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Divers

71 réponses [Dernière contribution]
Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonsoir Isa

Lisant votre promesse à Monsieur d´Orgeix de laisser vos jambes à leur place, je compléterai à cette occasion les bons conseils qui vous ont été formulés en réponse à vos "questions techniques" du 30/12 page précédente, notamment pour ce qui est de la demande de départ au galop.

Si vous voulez concilier efficacité de la demande, favoriser la réponse et garder vos jambes en place, il me paraît que le plus judicieux à cet effet, c´est, sur une base de fonctionnement d´accompagnement en balancier global, de formuler votre demande de départ au galop en déclenchant, par l´assiette, un mouvement de rotation dans le sens approprié au galop sur le pied envisagé.

Par ailleurs, si vous ne maîtrisez pas encore l´emploi délibéré de l´option de fonctionnement du dos en balancier global pour accompagner les allures de vos montures, je vous préconise de vous y intéresser, compte tenu de l´intérêt de cette option de fonctionnement du cavalier en ce qui concerne l´allongement dans la Légèreté et l´optimisation des allures des chevaux.

Cordialement
PK

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Good evening Isa

Reading your promise to Mr d´Orgeix of keeping your legs at their place, I should complete in this opportunity the good advices formulated in answer to your "technical questions" of the 30/12 in previous page, notably regarding the request of start in canter.

If you want to combine efficacy of the request, favouring the answer and keeping your legs at their place, it seems to me that the more judicious in this prospect, it is, on a base of following´s functioning in global swing, to formulate your request of start in canter activating, through the seat, a rotation movement in the appropriated way for the cantering on the foot envisaged.

IAOH, if you don´t yet master the deliberate use of the back´s functioning option in global swing to follow the gaits of your horses, I recommend to you the interesting about it, regarding the interest of this rider´s functioning option regarding the lengthening in Lightness and the improvement of the gaits of the horses.

Cordially
PK

(par Peteris Klavins)

Anonyme
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Inscrit: 28/08/2011

Pour ma part, il me paraît fort évident que la "position de jambes" du cavalier d´obstacles "en équilibre assis" répond à des nécessités fort différentes de celles du cavalier de Dressage qui se trouve fort rarement ammené à passer en équilibre sur les étriers pour sauter un obstacle conséquent.

Si la "position de jambes" classique du cavalier d´obstacle ne gène en rien sa capacité à Dresser en Légèreté, je doute fort pour ma part que les cuisses à la verticale sur des étrivières longues, un Dresseur en "position piéton" soit en mesure de franchir sans encombre un "obstacle Olympique".

Pour ma part, je pense que souvent, la "verticalité" sur des étrivières longues ne sert qu´à masquer, en se mettant discrètement en équilibre sur les étriers, l´incapacité du cavalier à rester assis, notamment dans les allongements au trot"assis" ou au galop "assis".

Cordialement
PK

translation following soon...

(par Peteris Klavins)

Anonyme
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Inscrit: 28/08/2011

Je suis d´accord avec vous, Serge, (et avec Monsieur d´Orgeix qui le recommande) sur l´intérêt du reculer, notamment pour le travail des abdominaux, mais de là à dire que c´est l´allure la plus importante de l´équitation...

IL est d´autres moyens pour efficacement renforcer les abdominaux de ses montures, et j´ai déjà mentionné le "rond de travail en pente" décrit dans l´ouvrage de Mrs Denoix et Pailloux, "Approche de la kinésithérapie du cheval".

Je profite par ailleurs de cet échange sur le reculer pour souligner la différence qu´il peut y avoir, lors d´une sollicitation des abdominaux, selon qu´un cheval "s´encapuchonne" spontanément "nez dans le poitrail", au pas, et qu´il soit contraint de le faire, (style rollkur) au trot ou au galop avec tétanisation éventuelle de sa musculature cybernétique dorsale...

Cordialement
PK

Translation following soon

(par Peteris Klavins)

Anonyme
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Inscrit: 28/08/2011

bonjour à tous,
Je ne peux pas m´empècher de bondir sur ma chaise, lorsque je lis certaines choses sur la montée du garrot : je suis désolée de contredire Jean D´Orgeix, pour qui j´ai un grand respect, mais il faut arrêter de véhiculer l´idée que l´action de relever l´encolure, fait remonter le garrot . Le docteur Giniaux explique bien, que la colonne vertébrale du cheval est composée de courbures, concaves ou convexes, et que pour que les vertèbres puissent fonctionner, ( pour que le cheval puisse s´incurver par exemple), il faut que ces vertèbres puissent basculer dans le même sens : or, pour une même incurvation dans un sens, il est mécaniquement nécessaire que les courbures de la colonne vertébrale soient toutes de même type, c´est à dire convexes( vers le haut): maintenant, un cheval naturel, présente une concavité de la colonne au niveau de l´encolure, devant le garrot, il est donc nécessaire, avant de demander une incurvation, et pour que le cheval puisse le faire, d´inverser cette courbure, c´est à dire de faire " monter " la portion de colonne vertébrale située devant le garrot: et pour ce faire, ce n´est que par un travail d´abaissement des hanches et d´engagement des postérieurs sous la masse que le jeu des muscles et des os permettra de faire monter le garrot, et jamais en relevant l´encolure.
Dans ce même ordre d´idée, le rassembler n ´est que le résultat du degré de disponibilité musculaire et squelettique que le cheval acquière peu à peu , au fil d´un travail biomécaniquement juste.
Je rejoins Hervé dans son intervention, ainsi qu´Yves, lorsqu´il dit que le plus important est de sentir, avant de ressentir, et de developper le sentiment avant tout.
amitiés

(par Sylvie Anduze-Acher)

Anonyme
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Inscrit: 28/08/2011

Hervé,

Pouvez-vous expliquer " il recule sur l´action des mains " ?

Merci

Cordialement

(par Serge)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour Sylvie,

Depuis un bon moment sur le forum, effectivement on parle de monté du garrot, incurvation et son degré, etc...

On peut lire tout et rien.

Je suis en cours de recherche sur la constitution physique des apophyses épineuses et tarnsverses et de leur degré de liberté, pour expliquer que le cheval, verticalement et transversalement ne peut pas faire certains exercices que les cavaliers demandent par une méconnaissance de ces libertés articulaires. Cela engendre des douleurs, etc..

j´ai du mal à trouver ( même aux US qui sont riches en serveurs veto )

cordialmeent

Serge


(par Serge)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour Serge,
Pour reculer je ferme les doigts et lève les mains.
Je penche aussi un peu le buste en avant mais j´ai des doutes sur l´utilité de cette action car j´ai plutôt l´impression qu´il porte du poids devant que derrière.
En cas d´hésitation du cheval j´utilise la voix.
cordialement,
Hervé

(par Hervé)

Anonyme
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Inscrit: 28/08/2011

Hervé,

Pour moi, je vois deux choses inexactes :

le levé de mains
l´avancé du buste qui, effectivement, fait avancer votre cheval.

deux ordres qui perturbent votre cheval

pour moi =

le levé de mains > ralentissement
buste en avant > allongement

cordialement
Serge

(par Serge)

Anonyme
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Inscrit: 28/08/2011

Serge,
Pour la main il me semble que c´est l´aide classique du reculer - La Guérinière, Baucher 2nd manière, Decarpentry.
Comme je vous l´ai dit, pour le buste j´ai un doute. Mais la lègère avance du buste pour tous les mouvements rétro-grades se trouve chez Baucher et Beudant. Les photographies de Beudant dans tous les mouvements en arrière montre effectivement que sa position est plus en avant.
Je dois avouer que j´ai un peu de mal à anlyser ce qui se passe lors du reculer de mon cheval.
1. Sur la demande de la main il recule en baissant la tête. Dès que le mouvement est amorcé, descente totale des aides.
2. Après quelques pas il se bloque.
3. Si Je redemande le mouvement alors il lève la tête et j´ai l´impression qu´il reporte son poids en arrière.

cordialement,
Hervé

(par Hervé)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

J´avais écrit hier soir une belle réponse pour Isa et Fredy Merçay...je n´ai plus qu´à la déchirer...

Dominique Durand a dit, et de façon très claire, ce que je voulais dire et je l´en remercie de tout coeur.

J´avais deux précisions à donner :

Pierre s´est lui aussi parfaitement chargé de le faire pour l´une d´entre elles.

Certains ont écrit que la position que je préconise est adaptée à l´obstacle mais pas au "dressage". Or, je constate, comme Pierre, que tous les grands classiques de l´équitation académique avaient exactement cette position.
De plus, ils faisaient réaliser à leur chevaux des "Airs" que l´on ne fait plus aujourd´hui. Jusqu´à preuve du contraire, je doute que les cavaliers de dressage, dans la position qu´il adoptent aujourd´hui, pourraient obtenir de leurs chevaux des Passages et Galops en arrière, des arrêts sur trois membres, etc...

Il me reste une dernière précision :
On écrit "la jambe en avant"...? NON ! le BAS de la jambre DROIT !
Les jambes sont certes DEVANT le cavalier mais pas en AVANT.
BAS DE JAMBE DROIT et cela quelle que soit la longueur des étriers et donc de l´angle de la cuisse : une seule chose doit changer...et vous n´en parlez jamais : l´emplacement de l´assiette !

Plus on raccourcit, plus l´assiette doit reculer, plus on allonge et plus l´assiette avance : condition absolue pour avoir toujours le bas de la jambe droit.

Seulement, très curieusement, et ceci depuis longtemps, l´instruction répète à plus soif :"pousser l´assiette vers le pommeau"; et cela bien que le Général L´Hotte (fondateur de l´école française, dit-on pourtant) ait fait une étude scientifique prouvant que la présence d´un cavalier sur un cheval perturbe l´équilibre de ce dernier en surchargeant l´avant-main...!

Alors, j´aimerais comprendre l´intérêt pour le cavalier de surcharger davantage l´avant-main du cheval et en se mettant devant lui ?

C´est le grand cavalier Xavier Bizard qui a dit "être derrière son cheval est une nécessité absolue pour en être le maître".

Dernière heure...réponse à Sylvie :

Je n´ai jamais parlé d´élévation du garrot, mais de la base de l´encolure (donc de toute l´encolure - nuque au point le plus haut), faute de quoi, les postérieurs peuvent s´engager mais pas sans abaissement des hanches.

Je trouve triste que l´on parle de "l´incurvation", alors que depuis longtemps, les plus hautes sommités vétérinaires anglo-saxonnes ont démontré que la colonne vertébrale d´un cheval NE PEUT PAS se ployer, ni verticalement, ni latéralement.

Il est temps d´admettre ce fait indiscutable.
Il a bien été admis un jour que les "saignées" pratiquées pendant deux siècles étaient un non-sens sur le plan médical !

(par Jean d´Orgeix)