Muscler la ligne du dessus
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Isolée dans la pratique de la légèreté, oui.
Je prends bonne note et je n'hésiterai pas à venir vers vous si besoin s'en fait sentir. Merci
Si je peux vous aider en saut et légereté ce sera avec plaisir.
Serge
je travaille partout ou je peux cela peux être un carrée de pelouse découvert au hasard d'une balade j'utilise aussi les éléments naturel par exemple l'alignement des arbres dans une peupleraie. Enfin j utilise mon environnement.
Je viens à la rescousse des "sauteurs"!
J'ai pratiqué cette équitation de saut d'obstacles, en compétition pendant une quinzaine d'années avec un cavalier de complet, bauchériste discret et ayant suivi la méthode de Jean d'Orgeix.
Quand il jugeait un couple, il regardait si le cheval "fonctionnait" et si le cavalier "ne le génait" pas.
Pour prendre la mesure de nos chevaux "athlètes", il recommandait d'aller monter un pur-sang à l'entrainement (pour le train et l'équilibre) et un trotteur sortant des courses (pour l'amplitude et la cadence).
Pour ne pas géner nos chevaux, il nous demandait de nous concentrer sur notre centre de gravité par rapport à celui de notre cheval, en action. Il nous faisait pratiquer le trot en lever sans étriers. "En lever, on a tendance à trotter plus vite que son cheval, perturbant son équilibre et sa cadence".
Puis il nous faisait sauter sans étriers, départ arreté, à une foulée d'un obstacle monté jusqu'à 1m30, pour apprendre à "attendre que le cheval saute" et se laisser emmener au planer.
Le meilleur moyen de dédramatiser les hauteurs de barres et surtout, d'apprendre à ne pas pousser avec son bassin et de laisser ses jambes descendre naturellement, en se laissant enlever par le mouvement du cheval.
Lors de mon stage avec Isa sur le simulateur (sur lequel on peut aussi travailler sa position à l'obstacle) j'ai pu constater que je savais fonctionner en balancier global, seul moyen de ne pas "géner" son cheval.
Je chahute mes nouveaux amis "dresseurs" en leur conseillant de "sortir du bac à sable" pour travailler l'équilibre cheval/cavalier à 400m/minute.
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Tous les chevaux, à la maison (même le lusitanien !) travaillent sur les barres par terre et sautent des petits obstacles abordés au pas ou au trot.
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Message édité par: PODER, à: 2008/10/19 23:58
Message édité par: PODER, à: 2008/10/19 23:59
"Même le lusitanien" Catherine :)??
Même et surtout le lusitanien, excellents chevaux polyvalents.
Ma jument sur un saut "caricatural" en parcours hippique de CCE (c'est un PSL):
Et sur un saut plus normal sur un cross:
+1 avec vous pour dire que pour muscler un cheval, polyvalence, extérieur et saut d'obstacle sont d'excellents outils.
Pour ceux qui apréhendent l'obstacle, une discipline trop souvent oubliée: le hunter. Qui n'est ni plus ni moins, saut d'obstacle de style oblige, qu'une reprise de dressage à l'obstacle (avec des transtitions, des abords à faux, etc).
Pour un cavalier de dressage, il y a vraiment moyen de se régaler tout en musclant son cheval, le rendant courageux et franc: petites cotes, obstacles massifs aisés de franchissement, technicité des abords.
Quand j'ai commencé l'obstacle, j'ai constaté que l'exitation du saut de la barre mettait à mal mon travail sur le plat (courbes volées, accélérations, ma jument n'est jamais assez frustrée pour donner des coups de cul mais en montant différemment probablement).
J'ai donc fait plusieurs séances "de plat", en suspension, comme si j'allais sauter mais avec des exigences de précision de trajectoires, de respect de ma jambe intérieure et de calme identique au travail de plat.... sur un parcours monté dont j'avais posé toutes les barres en bas des chandeliers: on franchissait donc des obstacle imaginaires, tout y était, courbes, enchainement, passage entre les chandeliers, sauf la hauteur..... En trois séances la jument se comportait à l'obstacle comme sur le plat.
C'est quelque chose de facile à faire seul et très efficace pour tout le monde (cheval + cavalier qui a peur).
La jument a fait 3 ans de hunter et endurance jusqu'à 40km. Un excellent moyen de développer le fond de son cheval, sa musculature, son équilibre, et de mieux le connaitre également car les contrôles vétos sont riches d'enseignements.
Muscler un cheval donc: la polyvalence sans hésiter. Pas juste des ronds de longe tenu par des ficelles dans tous les sens comme affectionnent beaucoup de cavaliers qui ont l'apréhension ou la flemme de sortir. L'apréhension se travaille: visiblement vous n'avez pas de crainte en extérieur, ce qui est déjà très bien; pourquoi ne pas vous "apprivoiser" à l'obstacle sur des cotes ridicules?
Message édité par: Kaïs, à: 2008/10/20 08:52
Merci pour ces infos.
J'ai pensé faire de l'endurance. Mon véto me l'avait recommandé tant le cardiaque et le souffle de mon cheval étaient excellent lors de la visite post achat. A savoir qu'après 12 minutes de trot sur un cercle, le cheval avait le même rythme cardiaque qu'avant l'exercice et à pein essoufflé. Il n'avait alors que tout juste 4 ans et travaillait à la longe depuis 2 semaines.
Notez que la piste était faite en descente.
Et bien, je vais me lancer dans l'achat d'une petite selle d'obstacle.
L'un de vous ne se déplacerait pas jusqu'en Belgique par hazard ?
J'abuse encore un peu de vous :
A la longe, comment placer des cavalettis pour être efficace.
Pour l'instant, je pense placer une simple barre au sol et décentrer son cercle pour l'amener sur la barre au pas et au trot. Ensuite, en placer une de chaque côté ouvert du cercle.
Puis je pensais aussi mettre 4 ou 5 barres au sol d'affilée le long de la piste et l'amener à la longe sur la ligne droite.
Y aurait-il un bon livre sur le sujet ?
Bonjour,
« J'ai pensé faire de l'endurance. » Laurence.
Excellent pour sentir la cadence et la garder régulière pour laisser le cheval respirer librement. Pour apprendre à ne pas aller trop vite ou trop doucement. Pour sentir le cheval faire son effort et savoir aller avec lui. Pour apprendre à ne pas s’opposer aux mouvements du cheval, dont l’équilibre reste horizontal.
J’ai fait des endurances avec des jeunes chevaux de 20 km et 40 km en forêt vallonnée de Montargis. Laisser son cheval se mettre au galop en bas de colline et le suivre à son rythme dans la montée est excitant et très formateur au niveau de l’accompagnement. Le faire avec un autre cheval, ou plus, est riche dans l’observation des efforts de chacun, de l’imitation qui se déroule entre chaque, sinon de l’indépendance de l’autre… Entendre les sabots claquer dans la montée sur les pierres des chemins est « effrayant » (surtout si l’on est plusieurs) et attirant lorsque l’on comprend le côté naturel du déplacement effectué avec un cheval. Le cheval est bien dans son élément et l’on sent que faire un effort physique lui plaît.
Quand on descend de cheval on éprouve pour lui beaucoup d’estime et d’admiration. L’effort simple et partagé y est pour beaucoup.
Amicalement.
« Y aurait-il un bon livre sur le sujet ? » des cavaletti, Laurence
J’ai « cavaletti » de Reiner Klimke de 1975.
Aujourd’hui ce livre s’appelle : « Cavaletti : Dressage et sauts » par Reiner Klimke et Ingrid Klimke
http://www.amazon.fr/Cavaletti-Dressage-sauts-Reiner-Klimke/dp/2711418081
Amicalement.
Bonjour,
Cela fait plaisir de vous lire, çà me conforte dans ma façon de travailler, car j'ai fait sauter en longe mon jeune lusitanien, sur un petit croisillon, il y a quelques jours, c'était une première aussi pour moi, et quel bonheur de voir le cheval y prend plaisir! (petits bonds de joie après la réception!). Je l'ai surtout fait pour son moral.
Par contre, à quelle distance mettre la barre d'appel pour éviter qu'il charge l'obstacle? Dans le doute je n'en avais pas mis. Il n'a pas spécialement chargé mais il risque d'anticiper la prochaine fois je pense.
Merci à vous.
Laurence,
Vous me semblez bien isolée.
Vous guider par forum, c'est dur !
Mais, rien n'est imposible.
Les cavaliers qui sautent, j'espére qu'il y en a encore sur le forum, peuvent vous guider si vous décrivez ce que vous faites et ce qui se passe.
Clairement, simplement, sans peur des rires.
Confiance.
Serge