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Obtenir un arrêt placé

54 réponses [Dernière contribution]
Sandra Mesrine
Déconnecté
Inscrit: 29/07/2009

adeline terpo wrote:

Oui j'ai vu des photos où elle semble assez portée sur les épaules, le mien est plutôt fait en montant mais j'ai fait cet exercice deux fois pour finir sur une note légère et agréable nos séances d'éducation.
Il est plus jeune, deux ans et demi et n'est bien sûr pas encore monté.

La mienne a du mal... sa comformation s'est un peu amelioree depuis les photos ( les photos sont de juin) elle a pris de devant depuis, mais elle a du mal a liberer ses epaules... mais depuis quelques jours, elle commence a vraiment a etre a l'aise aux epaules en dedans au pas, et nous pouvons faire le tour du manege en epaule en dedans aux deux main avec beaucoup de decontraction.

Cela lui a change la vie, literalement.

Depuis, meme en liberte quand elle fait la fofolle, elle utilise beaucoup mieux son equilibre.

Ses arrets sont pas encore places, loin de la, mais au moins, elle s'arrete a lors que ce n'etais pas du tout evident pour elle avant.

Montrez nous des photos de votre jeune cheval... j'adore les poulains.

Sandra Mesrine

Christopher Cunningham
Déconnecté
Inscrit: 24/06/2007

Alors allons-y:

Le passage de la marche à l'arrêt peut être anxiogène quand il n'a pas de signification pour le cheval.

Pourquoi m'arrête-t-on? Y-a-t-il un danger? Alors moi, cheval, je me transforme en tour de contrôle, je relève la tête, naseaux au vent.

****

Si l'arrêt se produit avec une intention qui justifie l'arrêt (mise pied à terre ou encore demi-tour complet) l'arrêt sera peut-être perçu autrement.

Ne doit-on pas dédramatiser l'arrêt?

Simple expérience: Demandons l'arrêt pour dessangler. Le cheval va-t-il se creuser? Non, parce qu'il y a un projet lié à cet arrêt.

A vous de m'indiquer si je délire.

CC

Message édité par: pianissimo, à: 2010/11/29 21:03

Sandra Mesrine
Déconnecté
Inscrit: 29/07/2009

tout a fait d'accord. dedramatiser...

depuis le post du printemps dernier ou je fesait part de mes problemes d'arrets, je fais des pauses a l'arret, et non pas au pas renes longues. on s'arrete, le long de la piste ou au mileu du manege , je pose les renes sur l'encolure et je reste comme ca pour 5mn.

au bout de 1mn, elle soupire et se met en position de repos sur 3 pattes, puisque je ne lui demande plus rien....

Sandra Mesrine

Marit
Déconnecté
Inscrit: 23/12/2008

Vous proposez un renforcement positif à l'arrêt ?

Moi je trouve çà sympa comme démarche. Tendre, dirais je.

Mais imaginons que le cheval n'ait pas d'idée préconçue. Il marche. Que faudrait il que son corps lui transmette comme information pour qu'il s'arrête de marcher, et ceci calmement, donc sans effet anxiogène comme le propose Christopher ?

Ou, où mettre un gentil grain de sable dans la bio-mécanique de la marche pour ralentir la machine et l'arrêter complètement sans heurt ni inquiétude (mon corps me dit de m'arrêter donc je m'arrête) ?

 

Marit
Déconnecté
Inscrit: 23/12/2008

Adeline, votre cheval, quand il est libre et sans cavalier, s'arrête t'il ainsi que vous le décrivez, à la renverse ?

Je veux dire, on n'est pas au stade du placé, mais de l'arrêt tout simplement.

Je ne sais pas, faites table rase sur tout, et travaillez l'arrêt pour l'arrêt tout simplement.

Bon courage.

 

FARNAULT Philippe
Déconnecté
Inscrit: 25/07/2006

Bonjour,

« … travaillez l'arrêt pour l'arrêt tout simplement. »
Ah ! Marit, tout ce « tapage intellectuel » pour aboutir à ce beau, simple et utile conseil !

Mais Adeline nous dit cela : «Je me suis peut être mal exprimée en demandant des conseils sur l'arrêt, il s'agissait de l'arrêt juste, et non pas simplement le fait d'immobiliser le cheval. »

J’ai donc répondu à côté… à force de vouloir monter simple, on s’appauvrit !

L’arrêt juste est probablement celui qui permet de repartir ensuite.

« je dirai (que la voix) peut être considérée comme l'aide la plus légère qui soit »
Une très belle phrase de Adeline qui est passée inaperçue.

« Ma jument s'arrête, d'ailleurs plutôt à la voix ou avec un léger sifflement. » Adeline, là on se rapproche des cascadeurs qui utilise cette autre aide.

Amicalement

Christopher Cunningham
Déconnecté
Inscrit: 24/06/2007

Bonjour,

Voila donc enfin mise en relief de la tranquille immobilité qui n'a d'autre but que de ne rien faire. Et là, j'adhère totalement.

Nous avons considéré ensemble les facteurs physiques et également les composantes psychologiques (tant du coté du cheval que de celui du cavalier).

***

Puisque tout revient à une bonne gestuelle accompagnée d'une intention pacifique et attrayante (et perçue comme telle par notre ami), nous souhaitons, au final, que l'expression la plus distale (notre main) soit digérée en douceur par l'annexe cérébrale du cheval, à savoir la mandibule et la langue.

Le pas compté demeure une forme de dialogue de haute qualité, très éduquante pour les deux membres du couple.

Ce machin est un formidable accumulateur d'impulsion et à la fois un presque arrêt qui ne veut jamais dire son nom. Avec un effet Hollywood Chewing-gum surprenant.

A vous.

Christopher

Message édité par: pianissimo, à: 2010/11/30 18:52

adeline terpo
Déconnecté
Inscrit: 23/11/2010

En effet, je demande parfois le pas compté, qui est en effet entre le pas et l'arrêt, à ce moment là elle est en équilibre. L'arrêt en lui même est surement, comme il l'a été souligné, anxiogène pour ma jument, et pour cause, je ne lui demande pas assez souvent, sauf par nécessité ... et l'erreur est là !
Donc travail en perspective mais dans la décontraction et la dédramatisation !!
Vos conseils me donne du recul, merci pour cela.

Philippe merci ...par ailleurs j'ai bien effectué quelques belles cascades mais je n'en suis pas à l’échelon professionnel, encore que certaines en étaient dignes !!

Pour les photos du poulain, elles arrivent prochainement sur un autre post.

Christopher Cunningham
Déconnecté
Inscrit: 24/06/2007

Adeline vient de marquer un point d'orgue.

Laissons le temps à notre amie et à nous tous de digérer...

FARNAULT Philippe
Déconnecté
Inscrit: 25/07/2006

Bonsoir,

Il faut laisser marcher (laisser faire) le cheval au pas compté, là est l’origine de son impulsion.

Le « mouvement en avant » du cheval trouve pleinement son expression dans l’exercice du « pas compté ».

La majesté d’un cheval marchant au « pas compté » est proportionnelle au fait que son cavalier ne le contraint pas à ralentir son pas.

Amicalement.