Mobilité de la mâchoire
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Bonjour,
Je pensais que le distingo entre "imitation-savoir" (Descartes) et imitation-expérience (Pascal) était bien admis.
Théophile, le rationalisme cartésien qui vous envahit n'enrichit pas votre propos.
Les Révolutionnaires ont donné raison à Descartes (c'était plus simple), les scientifiques modernes le réprouvent.
Cordialement
Bonjour,
Théophile, si on vous demandait de définir la base bauchériste, comment le feriez-vous?
Sans provocation aucune, je désire simplement vous lire sur ce sujet.
Amicalement.
Christopher
Bonjour,
Je m’exprime bien sûr de façon générale.
Soit, un cavalier adopte une méthode (à partir d’un livre ou par imitation directe) parce qu’il manque de repères et cela lui est utile pour se faire une idée plus précise de l’équitation ; faute de repères, il risque cependant de devenir dépendant.
Soit, fort de principes de base déjà acquis, un autre entre librement dans une méthode pour y prendre des éléments dont il a besoin pour évoluer ou pour un cheval en particulier.
On est bien d’accord sur l’épanouissement personnel du cavalier qui adopte librement une méthode. Le premier cavalier peut y parvenir également avec le temps.
Par exemple lorsque je parle de principes de base et d’expérience déjà acquise, je pense au cavalier qui par un travail juste sait rendre son cheval confiant et décontracté.
Fort de cette pratique il se tourne, aidé ou non, vers l’apprentissage localisé de la flexion de mâchoire. Cette nouvelle expérience utile ajoutée à la précédente fera qu’il n’abusera pas (en dehors de toute imitation) de la flexion de mâchoire pour compenser un travail peu propice à la décontraction du cheval.
Amicalement.
Bonjour,
On peut imaginer tous les cas de figure possibles.
Il n'en demeure pas moins vrai que l'équitation est une affaire de solitaire, d'expérience personnelle, de tact, d'acquis, de savoir-faire, ...
Au final quelque soit les moyens employés (méthode, imitation, exemple, ...) le cavalier n'utilisera de sa source que ce qu'il aura intégré, augmenté de son expérience personnelle.
Le bon élève aura la faculté de rendre sien, le geste imité et non copié. Le même maître montant un autre cheval produira-t-il le même geste?
Amicalement
Théophile Pamphlet
Bonjour,
Pour meubler un peu en attendant:
Dans mon jeune temps de crasse ignorance, en baladant seul un cheval quelconque, je tenais mes rênes dans une seule main, un peu haute, façon cowboy.
Oubliant totalement ma monture, je me concentrais sur la beauté du paysage, désirant faire durer ces instants magiques. Est-ce ma volonté de "figer" le temps qui rendit ma main fixe? Toujours est-il qu'il se passa quelque chose.
Bien plus tard, j'ai songé à Baucher, sorti de sa méditation à l'arrêt par son cheval qui actionnait ses mors, simplement parce que sa main avait été inconsciemment fixe...
A chacun son histoire.
Amitié.
Christopher
Bonjour toutes et tous,
Si on veut discuter de l'imitation sans tomber dans la caricature des points de vue des autres, je suggère qu'on accepte la distinction que j'ai esquissée trop rapidement, dans mon dernier message, entre imitation involontaire et imitation choisie.
La première n'est que singerie et n'amènera rien en équitation, mais elle est néanmoins une composante essentielle des sociétés humaines, qu'on le veuille ou non...
La seconde met en œuvre notre volonté consciente et, dans les cas favorables, notre discernement. C'est celle-là que j'ai déclarée être à la base de ma propre équitation, puisque j'ai eu la chance d'avoir un modèle extraordinaire à tenter d'imiter.
Mais le discernement (la capacité de séparer l'essentiel de l'accessoire) est essentiel; tout le monde sait que certains croient imiter Oliveira parce qu'ils montent en écoutant la Traviata, et là c'est grave bien sûr!
Amitiés,
Jean M