenty je me remets dedans mais c'est le mot "tension" qui me fait toujours vibrer certe il en faut mais il y en a souvent trop et mal à propos
mais je ne vois pas comment elle permet de travailler la rectitude?
(par dolmata)
pour la tension (le mot me déplait aussi mais il faut bien avoir un vocabulaire commun si l'on veut se comprendre et donc là aussi je renvoie à la définition de decarpentry.)c'est souvent mal compris.
je pense simplement qu'un cheval calme en avant et droit viendra naturellement se tendre, et non pas que la tension donne la rectitude.
vous dites :"la mesure est difficile à trouver mais si le cheval est bien souple il se sentira bien mais n'est pas déjà trop tard ?" je ne comprends pas cette phrase.
le danger de trop de souplesse est le manque de tonicité , c'est d'ailleurs ce que l'on recherche aussi chez le cavalier : souple Et tonique .
sinon je crois que nous sommes d'accord. les principes de l'équitation sont simples mais leur application est difficile (et ce n'est pas de moi , mais j'ai oublié le nom de l'auteur)
juliette
"je pense simplement qu'un cheval calme en avant et droit viendra naturellement se tendre, et non pas que la tension donne la rectitude"
tout à fait d'accord
est ce qe vous voulez dire la chose suivante
le cheval vient en contact avec la main, sans appui sans heurt (mais c'est surtout le signe d'un cheval en avant )
:"la mesure est difficile à trouver mais si le cheval est bien souple il se sentira bien mais n'est pas déjà trop tard ?"
c'était une question je ne pense pas qu'un cheval soit trop souple soit il ne l'était pas et le fait de le travailler améliorera l'ensemble soit il était déjà une "anguille" et l'assouplissment ne sera pas nécessaire mais à canalyser
je vais essayer de m'expliquer
un cheval qui apprend découvre des choses qu'il ne savait pas faire
mais comme vous développez un nouveau domaine "d'expression" cela peut se retourner contre vous
comme les chevaux à qui l'on apprend le pas espagnol ça leur plait il vous donne mais des fois il ne vous donne plus que cela, ce sera une défense pour échapper à une contrainte et l'assouplissement en fait partie
donc ou faut il s'arrêter ???
mais je pense qu'il y a des marges suffisantes entre souple et hyper élastique
"le danger de trop de souplesse est le manque de tonicité , c'est d'ailleurs ce que l'on recherche aussi chez le cavalier : souple Et tonique"
il faut un temps pour tout il y a d'autres exercices pour la tonicité
"sinon je crois que nous sommes d'accord. les principes de l'équitation sont simples mais leur application est difficile"
c'est l'application et aussi l'interprétation, on peut faire dire aux mots tellement de choses
l'équitation n'est pas une science exacte nous pouvons donc réfléchir en confrontant nos points de vue cela permet de progresser
(par dolmata)
dolmata écrit:
"La rectitude, c'est ce qui permet la tension."
de quelle tension parles tu ???
De l'énergie qui passe sans fuite entre l'arrière et l'avant et que l'on peut moduler dans le chemin quelle parcourt.
encore une fois il est impossible avec cette technique d'obtenir des mouvements corrects sur le cercle avec un cheval tendu puisqu'il ne peut s'arrondir
? C'est pourtant le seul alignement qui permet au cheval de s'arrondir de lui-même.
J'ajoute ma pierre à l'édifice.
La rectitude, c'est ce qui permet la tension.
Si on aligne la tête et les hanches, le problème, ce sont les épaules. Le cheval est toujours naturellement porté plus sur une que sur l'autre. En rétablissant cet équilibre latéral, on obtient un garrot soutenu avec l'encolure et la tête qui se portent d'elles-mêmes.
C'est à ce moment que le mouvement (en avant et dans la bonne mesure), cimente le tout et est la clef du maintien de cet équilibre.
Le jeu est de rester sur cette ligne de crête en combinant en permanence ces éléments.
On obtient ainsi cette tension "rigidité" dont parle Philippe et qui est autrement si difficile a obtenir chez les hyperlaxes.
Cette démarche est indépendante de la 'symétrie' du cavalier car c'est un problème de construction, mais, si on l'affine, le travail sur le cavalier devient évidemment un paramètre important.
Pour le basculement de nuque, pour moi, dans 80% des cas, c'est dû un problème physique.