Schéma n° 4
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Franchement, Patricia, vous me surprenez à nouveau considérablement !
Je pensais que ce qui à tendance à se généraliser présentement, c´est le "travail" en encapuchonnement outré, que ce soit sur abaissement ou sur relèvement de la base de l´encolure, tel que figuré sur les schémas n° 2 et n° 3 de la même série de représentations d´attitudes et comme illustré par de fort nombreuses photos, et je pense que je suis loin d´être le seul à en être chagriné...
Par ailleurs, qui vous parle de travailler "uniquement" en abaissement d´encolure ?
N´auriez-vous pas remarqué dans mes précédents messages une quelconque préconisation d´alterner le travail en extension/abaissement de l´encolure avec le travail en relèvement de l´encolure ?
Cordialement
PK
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Openly, Patricia, you surprise me again greatly !
I thought that what tends to become widespread at present, it is the "work" in extreme overbending, whether it is on lowering or on raising of the basis of the neck, such as represented on sketches n° 2 and n° 6 of the same series of representations of attitudes and as illustrated by very numerous photos, and I think that I am far to be only one to be saddened with it...
Besides, who speaks to you of working "only" in lowering of the neck ?
Would you have not noticed in my previous messages any recommendation to alternate the work in extension/lowering of the neck with the work in raising of the neck ?
Cordially
PK
(par Peteris Klavins)
Bonsoir Péteris,
Il me semble qu´actuellement, la tendance aille vers un travail "plus prononcé" selon les schémas 3 ou 4, justement en réaction au Rollkur ... Surement me trompe-je.
Mais je vous ai bien compris dans l´ensemble.
Bien à vous.
(par Patricia Clair)
Bonsoir
Si la "tendance" que vous évoquez s´oriente vers plus de recherche "progressive" d´une attitude "basse et ronde" sur extension/abaissement de l´encolure selon le schéma n° 4, associant ramener non-outré et engagement de l´arrière-main dans la décontraction de la ligne du dessus, en alternance avec une recherche d´un ramener non-outré et d´un engagement de l´arrière-main sur un relèvement de l´encolure, je pense que bon nombre de cavaliers auront matière à se réjouir.
Cependant, il me semble que cette "tendance" ne saurait vraiment s´amplifier "en réaction à telle ou telle méthode", mais plutôt par le biais constructif d´un développement de la connaissance et de la compréhension des réelles interactions biomécaniques favorables découlant d´un travail "bas et rond" tel que spécifié ci-dessus, clairement distinguées des "risques et inconvénients" relatifs aux encapuchonnements outrés sur extension ou flexion de la charnière cervico-thoracique tels que figurés sur les schémas n° 2 et n° 6.
Malheureusement, l´encapuchonnement se trouve souvent depuis quelques années "commodément requalifié" par certains d´"attitude basse et ronde", ce qui est générateur d´une considérable confusion et d´effets pervers indésirés pour bon nombre de cavaliers insuffisamment informés.
Cordialement
PK
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Bonsoir
If the "tendency" that you evoke turns to more "progressive" search for an attitude "low and round" on extension/lowering of the neck according to the sketche n° 4, associating not-exaggerated ramener and engagement of the hindlegs in the looseness of the upperline, in alternation with a search for a not-exaggerated ramener and of an engagement of the hindlegs on a raising of the neck, I think that a lot of riders will have matter to be delighted.
However, it seems to me that this "tendency" would not really know how to increase "in reaction to such or such method", but rather by the constructive way of a development of the knowledge and the understanding of the real favorable biomechanical interactions ensuing from a work "low and round" such as specified above, clearly distinguished from the "risks and the inconveniences" relative to extreme overbending on extension or flexion of the cervico-thoracical hinge such as represented on sketches n° 2 and n° 6.
Regrettably, the overbending is often for some years "comfortably requalified" by some of "low and round attitude", what is generative of a considerable confusion and undesired perverse effects for a lot of riders insufficiently informed.
Cordially
PK
(par Peteris Klavins)
ce message est digne d´être encadré, et en tous les cas d´être ajouté dans le forum +.
Je pense que 2 choses pourraient être éclaircies :
1) que l´articulation thoraco-cervicale correspond "au garrot" ou "à la base de l´encolure", et que dans tous les cas on recherche une montée de cette zone;
2) définir clairement, à partir de quel moment il y a encapuchonnement, et comment cela se traduit-il d´un point de vue anatomique .
amitiés
(par Sylvie Anduze-Acher)
Bonjour
me relisant, j´ai constaté avoir fait une erreur de référence concernant les n° des schémas figurant l´encapuchonnement outré dans la version française de mon second message du 8/11.
Pour une claire compréhension, il faut lire n° 2 et n° 6 en place de n° 2 et n° 3...
Excusez-moi
PK
(par Peteris Klavins)
Chère Sylvie
Merci de votre commentaire...
Pour ce qui est des deux points que vous soulevez et pour exprimer mon propre point de vue sur la question, (d´autres y apporteront certainement le leur d´ici là...), je réfléchis à ma formulation personnelle, mais avant cela, il me paraît utile de revenir sur un point fort intéressant soulevé par Patricia dans l´un de ses messages ci-dessus.
Patricia nous rappelle que l´encolure est bien un "balancier" qui aide le cheval à répartir son propre centre de gravité selon l´allure et le terrain.
C´est certes indubitable pour le cheval en liberté, mais pour le cheval monté, et notamment pour le jeune cheval, faut-il se limiter à considérer ce seul aspect des choses ?
Il est bien évident que le poids du cavalier va constituer une charge imposée qui alourdira plus ou moins l´avant-main ou l´arrière-main selon que le cavalier se tiendra par exemple penché en avant en équilibre sur les étriers en serrant les genoux ou assis penché en arrière, (et dans ce cas, avec plus ou moins de variations de pression selon l´option de fonctionnement du dos exploitée par le cavalier notament au trot assis...), mais cette charge imposée s´applique en premier lieu sur le pont thoraco-lombaire du cheval, qui selon les cas, peut tout aussi bien se remonter et se soutenir que se creuser et se raidir, comme le dit Serge page suivante, le cheval s´ouvrant et remontant sa tête en se désengageant...
Dans cette perspective, et particulièrement avec un jeune cheval encore peu musculairement accoutumé à supporter sans se creuser le poids de son cavalier, ou par exemple en début de séance de travail avec un cheval sortant du box, y a-t-il vraiment lieu de se priver, (sans s´y enfermer... :-), des avantages occasionnels d´un relèvement/soutien du pont thoraco-lombaire mécaniquement induit par une horizontalisation de la colonne cervicale du cheval sur une extension/abaissement de l´encolure, sous prétexte de ne considérer en priorité que le seul allègement de l´avant-main,(avant-main qui par ailleurs, comme l´ensemble du cheval si je ne m´abuse, demande à priori à être également raisonnablement développée sur un plan de soutien musculaire...) ?
Cordialement
PK
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Dear Sylvie
Thank you for your comment...
As for both points which you raise and to express my own point of view on the question, (others will bring it certainly theirs in the meantime...), I think about my personal formulation, but before it, it seems to me useful to return on an interesting key point raised by Patricia in one of hers message above.
Patricia reminds us that the neck is indeed a "pendulum" which helps the horse to distribute its own centre of gravity according to the paces and the ground.
It is certainly indubitable for the free horse, but for the mounted horse, in particular for the young horse, is it necessary to limit us to consider this only aspect of things ?
It is very evident that the weight of the rider is going to constitute an imposed load which will weigh down more or less the front-hand or the hindlegs as the rider will be held for example leaned forward in balance on the stirrups by squeezing knees or sat leaned behind, (and in that case, with more or less of variations of pressure according to the option of functioning of the back exploited by the rider...), but this imposed load applies first of all to the thoraco-lumbar bridge of the horse, which as the case may be, can as well raise up and support itself as hollow itself and stiffen, as says it Serge the following page, the horse opening itself and raising his head by disengaging...
In this perspective, and particularly with a young horse still little muscularily accustomed to support without hollowing itself the weight of his rider on a raising of the neck, or in example in the beginning of working session with a horse coming out from a box, does it really take place there to deprive us, (without locking itself in it... :-), of the occasional advantages of a raising/support of the thoraco-lumbar bridge mechanically ensuing from an horizontalization of the cervical column of the horse on an extension/lowering of the neck, under the excuse to consider first and foremost only the only lightening of the front-hand, (front-hand which besides, as the whole horse if I am not mistaken, asks in apriori to be also reasonably developed on a plan of muscular support) ?
Cordially
PK
(par Peteris Klavins)
Je vous rejoins totalement Mr. Klavins.
Je laisse toujours ma pouliche gérer son balancier au travail pendant la détente, ou (et surtout) à l´extérieur. Je ne demande de relèvement de l´encolure que par brèves sessions, toujours suivies d´un repos, cervicales horizontales.
Par contre, elle ne vit pas en box et se donne quotidiennement du mouvement. Son dos ne se creuse pas sous le cavalier sauf sous le coup de quelque émotion à l´extérieur. Son dos était "fait" lorsqu´elle a connu le cavalier, ayant été soigneusement préparée en longe et aux longues-rênes une longue année ... justement pour éviter l´éceuil du dos qui se creuse.
Voilà peut-être pourquoi, je ne ressens pas l´utilité de travailler selon le schéma 4 sur le plat. Cela-dit, cela peut effectivement se concevoir avec un jeune cheval débourré immédiatement à la selle, sans travail préliminaire et vivant en box ... mais cela ne correspondait pas à mon idéal et j´oublie souvent que beaucoup d´équidés vivent en box, sont débourrés rapidement et mis ensuite au travail.
J´essaierai dorénavant de prendre en compte ce paramètre important avant d´intervenir ou d´entrer dans un débat. Le management d´un cheval de loisir n´est pas le même, le mode de vie et l´habitat sont d´ordinaire rigoureusement opposés à ceux d´un cheval destiné à la compétition ou vivant en box quotidiennement.
Merci de me l´avoir fait comprendre et mille excuses pour la confusion occasionnée par ce biais ...
Bien à vous.
(par Patricia Clair)
"Je ne demande de relèvement de l´encolure que par brèves cessions, toujours suivies d´un repos, cervicales horizontales."
Et si je vous disais que l´on ne demande pas de relèvements d´encolure, mais que grâce au travail qui induit la fixation de la base de l´encolure par montée de celle-ci, on obtient peu à peu le relèvement de l´encolure, la nuque en étant toujours le point le plus haut, qu´est-ce que cela vous inspire ?
"suivies d´un repos cervicales horizontales" : les cervicales horizontales sont-elles un gage de repos ? ceci est une question pour réflexion, pas une affirmation de ma part.
D´autre part, il me semble que travail à intérieur et en extérieur se complètent et ne sont pas étrangers l´un à l´autre, bien au contraire: là c´est presque une affirmation!!
cordialement
(par sylvie anduze-acher)
Chère Patricia
je suis perplexe, et peut-être d´autres que moi également...
Vous nous dites d´une part :
que votre Mimi se refuse à une extension/abaissement de l´encolure aussi basse que selon le schéma n° 4, sauf en liberté...,
puis que vous êtes d´accord avec le fait qu´un cheval doit apprendre à donner une extension d´encolure vers le bas, ce qui permet d´ouvrir les apophyses thoraciques et de détendre le dos,
puis qu´il faut oublier ces histoires d´encolures basses dont vous ne comprendrez décidemment jamais l´utilité,
et enfin que vous ne demandez de relèvement de l´encolure que par brèves cessions, toujours suivies d´un repos, cervicales horizontales, par conséquent dans un abaissement de l´encolure aussi bas que sur le schéma n° 4.
?????
Cordialement
PK
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Dear Patricia
I am perplexed, and maybe others than me also...
You say to us on one hand :
that your Mimi refuses itself to an extension/lowering of the neck so low as according to the sketche n° 4, except freely...
then that you agree with the fact that a horse has to learn to give an extension of the neck downward, what allows to open the thoracic apophyses and to relax the back,
then that it is necessary to forget these histories of low neck about which you will never understand deliberatly the utility,
and finally that you ask for raising of the neck only by brief periods, still followed by a rest, cervicals horizontal, consequently in a lowering of the neck so low as on the sketche n° 4.
??????
cordially
PK
(par Peteris Klavins)
Bonjour Péteris,
Je crois, dans un esprit d´éclaircissement, utile de dire que le travail selon le schéma 4 ne doit pas être un objectif en lui-même et c´est ce point sur lequel je ne suis pas d´accord. Car en l´occurence cette façon de travailler le cheval se généralise jusqu´à y consacrer des séances entières et c´est cet aspect qui me chagrine.
Pour moi, solidifier un dos se fait de multiples façons et non uniquement en étirement de la ligne du dessus. Je sors beaucoup en extérieur sur des dénivellés variés à loisir et pour en venir à "obtenir" au lieu "d´imposer", il est vrai que Mimi prend spontanément la position selon le schéma 4 au grand trot, mais sur un dénivellé légèrement montant, et effectivement, l´engagement s´accroît de façon très significative. Par contre, sur le plat, elle préfèrera indubitablement relever son balancier, mais il restera l´engagement.
Le cheval peut engager fortement tout en étant sur les épaules. Mimi se met sur les épaules en montée pour permettre une meilleure poussées des postérieurs sur le dénivelé, que l´impulsion se répercute bien vers l´avant et ne se perde pas en hauteur, ce qui lui demanderait un effort beaucoup trop important des jarrets. En dénivelé, l´exercice trouve tout son intérêt, sur le plat, je ne vois pas trop ...
L´encolure est bien un "balancier" qui aide le cheval à répartir son centre de gravité selon l´allure et le terrain et sachant que le cavalier alourdit l´avant-main de façon notoire et de par sa seule présence, il me semble plus raisonnable d´alléger cette avant-main quand les conditions le permettent et autant que faire se peut.
On commence à voir ça et là foultitude de chevaux développant des pathologies "naviculaires" et n´ayant jamais sauté une barre. Hasard ?
Bien à vous.
(par Patricia Clair)